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Six individus sanctionnés par les Nations Unies dont Willy Ngoma, porte-parole du M23

Sur recommandation des Etats-Unis, la France et le Royaume Unis, six nouveaux individus ont été sanctionnés ce mercredi 21 février, par les Nations Unies à cause des attaques perpétrées contre les civils, meurtres et viols dans l’Est de la RDC. Parmi eux figure Willy Ngoma, le porte-parole militaire du groupe rebelle du M23, soutenu par […]

Sur recommandation des Etats-Unis, la France et le Royaume Unis, six nouveaux individus ont été sanctionnés ce mercredi 21 février, par les Nations Unies à cause des attaques perpétrées contre les civils, meurtres et viols dans l’Est de la RDC.

Parmi eux figure Willy Ngoma, le porte-parole militaire du groupe rebelle du M23, soutenu par le Rwanda. Il est accusé de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, notamment des attaques contre des civils, des meurtres, des viols, des enlèvements et des attaques contre des écoles et des hôpitaux.

Les Nations Unies l’accusent également d’entraver le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration en République démocratique du Congo. 

Il y a aussi le Apollinaire Hakizimana, commissaire rwandais à la défense des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda – Forces Combattantes Abacunguzi (FDLR-FOCA).  Selon l’ONU, il entrave le désarmement et le rapatriement ou la réinstallation volontaires des combattants. Il est ainsi accusé de planifier, de diriger ou de commettre des actes en RDC constituant des violations ou des abus des droits de l’homme.

Michel Rukunda, connu sous le surnom de « Makanika », commandant et leader militaire du groupe armé Twirwaneho, n’a pas été épargné sur la liste des sanctions de L’ONU. est accusé de crimes graves contre l’humanité et de violations flagrantes du droit international humanitaire dans le contexte des conflits armés en RDC.

Les Nations Unies ont également sanctionné Ahmad Mahmood Hassan, lieutenant-général et haut dirigeant des Forces Démocratiques Alliées (ADF). Il est accusé des attaques contre des civils, des meurtres, des mutilations, des viols, des enlèvements, des déplacements forcés, des attaques contre des écoles et des hôpitaux, ainsi que d’agir au nom ou sur instruction d’une personne ou entité désignée par les Nations Unies. Il lui est aussi reproché d’être impliqué dans la production, la fabrication ou l’utilisation de dispositifs explosifs improvisés en RDC.

Mohamed Ali Nkalubo, responsable des opérations des Forces Démocratiques Alliées (ADF), est également inscrit sur la liste des sanctions pour des faits semblables. 

Enfin, William Amuri Yakutumba, dirigeant politique et militaire, est également soumis aux sanctions des Nations Unies pour avoir entravé les processus de désarmement et de recrutement d’enfants soldats en RDC, ainsi que de soutenir des activités de déstabilisation par le commerce illicite de ressources naturelles.

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