Le ministre de la santé publique, hygiène et prévention Jean-Jacques Mbungani a ouvert ce mercredi 6 octobre les travaux du 5ème congrès Ordinaire de l’Ordre des Pharmaciens de la République Démocratique du Congo.

Ces assises rentrent dans l’objectif de réfléchir sur comment renforcer le contrôle dans le secteur pharmaceutique et les capacités des pharmaciens en vue de garantir une prise en charge efficiente avec des médicaments certifiés pour assurer les soins de santé de qualité à la population.

La corporation professionnelle a à l’occasion dégagé des pistes de solutions qui vont donner une nouvelle image du secteur pharmaceutique en RDC.

Il a été aussi une occasion de revenir sur l’applicabilité des revendications soulevées dans le dernier mémorandum adressé au Chef de l’Etat et au cabinet du Ministère de tutelle, constituant le socle de ces assises qui réunissent pendant 4 jours plusieurs personnalités venues du monde scientifiques, politiques et
économiques.

Il s’agit de l’assainissement du secteur pharmaceutique conformément aux lois et règlements dont la signature de l’arrêté Ministériel portant publication des actes pharmaceutiques réservés aux seuls pharmaciens ; la modification du décret Mozito sur le petit commerce qui place l’Officine ainsi que le cabinet du pharmacien comme petit commerce pouvant être exploité par tout le monde et même les étrangers.

Au final, l’autorité sanitaire a annoncé aux participants que la création du laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et des denrées alimentaires, qui fait partie des préoccupations de l’ordre, a déjà trouvé solution.