Une dizaine des journalistes de la ville de Goma ont participé ce mardi 23 mars 2021 à une séance d’atelier sur la santé sexuelle et de reproduction.

Selon le docteur Doudou Nzita, facilitateur principal de cette séance, l’objectif était de sensibiliser les journalistes pour donner de l’extension par rapport à ce qui est dit sur l’avortement sécurisé.

Au cours de cet atelier, l’intervenant est longtemps revenu sur les avortements clandestins, notamment sur les causes et les conséquences de complications post-avortement.

Pour lui, la population est appelée à connaître les dangers que court une personne qui provoque l’avortement, mais aussi les possibilités reconnu dans le protocole africain des droits de l’homme et des peuples, dit protocole de Maputo et d’en faire une vulgarisation.

« Le protocole de Maputo, adopté depuis 2021 par les pays africains dont la RDC autorisé l’avortement sécurisé. Mais de manière spécifique. C’est entre autre en cas d’agression sexuelle, de violence sexuelle, de l’inceste et au cas où la grossesse met en danger la vie de la mère et/ou du fœtus » a-t-il dit.

Lyliane Safi Sharanguza, jeune journaliste de la ville de Goma qui a pris part à cet atelier n’a pas hésité de témoigner de sa gratitude à l’organisation Amour Afrique Congo qui, au travers ces assises a songé à édifier les professionnels de la presse sur ce sujet pourtant tabou jusqu’à ces jours.

Elle rassure avoir compris toutes les matières apprises et promet de vulgariser à sa manière ledit protocole qui défend les droits des femmes en Afrique.

A noter que cet atelier avait pour thème principal « La clarification des concepts et le changement des attitudes des journalistes sur l’avortement sécurisé » s’est tenu dans les installations de cette organisation en ville de Goma.