L’état de siège en vigueur depuis le mai en Provinces du Nord-Kivu et de l’ituri, restera d’application jusqu’à l’éradication de l’insécurité, c’est ce qu’a dit le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi lors de la 76ème Assemblée Générale des Nations Unies mardi 21 septembre dernier.

Devant les hôtes des nations unies, le Président Tshisekedi a d’emblée relevé que c’est grâce à l’état de siège que des avancées importantes ont été réalisées, notamment la neutralisation de plusieurs centaines des miliciens ;
les redditions des nombreux éléments de ces groupes armés ; la récupération de plusieurs armes et munitions par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ; le démantèlement de plusieurs réseaux de trafics illicites d’armes, de munitions, de minerais ainsi que le ravitaillement des groupes armés en produits
divers.

Aussi, avec la libération des nombreux otages autrefois détenus par les Groupes armés, dont les ADF, telles sont les raisons, selon le chef de l’État, du maintien de cette mesure dans ces deux provinces.

Il a en outre indiqué que, cette stratégie polémigique, permettra de mettre la pression sur les groupes armés et leurs complices afin de bannir l’insécurité dans cette partie du pays.

« Ce résultat constitue une opportunité à capitaliser en nous mobilisant tous, communauté internationale, dirigeants et peuple congolais afin d’en finir une fois pour toute avec le cycle infernal de la violence imposé par les forces négatives qui occupent le  nord-est de la République démocratique du Congo et de consolider la paix , la sécurité et la stabilité dans la région des Grands lacs », a-t-il déclaré.


Richard Musafiri