Des dégâts humains ont été enregistrés ce mercredi 07 avril 2021, lors des manifestations contre le passage des engins de la Monusco, de l’Ouganda vers la République démocratique du Congo, au poste frontalier de Kasindi, au Nord-Kivu.

Les sources concordantes indiquent que dès 9 heures de ce mercredi, les écoles ont renvoyé les écoliers en famille.
Un important dispositif des militaires FARDC bien équipés au carré douanier et à certains coins chauds de la cité a créé une psychose dans le chef des habitants, qui ont aussitôt fermé leurs commerce, ce qui paralysé toutes les activités.

Des jeunes mécontents de l’inaction des soldats de Nations-Unies face à l’insécurité dans la région de Beni, ont placé des barricades sur la route nationale n°4, pour s’opposer à la traversée des engins de la Monusco de l’Ouganda vers la RDC. Les FARDC ont tiré à balle réelle pour effrayer le passage à ces engins.

Le conseil local de la jeunesse qui déplore cet acte qui a fait des dégâts humains.

« Le deuxième blessé vient de perdre la vie. Nous regrettons le fait que l’armée congolaise ne travaille pas selon la volonté de la population. Lorsqu’elle tire sur les gens, ça signifie qu’elle ne sait pas réellement ce que demande le peuple. Nous ne voulons plus de la Monusco. Si vraiment le président Félix Tshisekedi, comme nous l’avons connu depuis lors dans sa parole disant que « le peuple d’abord », toute la population ne veut plus de la Monusco. Nous attendons qu’il donne l’ultimatum de 24 heures à la Monusco, pour qu’elle quitte le territoire national », a déclaré Jackson Muhiwa, président du conseil local de la jeunesse à Kasindi.

La société civile forces vives de Basongora par le biais de son rapporteur déplore également l’attitude de gouvernement congolais, qui continue à accepter que la Monusco continue de rester sur le sol congolais, contre la volonté du peuple.

Kasereka Kathavira
« Cette insensibilité de l’insécurité à Beni, nous prouve à suffisance qu’il y a des
complices dans ce gouvernement et dans nos forces armées », a dit Kasereka Kathavira

Et d’ajouter : « Nous continuons avec notre grève et nous sommes obligés de nous prendre à charge ».

Rappelons foyers de tension étaient encore visibles dans certains endroits de la cité jusque dans la soirée.