Alors que les élections ont été annoncées pour le mois de décembre prochain, la persistance de l’insécurité dans l’Est risque de causer préjudice à ce processus.
C’est le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi qui l’a dit ce lundi 27 février dans son mot à la 52ème session du conseil des droits de l’homme des Nations-Unies.
« La persistance de la guerre à l’Est de notre pays risque d’hypothéquer le processus électoral dont les opérations d’enrôlement sont déjà en cours par suite du déplacement massif des personnes des zones des combats, de l’insécurité et de l’inaccessibilité à ces zones », a-t-il indiqué.
Toutefois, le Président congolais a rassuré que, « le Gouvernement de la République et moi-même attachons le plus grand intérêt et portons une attention soutenue à leur tenue en toute transparence, en toute liberté et sans exclusion basée sur des considérations politiques, tribales ou ethniques ».
Il appelle ainsi la communauté internationale à s’impliquer davantage aux côtés de son pays pour la restauration de la paix et de l’autorité de l’État dans la partie Est du territoire national.
C’est depuis le 16 février de l’année en cours que la Commission électorale nationale indépendante ( CENI), a lancé les opérations d’identification et d’enrôlement dans la troisième aire opérationnelle composée des provinces en proie de l’insécurité.
« La persistance de la guerre à l’Est risque d’hypothéquer le processus électoral » ( Félix Tshisekedi)
Alors que les élections ont été annoncées pour le mois de décembre prochain, la persistance de l’insécurité dans l’Est risque de causer préjudice à ce processus. C’est le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi qui l’a dit ce lundi 27 février dans son mot à la 52ème session du conseil des droits de l’homme des […]