Un mouvement de déplacement des populations s’observe depuis la nuit du dimanche 19 à ce lundi 20 juillet 2020 dans la cité de pinga en territoire de Walikale dans la province du Nord-Kivu.

Plus de 700 familles ont abandonnés leurs habitations fuiyant ainsi les affrontements entre deux factions de la milice NDC-RENOVÉ, dont l’aile Guidon Shimiray et l’aile Gilbert Bwira Shuo qui ont repris les combats depuis la nuit de ce dimanche 19 juillet pour le contrôle du quartier général de ce mouvement à Pinga.
Selon la société civile du territoire de Walikale qui s’est confiée à Kinshasatimes.cd , un afflux des déplacés s’est fait observé dans la cité , ces habitants dont des enfants, des femmes ainsi que des personnes de troisième âge ont tous vidé leurs habitations. Et ont pris pour refuge l’hôpital général de référence de Pinga.

Cette structure citoyenne fait savoir que parmis ces déplacés certains sont venus de la localité de Bushimo en territoire de Masisi et d’autres dans les alentours de la cité de pinga dont certains auraient même emprunté le chemin de la forêt craignant les exactions des groupes armés.

« Certes c’est en date du 09 juillet 2020 que l’on a commencé a assister à un déplacement massif des populations après la scission qui s’est déclaré au sein du NDC-RENOVÉ qui a suscité des troubles entre les deux factions, Ce mouvement s’est alors accentué depuis ce dimanche où des familles ont préféré abandonner leurs habitations pour se réfugier les un à l’hôpital et les autres dans la forêt. Mais jusqu’à présent leur condition de vie reste déplorable car ils n’ont aucune assistance humanitaire, ils passent la nuit à la belle étoile avec toutes les possibilités d’attraper certaines maladies. C’est pourquoi nous appelons les organisations humanitaires de venir en aide à cette population qui traverse un moment difficile » a fait savoir Fiston Misona, Président de la société civile en territoire de Walikale.

A l’en croire,une Psychose règne actuellement dans le chef de la population qui vit dans des conditions déplorables avec toutes les possibilités d’attraper des maladies car exposés à la merci des intempéries.

Cette structure appelle les deux parties en conflit au cesser le feu et interpelle les leaders communautaires et le gouvernement à intervenir le plus vite afin de sauver les vies.

La Société civile lance un cris d’alarme au gouvernement de tout faire afin de prendre en priorité la protection de cette population.