L’Union européenne (UE) redoute un vide sécuritaire après le retrait de la MONUSCO dans la province du Nord-Kivu.
Dans un souci de protection civile et de gestion des crises, le commissaire européen Janez Lenarcic a exprimé sa crainte quant à l’éventualité d’un vide sécuritaire.
Lors de sa visite de travail mercredià Goma, capitale du Nord-Kivu, il a souligné l’importance de maintenir une présence sécuritaire solide dans la région.
La stabilité et la sécurité de la population sont des priorités absolues pour l’UE, qui s’engage à soutenir les efforts visant à prévenir tout risque d’instabilité dans cette région stratégique.
« Si retrait de la MONUSCO devrait avoir lieu, qu’il se fasse de manière ordonnée. A Goma, j’ai rencontré le gouverneur militaire qui m’a fait part de la situation sécuritaire et humanitaire dans la province du Nord-Kivu. Cette situation, évidemment, n’est pas bonne, au contraire, cette situation s’est aggravée durant les derniers mois », a-t-il déclaré.
Sur les lieux, il échangé avec le gouverneur de la province, les responsables de la MONUSCO ainsi que les représentants des agences humanitaires.
Janez Lenarcic a également effectué une visite au camp des déplacés de Bushagara, situé dans le territoire de Nyirangongo.
Pour lui, les autorités congolaises sont confrontées à un défi sérieux dans la situation de l’Est de la RDC. Il a souligné ses préoccupations concernant l’impact potentiellement négatif du retrait de la mission onusienne sur la protection des civils dans l’Est de la RDC.
Depuis le début de cette année, a rapporté ce commissaire européen, il y a eu près d’un million de nouveaux déplacements.