Le président provincial du Front de Libération Nationale du Congo(FLNC), Cass Nzita Baboka prône la réouverture de la conférence nationale souveraine(CNS) afin de régler la crise politique actuelle. Il l’a déclaré lors d’un entretien eu ce mardi.

Pour cet acteur politique, le dialogue tenu par la Conférence nationale épiscopale (Cenco) n’aboutira pas à une issue favorable. Parce que, dit-il, les participants à ce forum, ne visent que leurs intérêts alors que la Conférence nationale souveraine (Cns) a plutôt visé l’intérêt de la nation.

« La meilleure solution pour sortir le pays de cette crise est la réouverture de la CNS. Le rassemblement ne pouvait résister que si Etienne Tshisekedi était en vie, puisqu’il est mort on assiste à une lutte au pouvoir. Tout le monde veut être leader. Ils se battent pour des postes, notamment pour la primature alors que ce problème devait être facilement résolu afin de permettre l’organisation des élections d’ici la fin de l’année », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que le Rassemblement étant divisé ne sera pas capable de trouver un consensus.

Cass Nzita appelle ainsi les prêtres de la CENCO à jeter l’éponge et à dire à la population qu’ils ont échoué.

« Il n’y a que le FLNC qui pousse le bouton plus loin. Tout le monde vise la primature et personne ne dit au Président Joseph Kabila de quitter le pouvoir, voilà pourquoi, nous demandons aux Congolais de nous soutenir dans cette démarche du bien être de notre pays », a conclu le président provincial de FLNC, avant d’étendre la main aux acteurs politiques de rejoindre sa formation, qui est présidée au niveau national par Elie Kapend Kanyimbu.