L’ONG américaine de droits de l’homme, Human Rights Watch appelle les bailleurs de fonds et d’autres partenaires multilatéraux de la RDC à emboîter les pas à la Belgique qui a rompu sa coopération d’État à État avec le régime de Kinshasa ou encore aux États-Unis qui ont sanctionné financièrement l' »associé financier » de Joseph Kabila, Dan Gertler, pour montrer à Joseph Kabila qu’il « y aura des vraies conséquences s’il tente de nouveau de retarder les élections ».

Justification, au cours de sa conférence de presse du 26 janvier observe l’ONG, Joseph Kabila n’a pris aucun engagement sur la tenue des élections le 23 décembre 2018 ou encore sur sa non représentation aux prochaines élections pour un troisième mandat.

« Au cours des trois dernières années, Kabila et son entourage ont recouru à des manœuvres dilatoires, l’une à la suite de l’autre, pour retarder les élections et enraciner leur pouvoir, par une répression brutale, des violences et des violations des droits humains à grande échelle, et en s’appuyant sur une corruption systématique », écrit l’organisation sur son site.

En substance, Human Rights Watch invite le Conseille de sécurité de l’ONU, l’Union européen et les États-Unis à travailler ensemble, en suivant la voie des États-Unis et de la Belgique pour des sanctions élargies aux individus les plus responsables des graves violations des droits humains commises en RDC et à ceux qui apportent un appui financier ou politique à ces tactiques répressives.