Le tribunal militaire de garnison de Goma vient de rejeter pour la première fois la demande en liberté provisoire du Pasteur Jean Omari, responsable de l’Église chrétienne pour toutes les nations Emmanuel qui comparaît devant la justice militaire.
C’était au cours de l’audience publique de ce mercredi 19 octobre 2022 à l’Auditorat militaire dans une affaire qui opposent les prévenus Jean Omari et ses coaccusés au ministère public. Ces derniers sont jugés pour des faits « d’enlèvement et kidnapping d’enfants dans la ville de Goma.
Ce mercredi, l’audience devrait porter essentiellement sur le fond du dossier dans son instruction. Mais elle s’est vue être renvoyée au vendredi 21 octobre prochain.
L’un des prévenus, jugé par le tribunal comme cerveau moteur du dossier, le prénommé Tumsifu n’a pas comparu après avoir révélé au tribunal militaire qu’il subit des flagellations dans le cachot où il est détenu, il a demandé à la Cour de l’accorder quelques jours de repos afin qu’il se rétablisse.
Aux différentes questions du président de la Cour militaire de garnison de Goma, le prévenu Tumsifu a préféré répondre par « je ne me sens pas bien continuer avec le procès. Tout ce que je vais dire ici ne sera juste vu que je ne suis pas en bonne santé. »
Ce dernier a fait croire à la religion du tribunal qu’il a difficile à écouter. Il avoue ensuite qu’il coule du sang et de l’eau dans l’oreille droite. D’où, il présente aussi un autre motif disant qu’il est torturé dans le lieu carcéral pour tenter d’étouffer toute la vérité.
A noter que c’est depuis le 23 septembre dernier que le berger Jean Omari et ses 4 coaccusés avaient été arrêtés par la justice militaire pour association des malfaiteurs, enlèvement et kidnapping d’enfants.