Le président de la République Démocratique du Congo a renouvelé sa volonté de voir le retrait de la MONUSCO dans son pays se faire de manière responsable et ordonné, conformément à la résolution 2556/2020 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies.

Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo l’a réaffirmé lors de son adresse à la 76ème assemblée générale de l’ONU mardi 21 septembre 2021 à New-York aux États-Unis d’Amérique.

Selon le président congolais, en application de cette résolution du Conseil de Sécurité, un Comité conjoint RDC-MONUSCO élargi à d’autres agences des Nations Unies et à la Société civile, a été constitué pour définir la stratégie et élaborer la feuille de route du retrait définitif de la MONUSCO de la République Démocratique du Congo.

« Le gouvernement de mon pays souscrit au Plan de transition pour le retrait échelonné, responsable et durable de la MONUSCO, élaboré par ce Comité conjoint en collaboration avec la société civile. Pendant la période de transition qui expire en 2024, la République Démocratique du Congo attend des Nations Unies et du Conseil de Sécurité qu’ils donnent tous les moyens nécessaires à la MONUSCO et à sa Brigade d’Intervention Rapide afin qu’elles remplissent leurs mandats et missions respectifs conformément à la résolution précitée » a soutenu le chef de l’Etat congolais.

Pour lui, il s’agit d’une stratégie qui permettra de s’assurer que les troupes déployées dans son pays ont les capacités et les moyens requis y compris la formation nécessaire répondant aux exigences de la réalité sur terrain et de la guerre asymétrique que mènent actuellement les groupes armés et les terroristes islamistes dont l’existence en RDC ne peut pas être contestée.

« En République Démocratique du Congo comme partout ailleurs au monde sans la sécurité et la paix rien de durable ne peut se construire. La sécurité et la paix sont les conditions sine qua non du progrès des nations » a-t-il insisté.

Enfin, Félix Tshisekedi a réaffirmé sa détermination de voir le peuple congolais vivre en sécurité pour sa prospérité et la construction de sa démocratie, qui selon lui, est encore fragile, d’où son engagement à en finir avec l’insécurité, les massacres et les pillages, à travers l’instauration d’une paix durable dans l’ensemble de la République Démocratique du Congo, ce qui selon lui, contribuera d’avantage à l’organisation des élections libres, transparentes, inclusives et crédibles prévues en 2023.