La marche des étudiants du Sud-Kivu qui voulaient réclamer la reprises des cours dans leurs universités a été violemment dispersée par la police.

Il était autour de 10 heures locales, que les étudiants des différentes universités et instituts supérieurs du Sud-Kivu se sont regroupés devant le monument de la place de l’indépendance dans la ville de Bulavu pour dire non à ce qu’ils jugent d’injustice des autorités congolaises de suspendre la tenue des activités academiques pour raison de covid-19.

Après un long moment de négociation avec le maire de la ville de Bukavu a.i devant le monument de la place de l’indépendance aucun compromis n’a été trouvé.
Les étudiants ont refusé la proposition du maire qui voulait que ces derniers délèguent 10 personnes pour le dépôt de leur mémorandum.

Les porte-paroles presents ont insisté que les étudiants poursuivent leur marche jusqu’au Gouvernorat de province où ils devraient remettre un mémorandum.

Face à une résistance des étudiants, la police est passé aux tirs des gaz lacrymogènes et des balles en l’aire pour disperser les étudiants.

Devant la presse, Akilimali Zaramba Michel, porte-parole provincial adjoint des étudiants du Sud-Kivu et porte-parole des étudiants de l’ISDR Bukavu a déploré le fait que des étudiants non armés soient violemment dispersés par la police.

 » Nous dénonçons avec la toute dernière énergie cette répression. L’insécurité partout dans la ville bat record, on est entr8de tuer partout dans la ville, cette police qui se montre capable aujourd’hui de nous chasser est malheureusement incapable d’empêcher les gens qui tuent nos frères et sœurs dans la ville. Nous leurs avons informé officiellement et ils étaient préparés, fort malheureusement ils nous dispersent » a-t-il dénoncé

Pour Zaramba Michel, la communauté estudiantine du Sud-Kivu ne va pas baisser les gardes devant cette « injustice « 

 » Nous n’allons pas baisser nos gardes moins encore baisser nos mains, nous allons faire des actions de grande envergure plus que celle-ci pour leurs montrer que face à l’injustice on ne peut que se rebeller » a-t-il souligné