« Nous devons pas accepter que la décision du président de la République de gracier notre grand frère Modeste Makabuza soit remis en cause par des gens, acteurs de droit de l’homme soient ils« , c’est en tout cas ce qu’affirme monsieur Patrick Mundeke, l’un des notables de la ville de Goma.

Il l’a dit ce jeudi 14 janvier 2021, en réaction des propos tenus par Georges Kapiamba président national de l’association congolaise pour l’accès à la justice ACAJ, le lendemain de l’annonce de la libération du directeur général de la Société congolaise des constructions SOCOC, Mode Makabuza, par grâce présidentielle.

Pour ce notable de la ville volcanique, certains défenseurs des droits humains ont décollé en critiquant la décision du chef de l’état qui a agit par la grâce présidentielle pour la libération des accusés dans l’affaire de l’assassinat de mzee Laurent Désiré Kabila, mais également des deux directeurs généraux, condamnés dans l’affaire 100 jours.

Patrick Mundeke dit être sidéré par ces responsables des associations de défense des droits de l’homme, et affirme que cetge façon de faire n’est même pas une manière de respecter, ni de faire respecter la décision et la personne du président de la République.

Par ailleurs, il remercie le chef de l’état pour avoir reconnu le travail abattu par l’homme d’affaires Modeste Makabuza, dit Mode sur toute l’étendue de la province, en l’inscrivant sur la liste des personnes ayant bénéficié de la grâce présidentielle.

« C’est vraiment inconcevable que quelqu’un comme Georges Kapiamba puisse considéré certains criminels bien connus dans ce pays, sont plus saint que le grand frère Mode Makabuza » a-t-il dit d’un ton surprenant.

En outre, il appelle toutes ces organisations de défense de droits de l’homme à se concentrer sur des violations qui se passent à Beni et partou au pays au lieu de rester à Kinshasa et étouffer les gens impliqués dans le développement du pays.

Il sied de rappeler que, quelques heures seulement après l’annonce de la grâce présidentielle dont serait bénéficiaire Modeste Makabuza, l’ACAJ de Georges Kapiamba était monté au créneau en criant à la violation de l’état de droit prôné par le chef de l’état.
Pour l’ACAJ, quelqu’un qui a été condamné pour détournement et corruption ne peut pas bénéficier de la grâce présidentielle.