Comme cela a été annoncé le week-end dernier, le mouvement de grève décrété par le Syndicat national des médecins (SYNAMED), a été largement observé ce lundi 12 juillet, dans plusieurs hôpitaux publics.

Le même constat a été fait à l’hôpital générale de référence Kinshasa, (ex Mama YEMO). Ici le climat de travail est plutôt calme. Dès l’entrée, l’on peut remarquer devant le pavillon de service des Urgences et tout au long du couloir, le personnel soignant en nombre réduit.

« La grève est bel et bien observée, certains de nos supérieurs ne sont même pas présents. Nous sommes contraints d’y être pour notre formation, je ne peux pas sécher le stage, ce qui risque d’avoir de répercussions sur mon apprentissage », a déclaré un médecin stagiaire, rencontré sur le lieu.

L’autre constat c’est que, les infirmiers eux, travaillent normalement.  » La grève ne concerne que les médecins, de notre côté on traite des personnes malades qui sont internées à l’hôpital et celles dont le traitement a été programmé au préalable, avant la grève », explique de son côté une infirmière, avant d’ajouter : « il n’y a que 2 médecins sur les 40 programmés au service d’Urgences ».

Du coté des patients, l’on ne sait à quel saint se vouer. L’un d’eux a affirmé que les médecins ne sont pas disponibles.
 » Je devrais me faire consulter mais malheureusement ce n’est pas possible, le médecin n’est pas disponible ».

Rappelons que, le mouvement de grève a été annoncé par les médecins réunis au sein du SYNAMED, qui réclament des arriérés de salaires et l’amélioration de leurs honoraires à la hauteur des services rendus.

Zanga Ryu’Zaki et Rosette Osaka(Stagiaire IFASIC)