C’était aux environs de 14 heures de Goma, quand Bahati Faustin Brigadier en chef, élément de l’unité de la police de garde de haute personnalité et les institutions publiques a tiré deux coups de balles sur un conducteur et blessé un passager.

L’événement s’est produit à la suite d’une petite incompréhension entre la mission de contrôle DGR/NK en collaboration avec la police de circulation routière au rond-point Rasta à l’entrée du port public de Goma.

Selon un témoin rencontré sur le lieu de drame par la rédaction de KT.cd, le prénommé Amisi Cristiano a reçu des balles après avoir montré à l’élément de la PNC tous les documents nécessaires exigés, excepté son permis de conduire.

Il a reçu une balle au niveau du côte et acheminé à l’hôpital provincial pour des soins, mais malheureusement il a rendu l’âme avant d’arriver à destination.

Contrairement aux informations devenues virales sur les réseaux sociaux, ledit policier n’a reçu aucun ordre de sa hiérarchie pour commettre son forfait. Ce dernier se serait mal comporté.

Pour le moment, le brigadier en chef Bahati Faustin est aux arrêts et pourra comparaître en procédure de flagrance à partir de ce mercredi 12 octobre dans une audience foraine prévue à l’auditorat militaire à partir de 9h00.

Les sources sûres proches des autorités de la province, précisent que malgré l’incidence de cet après midi, l’opération de bouclage des engins roulant va se poursuivre dans sa première phase avec un renforcement des mesures sécuritaires, sur décision de l’autorité provinciale.

De leur côté, les motards et autres jeunes des mouvements citoyens annoncent à partir de ce mercredi la campagne « Zéro roulage dans la route » pour exiger la levée urgente de cette opération de bouclage qui s’exécute avec force.

Notons que cette opération lancée ce lundi 12 octobre 2022, consiste à traquer les engins roulants sans documents sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu, en vue de maximiser les recettes de l’État congolais. Cette action nécessite une grande sensibilisation, bien que contestée par certains leaders d’opinion, nous expliquent certains observateurs.