D’une mélodie agréable, une danse particulière, la rumba congolaise s’est tapée depuis la nuit de temps la part de lion dans la réputation de l’arsenal des activités culturelles congolaises. Au cours de la cérémonie de la création, mardi 31 août, de l’édition zéro du Festival panafricain de Kinshasa (FESPAKIN) le professeur Ntumba Luaba,Coordonnateur du panel chargé d’accompagner la mandature de la République Démocratique du Congo (RDC) à la tête de l’Union Africaine (U.A) a vanté les mérités de la Rumba congolaise.

«En RDC, tout commence et se termine par la rumba.nous ne pouvons pas réaliser le FESPAKIN sans l’inscrire dans la dynamique de la Rumba.
La Rumba n’est pas seulement une musique,elle n’est pas qu’une danse,la Rumba congolaise est un état d’esprit,la Rumba congolaise est une passion de la vie » a-t-il déclaré dans son intervention.

Pour le responsable du panel chargé d’accompagner la mandature de la République démocratique du Congo à l’union Africaine, Rumba congolaise mérite bien sa place d’être inscrite au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO.

 » Devenu Rumba congolaise de part une déformation phonétique, elle demeure le seul lien spirituel et mystique entre les enfants arraché du ventre du continent de la mère Afrique  » a-t-on appris.

Le FESPAKIN se veut comme un espace de création artistique liant le spectacle vivant (musique, danse, théâtre) aux arts plastiques, à la photographie, à l’artisanat, à l’art culinaire, au modélisme sans oublier les savoirs innovants relevant de la science ancestrale comme la pharmacopée.

Le FESPAKIN, c’est aussi une plateforme d’accompagnement des artistes dont le programme répond à la diversité des expressions culturelles africaines.

Plusieurs personnalités ont pris part à cette activité notamment, Catherine Kathungu Furaha, ministre de la culture, arts et patrimoines qui a ouvert cette édition zéro FESPAKIN,laquelle édition a été marquée par la non organisation des activités de grande envergure pour cause de la pandémie de Covid-19,

Patrick Muyaya de la communication et des médias, Yvette Tabu Inangoy, commissaire générale en charge de la culture, arts, média, communication et nouvelles technologies de la ville de Kinshasa.