Le président de l’Union pour la nation congolaise Vital Kamerhe s’est rendu mardi 22 février au siège de la CENI mardi 22 février pour s’enquérir de la réalité : « machine à voter » qui fait couler beaucoup d’encres et de salive depuis son adoption pour les prochaines élections à la place des bulletins de vote en dur utilisés aux élections de 2006 et 2011.

Vital Kamerhe l’a palpée du doigt et s’est livré à l’exercice de simulation de vote pour se faire une idée de ce à quoi seront soumis les électeurs le moment venu. Mais, « Malgré les démonstrations du président de la CENI, tout en laissant les discussions continuer ?, nous continuons de croire qu’il ne faut pas utiliser la machine à voter », a déclaré le président national de l’UNC.

Avec cette machine, la nation congolaise court un « grand risque » de sombrer une fois de plus dans une crise postélectorale que pourront engendrer les contestations des résultats. « Pour l’amour de la nation », le président de la CENI ne doit pas  » se lier par un engagement quelconque ou la peur. Il faut sauver la nation et aller de l’avant », a-t-il recommandé.

Ces recommandations, c’est parce que l’UNC ne trouve pas opportun l’utilisation de cette machine à voter. « Nous avons dit au président de la CENI que nous, UNC, ne sommes pas encore convaincus. Utiliser cette machine peut créer beaucoup de problèmes », considère Vital Kamerhe.