Les activités scolaires sont à l’arrêt depuis le début des manifestants contre les forces onusiennes dans la commune d’Oicha, en ville de Beni, en province du Nord-Kivu.

Et ce, depuis l’appel des forces vives et mouvements citoyens de Beni, d’observer une série des journées ville morte pour exiger le départ de la Monusco. Une décision qui a été largement suivie dans plusieurs entités de la province et transformée en violences, dans d’autres.

Intéressée par cette situation, la société civile de cette entité hausse le ton et appelle à la reprise imminente des cours pour sauver l’éducation des enfants.

Philippe Bonne-Année, président de la société civile d’Oicha appelle les parents à envoyer les élèves à l’école pour éviter qu’ils n’adhèrent pas dans des organisations inciviques.

Par ailleurs, il appelle les parents à prodiguer des sages conseils à leurs enfants. Il déplore le fait que ce sont les jeunes élèves qui, lors des manifestations détruisent les salles de classe et autres biens publics.

De l’autre côté, le Syndicat des enseignants congolais, SYECO Beni estime que, le temps perdu ne sera pas récupéré. Pour Pascal Bulemo, secrétaire permanent du SYECO les enseignants arrivent à l’école mais les enfants ne se présentent pas aux cours.

Rappelons qu’il était prévu 10 jours de ville morte, jusqu’à obtenir le départ de la Monusco. Une décision qui a été levée de suite de plusieurs dérapages qui ont suivi cette annonce.