La journée Internationale des femmes, célébrée chaque 08 mars de l’année est une occasion pour les femmes et jeunes filles de lutter pour le respect de leurs droits et combattre les inégalités par rapport aux hommes.
Cette précision est d’une importance capitale vu certains dérapages observés lors de la célébration de cette journée dans plusieurs coins de la RDC où certaines femmes ont tendance d’oublier le bienfondé de sa création, a laissé entendre Valerie Wasso, responsable de la Maison de la Femme du Nord-Kivu lors d’un entretien nous accorder ce lundi 4 mars 2024.
En ce mois de mars dédié à la femme, elle lance un message de compassion aux femmes déplacés qui traversent toutes formes de violences dans les camps
« nous devons comprendre que le mois de mars a été dédiée à la femme par les Nations Unies pour permettre aux femmes de réfléchir sur les avancées et les défis liés à l’égalité de leurs droits, nous pensons que c’est un pas qui mène vers l’égalité des droits, des chances entre les hommes et les femmes, les filles et les garçons, c’est aussi une occasion de savoir nos droits qui sont bafoués et comment les faire respecter.
Je voudrais attirer l’attention des femmes parce qu’on a remarqué quelques fois il y’a des dérapages lors de la célébration du 08 mars, il y a ces femmes qui n’ont pas encore compris le bien fondé de cette journée, si cette dernière a été créé c’est parce qu’il y a eu des femmes qui ont milité pour cela, nous avons la charge de sensibiliser les femmes pour qu’elles comprennent le sens du 08 mars, ce n’est pas le jour où on peut porter le pagne ou demander au mari de faire les travaux ménagers. Aux femmes déplacés nous leur lançons un message de compassion, nous militons pour que la situation change»a-t elle souligné