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Guerre en Ukraine: Voici l’analyse très nationaliste de Blandine Diafutua, vice-présidente du RCK

Blandine Diafutua Matondo, vice-présidente et porte-parole des Résistants combattants Kongolais (RCK)/Parti politique est l’une des rares femmes politiques congolaises qui a levé le ton et glissé un commentaire sur la crise qui secoue actuellement l’Europe orientale, depuis le début du conflit russo-ukrainien. Le RCK a, avant tout apporté son soutien aux populations ukrainiennes, victimes de […]

Blandine Diafutua Matondo, vice-présidente et porte-parole des Résistants combattants Kongolais (RCK)/Parti politique est l’une des rares femmes politiques congolaises qui a levé le ton et glissé un commentaire sur la crise qui secoue actuellement l’Europe orientale, depuis le début du conflit russo-ukrainien.

Le RCK a, avant tout apporté son soutien aux populations ukrainiennes, victimes de cette situation alors qu’elles n’en sont responsables.

Cependant, Blandine Diafutua Matondo, est allée puiser dans l’histoire du dernier siècle, et ramener à la surface les causes de cette guerre.

« La Russie ne veut pas d’attaques qui détruiraient l’Ukraine et sa population. Elle veut simplement faire fléchir le président ukrainien et son gouvernement qui, aux yeux de la Russie, sont manipulés par les Etats-Unis et encourager par l’Europe », soutient la dame de fer du RCK.

Dans sa lecture de cette situation, elle souligne que pour les USA, la démarche c’est d’empêcher le pays de Poutine à redevenir une nouvelle puissance internationale qui gênerait Washington dans sa gourmandise de la conquête du monde. Et pour cela, les américains sont prêts à tout pour la désinformation, l’infiltrations, etc.
De son côté, l’Europe veut récupérer Tchernobyl (plus grande centrale nucléaire européenne et asiatique) pour ses propres intérêts, fait-elle observer.

La porte-parole des Résistants combattants estime qu’avant de condamner Poutine, il faut commencer par condamner les occidentaux, avec en tête du chapeau les Etats-Unis d’Amérique et l’Europe, pour ingérences et les intrusions économiques dans nombre de pays africains, notamment la République démocratique du Congo (RDC).

« En RDC plus 12 millions de morts, massacrés sauvagement pendant plus de 20 ans, par les voisins rwandais et ougandais. Qu’ont ils fait ? Plus de 300 résolutions prises par l’Onu en faveur du Congo n’ont jamais été mises en application », rappelle-t-elle, avant d’évoquer de cas similaires en Syrie, Liban, Irak, Libye, Mali, Somalie, Tchad, Soudan, au Tchad, Cuba où des guerres meurtrières ont eu lieu sous la bénédiction des USA et de l’Europe en quête de leurs intérêts. Et dès qu’ils les ont, ils abandonnent pays et populations livrés à eux-mêmes, sans compter l’état pitoyable de pauvreté, d’instabilité politique, économique et social dans lesquels ils abandonnent ces Etats, fustige maman Kimpa Vita.

Dans cet ordre, elle a invité les occidentaux à retenir une fois pour toute qu’il est temps de comprendre que chacun est souverain chez lui. Que s’ils sont forts c’est aussi grâce aux richesses qu’ils pillent dans nos différents pays. Ces armes nucléaires qu’ils possèdent et nous interdisent d’en posséder aussi sont fabriquées grâce au coltan et cobalt de nos pays aux périls des nôtres ».

Imaginons une fois que le Japon ou la Chine décide de casser le bloc des Etats-Unis, en rendant indépendants l’Arizona, le nouveau Mexique et le Texas. Ne voudront-ils pas se battre pour les reprendre ? S’interroge Blandine Diafutua.

À ce jour, l’Est du territoire congolais est envahie et subie une balkanisation, ne devons nous rien faire pour empêcher cela et préserver notre intégrité territoriale et notre population ? Là est la question avant de condamner Poutine.
N’oublions pas que l’Ukraine, l’Estonie, la Lettonie, la Biélorussie et la Tchétchénie faisaient partie de l’URSS (Union soviétique) qui, à l’époque avait été disloquée par les États-Unis, souligne-t-elle, avant de marteler que
Le RCK se bat pour la souveraineté, pour l’indépendance politique, économique, militaire, culturelle et monétaire de tout Etat libre et démocratique.

Giscard Havril

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