Moins présent dans des pays étrangers ce dernier temps, le président Joseph Kabila a passé un week-end en compagnie de son homologue Zambien Edgar Lungu à Lusaka où ils ont parlé sécurité frontalière, énergie, exploitation minière.

Outre le ministre des affaires étrangères, Léonard She Okitundu, Joseph Kabila s’est fait accompagner de José Makila, ministre d’État au transport, de Jean Lucien Bussa, ministre au Commerce extérieur, le ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques, de Jean Marie Ingele Ifoto et du, directeur général des Migrations François Beya, en conformité avec le menu des échanges.

Le président congolais a signifié à son homologue zambien que l’énergie et l’exploitation minière sont des secteurs clés que la RDC doit associer à la Zambie selon le Zambia National Broadcasting Corporation qui rapporte cette information.

Le déplacement de Joseph Kabila en Zambie s’inscrit dans sa détermination à « assurer la stabilité le long des zones frontalières afin que les zambiens et les congolais commercent librement parce qu’ils sont un peuple », a déclaré Joseph Kabila à la fin des échanges à huis clos, d’autant plus que les échanges commerciaux établissent un lien direct entre les peuples zambien et congolais aux frontières de ces deux pays dans le Katanga.

Il a également émis son souhait de voir que dans ces échanges,  » le développement des infrastructures d’un côté de la frontière profite à l’autre « .

Contrairement « aux reportages des médias », sécuritairement parlant, la RDC est un pays globalement stable, en dépit des quelques points chauds.  » Dites-moi quel est ce pays au monde qui n’a aucun problème (sécuritaire) ? Un tel pays est probablement au paradis », a répondu Joseph Kabila à sa propre question.

Son homologue Edgard Lungu a dit  » constater un intérêt accrût de la part de la communauté internationale dans les affaires qui ne devrait pas être perturbées « . Edgar Lungu souhaite que « la communauté internationale laisse la RDC régler ses propres problèmes ». Pour lui, la publication du calendrier électorale et de la loi électorale « donnent l’espoir que tout ira bien bientôt ».

Les deux présidents se sont promis un soutien mutuel dans l’accompagnement du développement de leurs pays respectifs.