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Goma: 24h après l’expiration de son ultimatum, l’EAC déploie une autre vague des soldats pour faire face au M23

Une nouvelle vague des troupes kényanes dans le cadre de la force régionale de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) est arrivée dans la ville de Goma ce samedi 26 novembre 2022. Estimés à plus de 100, ces militaires kényans sont arrivés à l’aéroport international de Goma avec différents matériels militaires dans l’objectif de […]

Une nouvelle vague des troupes kényanes dans le cadre de la force régionale de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) est arrivée dans la ville de Goma ce samedi 26 novembre 2022.

Estimés à plus de 100, ces militaires kényans sont arrivés à l’aéroport international de Goma avec différents matériels militaires dans l’objectif de combattre directement l’armée rwandaise qui agresse la RDC sous couvert de la rébellion du M23.

Une arrivée intervenue 24 heures seulement après l’expiration de l’ultimatum de l’EAC accordé au M23 pour un cessez-le-feu immédiat et leur retrait effectif dans les zones occupées en rdc.

Selon le général de brigade, Emmanuel Kaputa, commandant adjoint de la force régionale de l’EAC, ces nouvelles troupes viennent en appui des forces armées de la RDC. L’arrivée de cette nouvelle unité s’inscrit sur recommandations des chefs d’États qui ont pris part au mini-sommet de Luanda.

A l’en croire, ces troupes Kényanes se mettent déjà en ordre de bataille pour mettre hors d’état de nuire les rebelles du M23 qui, malgré la pression de l’Union Africaine, de la CIRGL et de l’EAC, n’arrivent pas à déposer les armes.

“ L’arrivée des troupes Kényanes, contingent régional issue de la communauté de l’Afrique de l’Est est une réponse par rapport au Communiqué final de Luanda. Il y a qui estiment qu’ils ne peuvent pas obéir aux ordres donnés par 7 Chefs d’États et ça c’est un désordre. Ils doivent déposer les armes. Nous quittons ici, nous montons sur terrain. La population doit soutenir la force régionale parce que c’est ça la réponse à l’insécurité distillée par les groupes armés, y compris le M23”, a-t-il précisé.

Pour rappel, les chefs d’États ayant pris part au mini-sommet de Luanda, Capitale de l’Angola, ont convenu sur la cessation immédiate des hostilités dans la province du Nord-Kivu et particulièrement les attaques des rebelles du M23 contre les positions des forces de la RDC et la mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo, à compter de vendredi 25 novembre 2022 ; ce qui n’a pas été respecté.

Dans leur communiqué rendu public dans la soirée du 25 novembre, les rebelles ont rassuré avoir pris acte du communiqué final issu du min-sommet des chefs d’états de l’EAC à Luanda mais ont posé certaines préalables pour sa matérialisation.

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