Dans quatre jours, soit du 10 au 14 novembre, au moins trois enfants déplacés ont été lâchement tués par des bandits dans leurs camps de déplacés dans le territoire de Nyiragongo.

Une alerte lancée par Bosenibamwe Muzungu Jean-Étienne, membre de l’organisation ACADEPA, une structure de la société civile. Tour en ajoutant aussi que plusieurs boutiques et kiosques ont été cambriolés par des hommes en armes, celui-ci condamne cette situation et appelle les autorités à assurer la sécurité des déplacés.

« D’abord, c’est une fillette déplacée a été fusillée dans le village de Rukoko en groupement de Munugi près de l’église CBCA au tour de 19h. Dimanche 12 novembre, deux autres enfants déplacés qui jouaient dans le camp de Bassin du Congo étaient tous assassinés par un présumé Muzalendo en état d’ivresse en plein jour » a-t-il dit.

Il fait savoir en outre que la population de ce coin du territoire de Nyiragongo n’est pas aussi épargnée. Des maisons des paisibles habitants sont toujours la cible de ces assaillants dont l’identité n’est toujours pas connue.

Le territoire de Nyiragongo dans la province du Nord Kivu est la zone comptant plus de déplacés sur toute l’étendue du pays. Au moins plus de 4.500 autres personnes ont été obligées de quitter leurs villages pour s’installer dans les camps de déplacés à Nyiragongo, fuyant la guerre entre les M23 et les FARDC coalisés aux jeunes patriotes Wazalendo. Ceux-ci viennent s’ajouter à plus de 100.000 autres déplacés se trouvant dans des camps depuis le début des affrontements entre les belligérants.