Paraitre à son avantage, c’est le désir de plusieurs congolais en général et d’un grand nombre des Kinois en particulier. Quelque soit la classe sociale, tous aspirent au « bon chic, bon genre ». Si les aisés s’approprient des grandes marques d’habits, chaussures et divers dans les magasins et boutiques de luxes, les modestes, eux, recourent à des habits de seconde mains, vendus comme des petits pains dans les marchés de Kinshasa.

À Gambela, un centre de négoce très populaire situé dans la commune de Kasa-Vubu à Kinshasa, réputé comme grand temple de friperie. Certains Kinois rencontrer par Kinshasatimes.net, ont loué la qualité et le prix moins cher des habits qu’ils appellent «Tombola ».

« J’aime les habits dit de Tombola parce qu’ils sont de bonne qualité, et c’est difficile de trouver le même habit chez plusieurs personnes, contrairement aux habits de nouveauté » affirme Mme Antoinette, vendeuse des épices au marché Gambela.

Selon M. Benoît, taximan et père de famille : « La dégradation de la situation économique du pays est à la base de ce fait. L’argent est devenu tellement difficile dans notre pays. Je fais recours aux articles de la friperie parce qu’ils sont moins coûteux. J’en ai plein dans ma valise ».

Vendeuse de son état, Mme Eulalie, vêtue en robe issue de sa friperie, donne le conseil pratique avant le port de ces vêtements
« Les habits de tombola sont destinés à usage mixte. Mais ils sont beaucoup plus utilisés par nous les femmes parce que naturellement, nous aimons paraitre très belle. Avant de porter des vêtements de friperie, il faut toujours bien les nettoyer et le repasser » dit-elle.

Ces chemises, pantalons, chaussures, ceintures et accessoires de la sape, d’une part et les draps de lit, les rideaux et même des jouets pour enfant, d’autre part, souligne cette vendeuse, proviennent, des Etats Unis d’Amérique, du Canada et de certains pays d’Europe.

Kevianna Mayombo (stagiaire)