Ce vendredi 27 octobre s’ouvre à la Cour constitutionnelle, l’examen du contentieux de candidatures à la présidentielle du 20 décembre prochain. Elle a sept jours pour statuer le contentieux à partir des listes provisoires publiées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

En effet, les candidatures de Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi ont été constatées. D’après les requêtes, le candidat Seth Kikuni a demandé à la Cour d’invalider la candidature de Félix Tshisekedi pour défaut de qualité.

« … À l’élection présidentielle de 2018, il avait postulé et proclamé par arrêt de la Cour constitutionnelle (inattaquable) sous l’identité de Tshisekedi Tshilombo FELIX, mais à la prochaine élection présidentielle du 20 décembre 2023, il a déposé sa candidature sous une autre identité, à savoir Tshisekedi Tshilombo FELIX ANTOINE, en violation du principe de l’immutabilité du nom consacré en droit congolais », a-t-il protesté.

De l’autre côté, Junior Tshivuadi et Noël Tshiani contestent la candidature de Moise Katumbi. Ils accusent l’ancien gouverneur du Katanga de « défaut de nationalité, corruption et transfert illégal des minerais vers une autre destination ».

Pendant ce temps, des voix s’élèvent contre toute invalidité de la candidature de Moïse Katumbi. 

La balle est dans le camp de la Cour constitutionnelle qui doit examiner chaque dossier, conformément à la Constitution. 

C’est le 18 novembre prochain qu’est prévue la publication de la liste définitive de candidats à ce scrutin, soit un jour avant le début de la campagne électorale.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker