Prendre en compte le rapport Mapping, rapport des experts concernant les violences les plus graves commises en RDC entre 1993-2003, est une piste de solution pour éradiquer la situation de guerre et du genocide qui se vivent dans l’Est de la RDC, selon le leader de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDE) et ancien candidat président aux élections 2018, Martin Fayulu Madidi.

Devant une centaine des citoyens venus de Goma, Bukavu, Kisangani, villes ayant les plus connus des cas de genocide, qui ont répondu présent à l’appel des mouvements citoyens le 02 août à la Place des évolués à Kinshasa, Martin Fayulu a demandé à la communauté internationale de s’intéresser à ce rapport, lequel a dévoilé les alentours de cette situation morose et infernale dont vivent la population de la RDC.

« Nous sommes là pour dire au secrétaire général des nations unis qu’il est temps d’établir un tribunal pénal international pour la RDC. Le combat que le Dr Mukwege est en train de mener sur l’exhumation du rapport mapping est noble. Et nous sommes là pour l’exhumation du rapport Mapping », a déclaré Martin Fayulu.

Autre objectif de ce rassemblement, exiger à la Monusco de plier ses bagages et partir à l’immédiat en RDC. Pour cet ancien candidat et la population présente à ce rassemblement, le ras-le-bol a atteint son paroxysme. La Monusco doit partir.

« Elle n’a servi à rien pendant plus de 20 ans, la population continue à se faire tuer sous leur propres yeux », ont clamé la population à l’unanimité.

Dans un mémo lu devant la foulée, les mouvements citoyens ont demandé au gouvernement à l’occurrence que la journée du 02 août soit proclamée chômée pour se souvenir du genocide en RDC.

Plusieurs témoignages ont été donnés par différentes communautés représentées, décrivant la vie de ces différentes milieux de vie dont beaucoup des villages dans l’Est de la RDC qui continuent à vivre une insécurité grandissante.