À la demande des autorités congolaises, la mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC a joué un rôle technique et scientifique dans le cadre de l’enquête sur la mort du général Delphin Kayimbi survenue le 28 février dernier.

Les propos du président de la République, Félix Tshisekedi le vendredi 6 mars au conseil des ministres étaient pourtant clairs. Le chef de l’État avait annoncé que d’après les éléments en sa possession, en ce qui concerne la mort du général Kahimbi  » il s’avère qu’il s’agit d’une mort par pendaison ». Il avait informé les membres du gouvernement, qu’il avait décidé de diligenter une enquête indépendante à l’initiative de la Monusco.

Le porte-parole Intérim de la mission onusienne en RDC, Mathias Gillmann a déclaré lundi 9 mars que la Monusco n’est pas mandatée à mener des enquêtes en RDC. Il a précisé que la Monusco apporte un soutien technique et scientifique à chaque fois que les autorités de la RDC le lui demande.

« Il est important de clarifier notre rôle dans l’enquête sur les circonstances de la mort du général Delphin Kahimbi. La Monusco n’est pas mandatée pour mener des enquêtes. Nous avons des compétences techniques et scientifiques en matière de médecine et d’analyse médicolégal. C’est dans ce domaine là que les autorités congolaises nous ont demandés un soutien que nous avons apporté conformément à ce que nous essayons de faire, déclare-t-il. « 

Selon lui, la Monusco répond toujours positivement aux demandes d’aide, d’assistance et de soutien du gouvernement congolais.

Rappelons que le général Delphin Kahimbi est mort le 28 février dernier à Kinshasa, deux jours après la suspension de ses fonctions de chef d’état-major adjoint des FARDC dans les circonstances non encore élucidées.

Kerene yala