La pression hier dimanche 1er août, des assaillants non autrement identifiés, devant la résidence du cardinal Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa, ainsi que la profanation des paroisses catholiques au Kasaï Oriental, continue à susciter indignation et consternation, au sein de l’opinion congolaise.

Les opérateurs politiques, ceux de la société civile continuent à lever le ton, pour condamner, ce qu’ils appellent sacrilèges.

Moïse Katumbi, président du parti politique Ensemble pour la République est de ceux-là. Il a, via son compte Twitter, condamné avec fermeté et appelé à la fin de l’intolérance en RDC.

« Je condamne avec la plus grande fermeté les profanations des églises au Kasaï, ainsi que les pressions exercées devant la résidence de Monseigneur Fridolin Ambongo. Jamais pareils actes sacrilèges ne s’étaient produits avec une telle intensité en RDC. Il faut mettre fin à l’intolérance », a écrit l’ancien gouverneur du Katanga. 

Depuis un certain temps, les critiques des évêques catholiques du Congo à l’action du régime actuellement au pouvoir en République démocratique du Congo ne sont les bienvenues chez certains militants et cadres du parti au pouvoir. Des personnalités de l’Église catholique sont la cible d’ injures de la part des individus sans scrupule. 

Giscard Havril