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L’avocat de Chérubin Okende dépose une plainte en Belgique  contre  Christian Ndaywel, le chef des renseignements militaires 

Alexis Deswaef, l’avocat en Belgique de la famille de Chérubin Okende, a déposé, mercredi 8 novembre, une plainte pénale contre le général-major Christian Ndaywel, le chef des renseignements militaires, l’ex-Demiap. Selon l’avocat, il peut être jugé en Belgique car il est de nationalité belge.  « Nous sommes en présence d’un ressortissant belge suspecté d’avoir commis […]

Alexis Deswaef, l’avocat en Belgique de la famille de Chérubin Okende, a déposé, mercredi 8 novembre, une plainte pénale contre le général-major Christian Ndaywel, le chef des renseignements militaires, l’ex-Demiap. Selon l’avocat, il peut être jugé en Belgique car il est de nationalité belge.

 « Nous sommes en présence d’un ressortissant belge suspecté d’avoir commis soit comme auteur, co-auteur, complice ou commanditaire, un crime grave », a-t-il affirmé. 

Il ajoute que le général-major Christian Ndaywel  et les renseignements militaires sont pointés par une note de l’ANR comme ayant un rôle important dans l’enlèvement, les mauvais traitements, la torture et la mort, l’assassinat de Chérubin Okende. 

« Il se fait que le général-major Ndaywel, après enquête, on a découvert qu’il avait la nationalité belge. On sait que la nationalité congolaise est unique et pas cumulable. Donc, nous sommes en présence d’un ressortissant belge suspecté d’avoir commis soit comme auteur, co-auteur, complice ou commanditaire, un crime grave dans un contexte de guerre que connaît le Congo et donc dans le cadre de crimes de droit international humanitaire, crimes de guerre ou crimes contre l’humanité, un fait grave qui peut être un fait unique, un assassinat, des faits de torture pour lesquels les juridictions belges sont compétentes parce que justement la personnalité active, l’auteur présumé du crime a la nationalité belge », conclut-il. 

Le 13 juillet dernier, Chérubin Okende Senga, porte-parole d’Ensemble, le parti de Moïse Katumbi, et député de la Lukunga (Kinshasa) était découvert mort dans son véhicule abandonné sur l’avenue des Poids Lourds.

La veille, il avait répondu à une convocation du procureur de la République et, ayant laissé partir son chauffeur, il avait traversé à pied le parking situé devant la Cour constitutionnelle, ne devant y déposer qu’une correspondance. Après avoir rejoint son véhicule, il aurait ensuite été enlevé par des membres des renseignements militaires.

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