Le Réseau national des Ong pour le développement de la femme (Renadef) s’est félicité du bon déroulement de la campagne de sensibilisation contre le vih/sida, menée dans la commune de Ndjili, où l’approche « Femmes-hommes » a été mis en exergue et a permis de dépister 60% de femmes et de jeunes filles en âge de procréer, ainsi que 40% d’hommes habitant cette partie de la capitale.
D’après la coordinatrice de cette Ong, Nyombo Zaïna Marie, cette campagne avait pour objectif de sensibiliser, de dépister et d’orienter les cas positifs vers les services de prise en charge. C’est ce qui a été fait pour cette campagne, dont l’accent a été mis sur les femmes en âge de procréer.
Sur ces femmes, le Renadef a ajouté leurs partenaires, qui sont les hommes.
« Nous avons ajouté leurs partenaires hommes de ces femmes, parce qu’avec l’approche que nous avons actuellement, même si nous voulons atteindre les femmes, il faut penser qu’à côté de ces femmes, il y a des hommes, à côté de ces jeunes filles en âge de procréer, il y a des jeunes garçons. Donc, c’est l’approche qui nous a amenés, mais notre cible principale reste les femmes en âge de procréer », a indiqué Mme. Nyombo Zaïna Marie, visiblement satisfaite du résultat escompté obtenu à la fin de cette journée de sensibilisation.
Plus de cinq milles femmes ont été sensibilisées contre le vih/sida d’une manière générale. Cependant, la coordinatrice de Renadef renseigne que par rapport à la jeunesse et particulièrement les jeunes filles, 40 % de cette catégorie a été atteinte de toutes les actions planifiées. Parmi ces actions, l’Ong a épinglé la sensibilisation, le dépistage, la distribution des préservatifs et l’orientation vers les services de prise en charge.
Outre les jeunes filles, il y a eu des jeunes femmes aussi sensibilisées. Elles représentaient, dans l’ensemble une estimation de 60 %, et 40 % de leurs partenaires hommes, également sensibilisés. Dans l’ensemble, a précisé la coordinatrice de Renadef, il n’y a eu qu’un seul détecté positif.
« ….Ce n’est pas à la presse que je vais dire cela. Les résultats sont disponibles dans la zone de santé, qui a disponibilisé les prestataires », précise Nyombo Zaïna Marie, louant les services des prestataires de la zone de santé de Ndjili, qui ont
organisé les services de dépistage.
Enfin, l’Ong justifie le choix de la commune de Ndjili, comme zone d’intervention pour cette campagne, par le fait que cette zone a réuni toutes les conditions de travail. Elle a disponibilisé des tests de dépistages, même si une partie a été disponibilisée par le Programme national multisectoriel de lutte contre le vih/sida (Pbmls) et par la Fondation Elisabeth Glaser.
«Si le Renadef a choisi Ndjili comme zone d’intervention pour cette campagne, c’est tout simplement parce qu’il y avait des conditions réunies, qui pouvaient nous aidaient à réaliser cette campagne et atteindre les résultats ou les objectifs assignés lors de la planification de cette campagne ; C’est quoi, avoir un service intégré (…) », a indiqué cet activiste des droits humains, bien connue pour sa clarté, mais aussi pour sa dispobinilité à répondre aux questions de populations.
Cette campagne a été réalisée avec l’appui du bureau du Programme commun des Nations unies de lutte contre le vih/sida (Onusida)/Rdc, et du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa).