Détenu à la prison centrale de Makala depuis le 12 août dernier, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale comparaît devant la Cour de cassation ce lundi 05 septembre. Jean-Marc Kabund est inculpé pour outrage au chef de l’Etat et pour propagation des faux bruits.
Les propos incriminés contre l’ex vice-président de l’Assemblée nationale ont été prononcés lors de son point le 18 juillet dernier. Il dénonçait « le clientélisme et la corruption à grande échelle dans les institutions » ainsi que la désacralisation du parlement animé, d’après lui par des « clowns politiques ».
De son côté, le parquet général près la Cour de cassation a retenu 11 chefs d’accusation contre l’ancien président ad intérim de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Malgré toutes ces accusations, Jean-Marc Kabund a annoncé qu’il sera candidat à la prochaine présidentielle en 2023. Son parti, qui n’est pas encore reconnu par l’Etat, a annoncé une campagne de recrutement d’adhérents à travers le pays. Il dénonce également la détention prolongée de son leader alors que la décision d’assignation à résidence avait été prise par la justice.
Asaph Mawonda