LeM17, cette formation politique centriste, prône la réforme de l’Etat congolais afin de tirer le pays de la crise politique, de l’impunité et de la corruption, qui le rongent depuis quelques années.

« Je suis Kabiliste (Ndlr : de Mzee Laurent Désiré kabila)  et je ne l’ai jamais nié. Le problème aujourd’hui est que depuis que le M17 est créé, nous ne cessons de dénoncer des antivaleurs, qui sont revenus avec une force incroyables. Les mêmes antivaleurs que Mzee a combattues contre le régime de  Mobutu, sont revenues. Il y a la corruption, l’impunité au sommet de l’Etat. Je ne suis pas là  pour donner des leçons de morale. Mais ce sont des faits que nous dénonçons (…) Je ne suis pasjuge, c’est au peuple de juger si le Président de la République est sur les traces de Mzee ou pas. Moi, j’ai toujours dit que les antivaleurs sont revenues et lui-même le Président de la République, dans l’un de ses discours, a reconnu le fait », a indiqué  Augustin Kikukama sur les antennes de Siloe Tv.

Le président du M17 s’étonne que les portes de prisons, dont le chef de l’Etat avait parlées, ne soient grandement ouvertes qu’à l’opposition qu’aux mandataires de l’Etat. Pourtant, affirme-t-il ; «  C’est chaque jours qu’on lit dans la presse qu’il y a eu détournement… Ce n’est pas à nous de juger. Nous  le constatons et le dénonçons, maintenant, il n’appartient pas à moi, Kikukama de dire que Kabila  n’est pas sur les pas de Mzee, mais encore que Joseph Kabila n’est pas Mzee Laurent-Désiré Kabila.  Donc,  ce sont  deux administrations différentes ».