Le thème « Zéro paludisme : investir, innover, mettre en œuvre » a fait l’objet du rapport publié ce mardi 25 avril, par l’Organisation mondiale de la santé à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme.

Selon l’OMS, 247 millions de personnes ont été diagnostiquées comme souffrant du paludisme en 2021, ce qui a entraîné 619 000 décès dans le monde. Il est constaté que 95 % de ces cas ont été enregistrés dans la région africaine, selon le rapport 2022 de l’OMS.

Ce rapport souligne que l’écart d’investissement dans la lutte contre le paludisme s’est creusé au cours des trois dernières années. Il était de 2,6 milliards de dollars US en 2019, de 3,5 milliards de dollars US en 2020 et de 3,8 milliards de dollars US en 2021.

Pour lutter contre ce problème, l’OMS souligne l’importance d’une utilisation plus efficace des fonds disponibles. Elle suggère d’orienter les financements vers les personnes vulnérables qui rencontrent des difficultés d’accès aux services et qui sont les plus touchées par les maladies.

Dans ce même rapport, l’agence mondiale exhorte les pays et les partenaires les plus touchés par le paludisme à mettre en œuvre les outils et les stratégies recommandés pour les personnes à risque. L’une de ces stratégies est l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide.

Selon le rapport, l’Organisation mondiale de la santé mettra l’accent sur les stratégies de mise en œuvre et sur la nécessité d’atteindre les populations marginalisées dans le cadre de sa campagne pour la Journée mondiale de lutte contre le paludisme de cette année.

Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a déclaré que le paludisme reste la première cause de maladie et de décès en RDC et qu’il contribue de manière significative à la pauvreté.

Les rapports montrent qu’en 2022, 27 296 419 cas de paludisme ont été enregistrés, dont plus de la moitié chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. En outre, 24 880 décès ont été enregistrés, la majorité d’entre eux sont des enfants de moins de cinq ans.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker