La modernisation de l’Administration Publique passe aussi par la retraite des agents, a indiqué le vice-Premier ministre, ministre de la Fonction Publique Jean-Pierre Lihau.
Il l’a dit lundi 23 mai dernier, au cours du lancement du processus d’identification biométrique des agents certifiés réguliers des services centraux dans le fichier de référence de l’Administration Publique.
A l’en croire, pour la mise en place d’une administration publique efficace, intègre, moderne au service du citoyen, il faut envoyer près de 350.000 agents en retraite.
Aussi, Jean-Pierre Lihau a soulevé qu’il faut maîtriser les effectifs en rationalisant les recrutements avec une considération préalable des vacances des postes, a-t-on appris du service de communication de la Primature.
Le Premier ministre Sama Lukonde qui a présidé cette cérémonie a remis symboliquement la carte d’identification à deux Secrétaires généraux de l’Administration Publique, ce, avant de visiter les bureaux des services d’identification biométrique des agents.
Modernisation de la Fonction Publique : Jean-Pierre Lihau note la nécessité de retraiter près de 350.000 agents
Kinshasa: Un accident routier sur poids lourds donne la mort à 6 personnes
Le drame a eu lieu ce mardi 24 mai sur l’avenue des poids lourds, au quartier Kingabwa, dans la commune de Limete.
Selon les témoins, un véhicule remorque appartenant à une entreprise chinoise qui transportait des caillasses est allé heurté la station-service, située non loin de Kingabwa Uzam. Le conducteur du gros véhicule a fini sa course dans les maisons du parage, ont-ils indiqué.
Ces derniers ont ajouté que de nombreux corps étaient encore sous les décombres et que le bilan allait s’alourdir d’un moment à l’autre.
Giscard Havril
Chancel Mbemba et le FC Porto, s’offrent le doublé cette saison
Après avoir remporté le championnat portugais, le FC Porto s’est offert dimanche dans la soirée le titre de champion de la Coupe du Portugal.
L’international congolais titularisé lors de cette rencontre et ses coéquipiers ont battu sur le score de 3-1 la formation de Tondela.
Cette victoire confirme la pleine forme du club portugais et du défenseur central congolais qui a disputé 42 matchs avec son équipe cette saison et a marqué deux buts.
Hydrocarbures : Les blocs pétroliers de la RDC mis en appel d’offres
Didier Didier Budimbu a présenté les différents blocs pétroliers de la République démocratique du Congo mis en appels d’offres en vue de redresser la situation du carburant sur les marchés.
Il l’a dévoilé lundi 23 mai 2022 lors du journal Afrique sur TV5. Pour Didier Budimbu, ces appels d’offres visent à offrir à la RDC l’opportunité de devenir le géant des hydrocarbures en Afrique, avec une estimation de 600 mille milliards de dollars.
« 95,5 des blocs pétroliers à exploiter, l’attribution de ces blocs pétroliers fera de la RDC le deuxième pays producteur du pétrole en Afrique», a-t-il affirmé.
À la question de savoir, quelles seront les retombées socioéconomique pour le pays et plus particulièrement pour les congolais, le ministre des Hydrocarbures a rassuré que la population va se retrouver derrière ces potentiels pétroliers.
Il convient de signaler que, cet appel d’offre ne concerne pas seulement que le pays africain, mais tend à toucher la sphère internationale.
RDC : Le Gouvernement déterminé à moderniser la Fonction Publique
La modernisation de la Fonction publique étant l’un des souhaits émis par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi. Le gouvernement congolais s’engage mordicus à le concrétiser.
C’est ce qu’a soutenu le Premier ministre Sama Lukonde lundi dernier, lors de la cérémonie de lancement du processus d’identification biométrique des agents certifiés et réguliers des services centraux dans le fichier de référence de l’Administration Publique (FAP).
Occasion pour lui de féliciter tous les agents qui ont participé à ce travail, qui selon lui, demande l’adhésion de tous pour que les objectifs poursuivis soient atteints.
« Comme vous le savez, la Fonction Publique a été élevée selon la volonté de son Excellence, monsieur le Président de la République en Vice-Primature et le Vice-Premier Ministre de la Fonction Publique l’a mentionné. Mais nous avons voulu lui donner une autre mission plus précise, notamment celle de la modernisation de la Fonction publique. Et comment parler de modernisation si on ne parle pas de numérisation, si on ne parle pas de digitalisation ? Et donc, ici une matérialisation de ce vœu tel qu’inscrit dans notre programme du Gouvernement », a-t-il dit.
Bien plus, saluant l’implication du vice-Premier ministre, Ministre de la Fonction publique pour cette matérialisation, Sama Lukonde a rassuré que cette opération va se poursuivre sur l’ensemble du territoire national.
« Ce travail qui devra se poursuivre en provinces, pour être finalisé va permettre une meilleure gestion, comme cela a été annoncé, de notre Administration Publique. Ne l’oublions pas, toute la structure de l’Etat repose sur vous. C’est vous la sève de cet arbre qui est l’administration de la République démocratique du Congo », a-t-il poursuivi.
Et de conclure « Nous devons nous appuyer sur vous, non seulement de vos conditions mais surtout de votre gestion. Et par-delà bien-sûr, comme vous le savez dans tout le processus de numérisation et de digitalisation, il y aura au bout du compte de ce numéro unique, cet identifiant unique, cette mutualisation que nous voulons. Donc ici je voudrais encore féliciter le travail qui a été fait, encourager qu’il puisse se poursuivre et finalement, être bouclé. Cela permettra aussi de faire des épargnes au pays au moment où nous sommes à l’ère où nous nous battons pour la maximisation de nos recettes ».
Nyiragongo : Les éléments de l’armée rwandaise en fuite après l’attaque des FARDC
Des armes et munitions de guerre aux côtés des uniformes de l’armée rwandaise portant mention « RDF » (Rwanda Défense Forces) ont été abandonnés à Buhumba dans le territoire de Nyiragongo, en province du Nord-Kivu l’avant-midi de ce 24 mai 2022.
L’armée rwandaise a décidé d’attaquer la RDC sans passer par le dos de la cuillère cette fois, en représailles de quelques bombes qui, selon le ministère rwandais de la défense sont tombées sur son territoire une journée avant.
Depuis 3 heures du matin, au-moins 15 bombes sont tombées sur le territoire de Nyiragongo, tirées par l’armée rwandaise.
Pendant ce temps, le régime de Kinshasa reste muet quant à cette démonstration de force de la part du Rwanda.
Pour rappel, les éléments des FARDC déployés au front à Rutshuru avaient mis la main sur deux militaires rwandais qui avaient donné leur matricule et leur camp de provenance, avant que le régime de Kinshasa ne nie le fait.
Forum de réconciliation entre katangais: les jeunes appelés à suivre les engagements pris
Il s’est tenu du 17 au 22 mai 2022 à Lubumbashi, le forum de réconciliation et de l’unité entre les filles et fils du katanga.
De ce forum, plusieurs engagements et recommandations ont été pris dans le cadre de consolider l’alliance entre les katangais.
Au total, 14 engagements pris dont le tout dernier stipule l’encadrement des jeunes ainsi que le renforcement de leurs capacités de manière efficiente pour assurer la relève.
Pour ce faire, les jeunes katangais, plus nombreux que les vieux ont été conviés à en faire le suivi. « A tous les jeunes ici, plus nombreux que nous les vieux, nos futurs remplaçant d’en faire le suivi », a-t-on appelé.
Notons que les filles et fils du Katanga se sont aussi convenus sur l’avènement rapide du fédéralisme et la fin des hostilités de la milice Bakata Katanga.
Giscard Havril
Journée internationale de l’élimination de la fistule obstétricale: HEAL Africa a opéré 331 cas en 2021
Ces chiffres ont été révélés ce lundi 23 mai 2022, au cours d’une activité organisée à l’hôpital HEAL Africa de Goma, dans le cadre de la journée internationale de l’élimination de la fistule obstétricale. De ces chiffres, 77 cas ont été opérés dans la ville de Goma et 254 autres en dehors de la ville.
Selon le Docteur Barthélémy Aksanti, médecin gynécologue obstétricien dans cet hôpital de renommée en ville de Goma, il est actuellement difficile de déterminer le taux exacte de cette maladie au niveau de la République démocratique du Congo (RDC), mais au niveau de l’Afrique et de l’Asie du Sud-Est, où plus de 130.000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année, avec une estimation au niveau mondial de plus au moins 2 millions.
Il précise en outre, que la fistule obstétricale est une maladie grave en forme de plaies dangereuses, survenant lors de l’accouchement.
Elle est aussi causé par les ruptures utérines, le viol, les opérations destructives, le cancer du col, les césariennes pour ne citer que ces maladies.
Et de préciser que, les femmes qui souffrent de cette pathologie sont le plus souvent victimes d’un écartement et d’une discrimination au niveau de la société, de suite des différentes manifestations de celles-ci.
La maladie de la fistule obstétricale se manifeste par les fuites permanentes et incontrôlées des urines au niveau du vagin, le passage incontrôlé des selles par voie vaginale mais aussi une mauvaise odeur d’urines, des symptômes qui, souvent sont à la base de discrimination des patientes.
Au cours de cette activité organisée conjointement par HEAL Africa, Engender Health et le Programme national de la reproduction, certaines survivantes ont donné leur témoignage et ont remercié l’hôpital, pour le traitement et la prise en charge holistique dont elles sont bénéficiaires. Après traitement, ces femmes ont fait savoir que cette maladie n’est pas de la sorcellerie, comme d’aucun peuvent le penser dans la communauté.
Pour clore son mot, le docteur Barthélémy Aksanti a rassuré que cette maladie est curable et qu’il est possible de prévenir sa contamination.
Signalons que les survivantes de cette maladie, bénéficient des formations aux métiers, de la part de HEAL Africa, à même de les aider à crée des activités génératrices des recettes et une enveloppe leur est offerte pour leur intégration dans leurs communautés respectives.
EXETAT 2022: Héritier Watanabe passe les épreuves préliminaires aux côtés des autres finalistes de Kinshasa
Aux côtés de ses collègues finalistes, l’artiste musicien Hériter Watanabe passe ses épreuves préliminaires d’examen d’État à Kinshasa, épreuves qui ont débuté ce lundi 23 mai 2022 sur toute l’étendue du pays.
De son vrai nom Héritier Bondongo Kabeya, cette étoile de la musique congolaise a débuté sa carrière musicale en 1999, à l’orchestre wenge Musica maison mère, sous le leadership de Werrason.
Alors qu’il avait environ 16 ans, Héritier Watanabe s’est lancé depuis lors dans la musique, jusqu’à créer son propre mouvement dénommé » la team wata », en 2015.
« Bonne chance à nous qui aurons demain la dissertation comment épreuve (Exetat Hors session) » a-t-il écrit sur ses plateformes digitales, en souhaitant une bonne chance aux siens.
Pour plusieurs de ses mélomanes, il s’agit d’un esprit évolutionniste à encourager.
Hydrocarbures: Les stations-service fermeront à 22 heures, Il n’y a pas pénurie du carburant (officiels)
Désormais, les stations-service fermeront à partir de 22 heures. Telle est l’entente à l’unanimité entre le Ministère des Hydrocarbures et les pétroliers, indique le directeur de cabinet du ministre Didier Budimbu.
Au-delà de ce compromis, le Ministère rassure qu’il n’y a « pénurie, juste une rareté des produits pétroliers. Le nécessaire est en train d’être fait pour que la situation soit résolue assez rapidement », a-t-il affirmé avant d’annoncer l’arrivée de quelques bateaux de ravitaillement.
Giscard Havril
EXETAT 2022: Héritier Watanabe passe les épreuves préliminaires aux côtés des autres finalistes de Kinshasa
Aux côtés de ses collègues finalistes, l’artiste musicien Hériter Watanabe passe ses épreuves préliminaires d’examen d’État à Kinshasa, épreuves qui ont débuté ce lundi 23 mai 2022 sur toute l’étendue du pays.
De son vrai nom Héritier Bondongo Kabeya, cette étoile de la musique congolaise a débuté sa carrière musicale en 1999, à l’orchestre wenge Musica maison mère, sous le leadership de Werrason.
Alors qu’il avait environ 16 ans, Héritier Watanabe s’est lancé depuis lors dans la musique, jusqu’à créer son propre mouvement dénommé » la team wata », en 2015.
« Bonne chance à nous qui aurons demain la dissertation comment épreuve (Exetat Hors session) » a-t-il écrit sur ses plateformes digitales, en souhaitant une bonne chance aux siens.
Pour plusieurs de ses mélomanes, il s’agit d’un esprit évolutionniste à encourager.
Grogne à l’UKIKIN : « après observation, nous pourrons reprendre les cours dans les 48h » (Secrétaire générale, Bruno Lapika)
Les étudiants de l’université de Kinshasa ont manifesté ce lundi 23 mai, à partir de leur campus, ces derniers ont été interceptés par les forces de l’ordre qui ont usé des tirs de sommassion et de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.
le Secrétaire Général administratif de cet établissement, le professeur Bruno Lapika a expliqué les raisons de cette colère de étudiants. D‘après lui, ces derniers ont voulu dénoncé une prétendue révision à la hausse de frais académiques, et aussi, pour la réouverture des homes fermés depuis 2020.
Le Chef de l’administration de l’UNKIN a également relevé que cette revendication est irréaliste, étant donné que le Ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire aurait selon lui, prévenu les étudiants de ce changement de taux en cette année, d’une part. En raison de ce coût académique, qui est largement inférieur comparativement aux frais académiques que paient les étudiants aux universités privées, de l’autre part.
« les étudiants réclament de payer le frais d’études au taux de 92, au lieu du taux actuel, qui est de 20. Et il faut rappeler que le ministre de l’Etat avait mis les étudiants au courant que cette année, le taux de frais académiques serait actualisé. En continuant de payer ces frais au taux de 92 c’est simplement irréaliste », a expliqué le professeur Bruno Lapika.
Problème de la réouverture des homes universitaires
Autre raison parallèle motivant cette manifestation, c’est la réouverture des homes universitaires, lesquels ont été fermés depuis 2020 par décision du gouvernement, en raison de réhabilitation.
Le professeur Bruno Lapika a relevé qu’une partie des homes est réhabilitée, mais elle est malheureusement pas équipée.
Dans son élan explicatif, il a convié que l’entreprise qui doit parachever les travaux d’équipement, dépend du chef l’Etat Félix Tshisekedi, et non de l’université.
« ils réclament également l’ouverture des homes et là aussi c’est pareil. Une partie des homes a été réhabilitée, mais non équipée jusqu’aujourd’hui. L’entreprise qui doit équiper les homes dépend du président de la République », a-t-il poursuivi.
Concluant, le secrétaire général de l’UNIKIN a confirmé que les cours reprendront d’ici 48h après observation de la situation par la hiérarchie de cet établissement.
Ituri: Une énième attaque de la milice CODECO fait état de 7 morts
Ce dimanche 22 mai à Djugu, la milice de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) a signé une nouvelle incursion dans 3 villages lacustres du territoire de Djugu. Cette attaque a fait 7 morts annoncé par la société civile.
Les activités criminelles dans la province de l’Ituri ne cessent de s’intensifier. En effet, les assaillants n’ont pas hésité de mettre à feu et à sang les villages de Bale, Tsunde et de Losadroma.
Retraçant le contexte de fait, Charité Banza membre de la société civile, explique que ces malfrats ont abattu 3 civils par balles, ce, avant de décapiter les 4 autres civils à l’aide d’une arme blanche.
Dans la localité voisine, renchérit la même source, les assaillants ont incendié plus d’une centaine de maisons.
Craignant pour leurs vies, la population a trouvé refuge dans les entités supposées sécurisées en l’occurrence: Fataki, Bule ou Roe.
Kinshasa: De violents heurts entre les étudiants et la police à l’UNIKIN
Des échauffourées ont opposé ce lundi 23 mai 2022, les étudiants de l’Université de Kinshasa aux agents de force de l’ordre.
Dans la matinée de ce lundi, le campus de l’Université de Kinshasa s’est métamorphosé en champs martiaux. A la base, la question des frais académiques qui sont passés de 495.500fc à 600.000 FC soit une majoration de 105.000fc.
Des étudiants ont, en effet, pris possession des grandes artères avoisinantes de leurs alma mater, notamment sur Kindele, où des interactions violentes avec des éléments de la police ont été signalées en début de matinée.
Parmi tant d’autres raisons qui motivent cette marche, figure aussi la question de la réouverture des homes universitaires dont l’accès a été interdit depuis 2019 en raisons des travaux de réfection.
Pourtant ces bâtiments ont été recyclés par les autorités du pays afin de servir des logements aux athlètes, et ce, dans le cadre des IVéme jeux de la francophonie prévue cette année à Kinshasa.
L’autre mobile de réclamations concerne l’exécution du projet « trans Academia », inauguré depuis le 18 janvier de l’année en cours par le Président Félix-Antoine Tshisekedi. Au moins 600 bus annoncés dans ce projet pour faciliter la mobilité des étudiants, ne sont toujours pas opérationnels.
La police nationale congolaise (PNC) a usé de bombe lacrymogène pour disperser les manifestants. Cependant plusieurs acteurs ont été signalés puis embarqués brutalement dans des jeeps de la Police.
Journée mondiale de Biodiversité : Une semaine d’Expo- Photo et spectacle à Kinshasa
A l’occasion de la journée mondiale de la Biodiversité célébrée le 22 mai de chaque année, il se tient du 23 au 28 mai à Kinshasa à l’académie de beaux-arts, la deuxième édition de l’expo-photo.
Une semaine en faveur de la diversité biologique et la valorisation des gardiens des écosystèmes, dont le thème est : « Non aux tueries des ecogardes ».
C’est aussi dans ce même cadre qu’un spectacle sera organisé vendredi 27 mai à 17h, dans la salle du spectacle du palais du peuple avec comme deux thématiques importantes: « Braconiaire » et « Feza danse climat ».
« Bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie». Tel est le thème international retenu pour l’an 2022, pour célébrer la diversité biologique.
Ce qui l’inscrit dans la continuité de la réflexion pour la restauration des écosystèmes, et rappelle à quel point la biodiversité représente la réponse à plusieurs défis de développement durable internationaux et sous-régionaux.
RDC : Ça sent la sécession contraire à la constitution unitaire du pays (Noël Tshiani)
Le forum de réconciliation entre filles et fils du katanga, tenu la semaine dernière, ne laisse pas indifférente l’opinion publique.
Déjà lors de la messe de clôture, on a aperçu des images qui décrivent une affinité fraternelle entre le sénateur à vie, Joseph Kabila et Moïse Katumbi.
Noël Tshiani, acteur de la scène politique congolaise a délié sa langue quelques heures après.
Pour ce dernier, certains katangais sont allés à ce forum de réconciliation pour puiser des recommandations politiques.
» Le fédéralisme et l’idée de mettre le mot katanga dans chacune des provinces issues du démembrement », a-t-il écrit.
Considérant la réflexion de Noël Tshiani, peut t-on penser que les katangais auraient concocté une sécession contraire à la constitution unitaire du pays ?
Qui vivra verra !
Sud-Kivu1 : 36 411 candidats attendus aux épreuves de hors session de l’examen d’Etat
Au total 36 411 candidats répartis dans 99 centres d’examen seront au rendez-vous pour passer les épreuves hors session de l’Exetat édition 2022 dans la province éducationnelle Sud-Kivu1.
C’est l’Inspecteur Principal Provincial de cette province qui l’a annoncé ce lundi 23 mai 2022 lors de la cérémonie du lancement des épreuves de hors sessions de l’édition 2022.
Parmi les 36 411 candidats, on compte 17 327 filles, soit un taux de participation de 47.6% des filles.
« En terme de proportion, les garçons sont au nombre de 52.4% contre 47.6% des filles. Depuis 1967 a connu différents modes de passation et différentes méthodes d’administration. Pour ce qui nous concerne en ce moment, ces épreuves se passent en deux étapes. Ces deux étapes sont précédées par l’inscription des candidats. Pour les candidats scolarisés, les écoles présentent les candidats et se font enregistrer à travers la fiche E01, alors que pour les candidats qui n’ont pas eu la chance de suivre le cursus normal, donc les autodidactes, il y a l’épreuve préliminaire qui consiste à vérifier leurs connaissances pour qu’ils participent aux autres épreuves », a expliqué l’IIP.
Il a invité les membres des commissions de passation de l’EXETAT à plus de professionnalisme et au respect des textes dans l’accomplissement de leurs missions aux cotés des candidats.
Un message d’apaisement et de sérénité a également été lancé aux candidats pour que tout se passe en ordre.
« Chers membres des commissions d’examen, comportez-Vous en pères des familles. Soyez l’église au milieu du village. Soyez des balances dignes, qui donnent ce que l’enfant a retenu durant son cursus scolaire. Ne favorisez pas un candidat et ne défavorisez pas un autre. Considérez-les comme vos élèves qui sont venus se faire évaluer. Ne les traumatisez pas, mais montrez-vous respectueux des textes. A vous chers enfants, n’ayez pas peur de cette épreuve. Vous avez déjà eu à passer beaucoup d’épreuves et par fois les épreuves que vous avez eu à faire à l’école ont été beaucoup plus difficiles que celles que vous aurez ici. Donc soyez calmes, mettez-vous au travail. Vous avez 4 heures pour la passation de la dissertation, ne soyez pas pressés », a insisté l’IPP.
Le même appel a été lancé par le Vice-Gouverneur et Gouverneur a.i du Sud-Kivu qui a officiellement lancé les activités de passation de ces épreuves de hors session. Marc Malago a souhaité une bonne réussite aux candidats en les invitant aux bonnes pratiques.
« Chers candidats finalistes, il s’observe par moment que devant un examen, certains candidats affichent de manière inattendue des attitudes des frustrations et pourtant les épreuves dont il est question ici, ne s’éloignent pas des exercices de rédaction des correspondances que vous effectuez ordinairement pour certains et pour d’autres à travers des pratiques de stage. Vous n’avez donc rien à craindre. Seulement prière garder la concentration, l’abnégation, la vigilance et une attention particulière. Nous avons confiance en vous. Nous demeurons persuadés que vous constitués l’avenir prometteur de notre pays en général et de notre province du Sud-Kivu. Je vous exhorte donc à la discipline, la confiance en soit, au travail individuel et vous encourage à réussir nombreux à ces épreuves », a insisté le Vice-Gouverneur.
Exetat hors-session 2022 : Plus de 910.000 prestataires signalés sur l’ensemble du pays
La nouvelle session des épreuves hors-session d’examen d’Etat en République démocratique du Congo a débuté ce lundi 23 mai sur toute l’étendue nationale. Selon le ministère de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, au moins 910.000 prestataires sont attendus pour passer ces examens.
À Kinshasa, la Vice-Ministre de l’EPST Aminata Namasia, a lancé lundi 23 mai, à l’Institut Bokeleale dans la commune de la Gombe, le début de ces épreuves sous les mots de confiance, rassurant ainsi les prestations d’une passation d’examen sans difficulté, dès lors que ces derniers ont été préparés convenablement.
« Ce travail doit être personnel et basé sur la confiance en soi », a indiqué la Vice-Ministre de l’EPST Aminata Namasia.
Poursuivant, elle a attesté que ces épreuves sont une manière pour les finalistes de démontrer leurs compétences et performances sur les matières acquises dès l’entame de cette année scolaire, laquelle a été marquée notamment par l’incertitude liée à la pandémie COVID-19 en RDC.
Outre, la deuxième personnalité de l’EPST a convié les finalistes à ne pas céder à la fraude, ni à tout esprit tentateur de la tricherie, lesquels galvaudent l’image de l’enseignement en République démocratique du Congo.
« Nous voulons plus clairement vous inviter à ne pas céder aux démons de la fraude, de la tricherie et de la collaboration qui jette l’opprobre sur l’institution Examen d’Etat et sur le jury national », a-t-elle rajouté.
Assemblée nationale: Le congrès de la désignation du juge de la Cour constitutionnelle renvoyé à une date ultérieure
L’Assemblée nationale a annoncé dans un bref communiqué le report du congrès prévu ce lundi 23 mai, pour entériner le juge de la Cour constitutionnelle désigné par le sénat pour le quota du Parlement.
Aucune raison de ce report n’a été indiqué ni la date de sa tenue prochaine. Mais le président de la République avait lancé un appel aux parlementaires à tenir un congrès pour désigner un nouveau juge de la Cour constitutionnelle. Après éviction par tirage au sort, de deux juges dont le président de cette haute Cour, Dieudonné Kaluba.
Vendredi dernier, le sénat a désigné par résolution le sénateur Mbonga Magalu comme le candidat du Sénat pour siéger à la plus haute instance judiciaire de la République démocratique du Congo (RDC) pour pallier au déficit des juges, et ce dernier devra succéder au juge Polycarpe Mongulu, décédé en avril dernier.
Actuellement dirigée par le juge Corneille Wasenda, la Haute juridiction de la République ne compte que six juges, ne pourra valablement siéger et délibérer qu’à 9 membres.
Selon la Constitution, sur les neuf juges qui composent la Cour constitutionnelle, trois proviennent du Parlement, trois sont nommés par le président de la République et les trois autres sont désignés par le Haut conseil de la Magistrature.
Nord-Kivu : Poursuite des affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 à Rutshuru
Des tirs à armes lourdes et légères se font sentir depuis tôt le matin de ce lundi 23 mai sur les hauteurs de certaines collines dans le territoire de rutshuru, des combats opposant l’armée congolaise aux rebelles du M23.
L’artillerie lourde des FARDC placée dans une zone approximative de Bunagana, gardée secret en vue de ne pas transmettre la position à l’ennemi, pilonne les collines d’Umugongo winzovu et ses environs d’où se seraient retranchés les rebelles.
Les populations civiles dans la cité frontalière de Bunagana prise de panique suite aux détonations d’armes lourdes et légères tentent de fuir l’agglomération.
Les rebelles du M23 qui se seraient réorganisés la nuit de dimanche 22 à ce lundi 23 mai, auraient bénéficié de renfort en hommes et munitions en provenance du Rwanda voisin, indique un militaire au combat sous couvert d’anonymat.
Le M23 de sa part reste muet quant à ces affrontements en ce début de semaine, tous les efforts fournis par la rédaction du kt.cd pour joindre son porte-parole, le major Willy Ngoma ont accouché d’une souris.
Lubumbashi: L’ancien ministre de La Défense, Aimé Ngoyi Mukena n’est plus
Le professeur Aimé Ngoi Mukena, ancien ministre de la défense en République Démocratique du Congo, a rendu l’âme dimanche 22 mai à polyclinique Medpark, à Lubumbashi, à l’âge de 60 ans.
Membre du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Aimé Ngoy Mukena est un philosophe et homme politique congolais. Du 06 septembre 2019 au 28 avril 2021, Il a été ministre de la Défense nationale dans le gouvernement Ilunkamba. Il fut plusieurs fois ministre des Hydrocarbures, notamment dans le gouvernement Tshibala, Badibanga ainsi que dans le gouvernement Matata Il.
Cet ancien gouverneur de la province du Katanga était interné depuis quelques jours dans un hôpital de la place pour des soins appropriés.
Kinshasa: Le Salon international des arts visuels attire du monde
Destiné à mettre les artistes en lumière, le Salon international des arts visuels de Kinshasa (Siavkin) attire un grand public à seulement deux éditions. Cet événement s’est tenu samedi 21 mai à la salle polyvalente du musée national de Kinshasa, sous le thème: « Transversalité »
Dans une salle pleine à craquer, les artistes professionnels, étudiants, les amoureux d’art et de la peinture se sont retrouvés dans ces assises pour parler de ce à qui les unis: l’art.
Sous forme de panel, les artistes de renom et ceux qui montent dans la profession, ont parlé de leur expérience, leur source d’inspiration et ont évoqué les hauts et les bats qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur métier. Ces échanges ont permis au public de se faire une idée sur le contour du métier, grâce à la réponse des panélistes à leur question.
De la parole à l’acte, les artistes panélistes de la soirée, notamment Mihalina Nyota, Judith Osiong, Judith Kaluaji, toutes de la RDC et Mme Taïne Peillet des USA, ont exposé et fournit des explications au public sur différents tableaux et peintures de leur création à l’entrée de la salle de conférence.
Le public, visiblement égayé de voir la performance des artistes, quelques-uns d’entre eux ne pouvait que se prendre en photo et s’en réjouir.
Selon Fabi Mubianzambi, coordonateur et organisateur de ce salon grâce à l’appui de l’ambassade des États Unis d’Amérique, le prochain rendez-vous (la troisième édition) est probablement prévu en août dans un format plus grand que cette deuxième édition.
Accolade Kabila-Katumbi à la messe de clôture du forum de l’unité entre katangais
Pour l’initiateur de ces assises, « les katangais se sont parlés et se sont compris ». L’archevêque de Lubumbashi, Monseigneur Fulgence Muteba Mugalu que les filles et fils du Katanga sont frères et sœurs appelés à se pardonner.
« Nous nous sommes parlés et nous nous sommes compris. Nous sommes réellement frères et sœurs appelés à nous pardonner », a dit le prélat catholique.
Ce dernier a indiqué que ce dialogue fraternel a subi des menaces de rupture. Nous avons réussi à surmonter les obstacles pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. C’est Dieu qui a transformé nos cœurs endurcis. Je souhaite que cette réconciliation soit effective », a-t-il indiqué, avant d’affirmer que « le Katanga n’est pas mort. Le Katanga vibre d’une fraternité qui n’est pas de passage ».
Il sied de rappeler que les assises sur l’unité katangaise ont été ouvertes le 17 mai dernier, elles se sont clôturées ce dimanche 22 mai. Joseph Kabila et Moïse Katumbi, deux frères ennemis dont la réconciliation était très attendue se sont effectivement parlés à cette occasion. Ils ont pris part, tous les deux à la messe de clôture dite par l’ordinaire de l’Église catholique de Lubumbashi, à la cathédrale Paul et Pierre du chef-lieu du Haut-Katanga.
Giscard Havril
Kinshasa : Tshisekedi préconise l’entretien des caniveaux pour faire face à la dégradation continue des artères
L’absence des caniveaux ou l’obstruction de ceux qui qui existent, du fait de leur remplissage ou par les constructions anarchiques est l’une des raisons qui justifient la dégradation continue des artères de la ville de Kinshasa, parfois quelques temps après leur réparation.
Le président congolais qui a salué la relance des travaux de construction de route qui permettra de désenclaver davantage le quartier Camp Luka, a insisté pour que l’entretien des caniveaux devienne une habitude.
Ces travaux, a en croire, le président de la République, permettra aussi d’établir une liaison de plus entre les communes de Kintambo, Ngaliema et celle de Selembao.
Ainsi, pour faire face à la dégradation continue des artères, il a mis l’accent sur la nécessité de prendre des solutions pragmatiques pour l’entretien des caniveaux dans toute la ville de Kinshasa en y associant les bourgmestres.
C’est dans cette optique, qu’il a instruit les ministres sectoriels dont celui de l’intérieur, Daniel Aselo ainsi que des Infrastructures et travaux publics Alexis Gisaro, d’organiser une réunion avec le Gouverneur Gentiny Ngobila, les maires des différentes communes et l’Office de voirie et drainage afin de dégager une méthodologie de travail pérenne.
D’un autre côté, Tshisekedi a dit suivre avec beaucoup d’attention plusieurs travaux en cours au niveau des avenues de la Paix, Elengesa, Kikwit, Kulumba, Makanza, Nzolana, Masikita, Mombele, Kimwenza, Kisenso et bien d’autres.
Revêtement des axes routiers: La RDC envisage lancer la production nationale de bitume
Le président congolais Félix Tshisekedi a exprimé son souhait de voir son pays de produire localement les bitumes, notamment pour permettre le revêtement des différents axes routiers.
Vendredi 20 mai dernier, lors de la 54ème réunion du conseil des ministres, il a rappelé que la République démocratique du Congo (RDC) dispose non seulement de gisements de bitume, mais également des capacités techniques et financiers suffisantes pour en produire localement.
Il a tout de même déploré le fait que la Société congolaise des industries de raffinage (SOCIR) qui a reçu du gouvernement une unité de production de bitume n’enregistre à ce jour aucune production.
Dans ce cadre, le chef de l’Etat a instruit la ministre du Portefeuille de mettre en place une commission spéciale chargée de dresser l’état des lieux et d’élaborer le plan de relance de la SOCIR.
Cette commission, a-t-il précisé, sera constituée des délégués de la présidence, de la Primature, du Ministère des Finances, celui des Hydrocarbures ainsi que de la direction de la SOCIR.
« Les répercussions de la crise russo-ukrainienne sur notre économie nous obligent à recourir à nos propres richesses et répondre à certains de nos besoins prioritaires dans la perceptive du lancement du programme de 145 territoires qui nécessitera l’approvisionnement en bitume pour la réalisation de milliers de kilomètres de route. Il est donc plus qu’urgent de relancer les activités de production de la SOCIR », a-t-il dit.