Le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi est arrivé à Lubumbashi la soirée du mercredi 13 mai 2021 en provenance de Kampala en Ouganda.

A son arrivée, Félix Tshisekedi a tenu un meeting devant une foule venue pour la circonstance.

Devant ces administrés, le président de la République s’est montré déterminé à ramener la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo en proie à l’insécurité depuis plusieurs années.

Pour lui, aucun congolais digne de ce nom ne peut apprécier ce qui est vécu par ces compatriotes de l’Est, d’où son interpellation envers toutes les couches à s’approprier la lutte pour le retour de la paix dans cette partie du pays.

Partant des informations qui polluent la toile, évoquant l’appartenance des Gouverneurs militaires récemment nommés dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu à des anciens groupes rebelles, Félix Tshisekedi n’a pas manqué des mots pour dénoncer cette stratégie qui selon lui vise à voir le sang continué à couler dans cette partie du pays.

 » Vous avez vu ces gens écrire chaque jour. Ils ont beaucoup parlé sur les morts de l’Est, oh voilà on tue à l’Est. Ils ont même parlé de 12 000 000 voir 20 000 000 des morts. Mais dès que j’ai arrêté la décision de nommer des Gouverneurs militaires dans les 2 provinces, les sorciers sont revenus dire que non voilà ce sont des rebelles qui ont commis des violences. Mais depuis qu’ils étaient là entrain d’exercer d’autres fonctions avant de devenir Gouverneurs, donc ils n’étaient plus rebelles ? » s’est demandé Félix Tshisekedi avant de poursuivre  » Ces sorciers sont venus encore dire que ces militaires ne doivent pas travailler, c’est seulement drôle.

Et au président congolais de conclure  » Donc le sang qui coule leurs profite. Moi j’ai bouché mes oreilles, je n’entendrai plus ces histoires. Ces Gouverneurs sont des compatriotes, des congolais, ils vont travailler pour les congolais. Nous n’allons plus suivre les manipulations des sorciers. Ces sorciers qui ont toujours voulu voir le sang des congolais coulé »

Il faut dire que ce discours du chef de l’État congolais intervient après que plusieurs voix visiblement des organisations internationales de l’Occident se sont levées pour dénoncer la nomination par celui-ci des Gouverneurs militaires à la tête de deux provinces de l’Est en proie à l’insécurité.

Ces dénonciations ont été plusieurs fois relayées par des médias occidentaux, critiquant la décision du président congolais qui pourtant dit vouloir mettre fin à l’insécurité dans la partie Est de son pays.