En répondant à la question de savoir dans quelle juridiction internationale que la RDC pourrait amener le Rwanda à comparaître au regard de ses actes impitoyables menées dans l’Est du pays, lors d’une briefing tenue ce jeudi 01 décembre 2022 dans l’un des studios de la radiotélévision nationale congolaise, le ministre des Droits humains, Albert Fabrice Puela, dit que ce jour finira par venir.

Dans son discours, celui qui assure la responsabilité des Droits humains au niveau national, a lancé un appel aux congolais à la prise de conscience.

« Il nous revient à nous les congolais de prendre conscience, de nous approprier de notre situation, de véhiculer le plus que possible les cas de violation des Droits humains dont nous sommes victimes […] Toutes nos victimes, du Nord, au Sud, de l’Est à l’Ouest, attendent la justice. Et ce jour viendra »a-t-il lancé.

Bien avant de glisser ces mots, le ministre des Droits humains, a fait savoir les actions que mène la République Démocratique du Congo pour ne pas passer inaperçu devant la communauté internationale.

« La République démocratique du Congo connaît beaucoup d’avancées sur le plan des Droits humains sur une loi venant d’être votée à l’Assemblée nationale, aujourd’hui même au niveau du Sénat sur la répression des trafics d’êtres humains, mais aussi sur les réparations. Ce sont des outils forts qui nous mettent en premier attaquant […] Qui nous mettront en position de bénéficier beaucoup d’attention sur le plan international » ajoute-t-il.

Ce dernier fait savoir que, « même si le Rwanda n’est pas partie au statut de Rome, il reste moins vrai que le Rwanda fait partie des pays membres des Nations-Unies. Et les Nations-Unies ont plusieurs systèmes des sanctions et des justices » conclut le ministre Puela.