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RDC: le ministère de la santé note une hausse de cas du choléra dans la pays

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Deux provinces de l’espace Kasaï ont été touchées par des cas de choléra la semaine dernière. C’est ce qu’annonce une dépêche parvenue à la Rédaction de KINSHASATIMES.CD rapportant l’évaluation du choléra par le ministère de la santé. Il fait état de la présence du choléra dans le Kasaï et la Lomami, jusque là non touchées par le fléau, avec 598 cas suspects et 45 décès. 

« L’arrivée du choléra dans la région du « Grand Kasaï » était prévisible en raison de la vulnérabilité des cinq provinces de la région aux maladies diarrhéiques. Cette vulnérabilité antérieure a été récemment exacerbée par de violents conflits qui ont occasionné de nombreux mouvements de populations ainsi que des dégradations importantes des structures de prise en charge des malades. », indique le dépêche.

Les équipes du Programme national d’Elimination du Choléra et de lutte contre les autres Maladies diarrhéiques (PNECHOL-MD) ont  présenté au cours d’une réunion le week end dernier, un nouveau plan de riposte en vue d’y faire face.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également dépêché deux consultants dans  la nuit du 11 au 12 novembre à Ngandajika (Kasaï Oriental) avec plus de 300 litres de solution Ringer.

CENI: le calendrier de l’élection gouverneurs et vice-gouverneurs de provinces de l’Equateur, Mongala et Kasai Central connue

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Le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a publié le week-end dernier le calendrier qui fixe l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces de l’Equateur, du Kasai Central et de la Mongala au  21 décembre 2017. les résultats provisoire de ces scrutins seront connus à la même date. 

Les prétendants à ces postes auront au du 15 au 19 novembre 2017  pour déposer leurs candidatures auprès des Directions provinciales de la Commission électorale de Mbandaka, Kananga et à Lisala respectivement. Il s’en suivra de la publication de la liste des candidatures retenues le 27 novembre et le dépôt de recours le 28 et 29 novembre devant les cours d’appel de Mbandaka et de Kananga, et la liste définitive sera rendue publique par la CENI au 7 décembre.

Après l’élection fixée au 21 décembre, la période du 22 au 29 décembre 2017 sera consacrée au dépôt des recours en contestation des résultats devant les cours d’appel. Les résultats d’examens de contentieux 30 décembre au 5 janvier 2018 et le 6 janvier 2017, les résultats définitifs.

L’accréditation de témoins, observateurs et journalistes au secrétariat exécutif provincial de la CENI aura lieu du 7 au 16 décembre 2017.

 

Ituri: Un élément des FARDC tué dans une attaque de la FRPI

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Un soldat des Forces Armées de la République Démocratique du Congo a été tué au cours d’une embuscade tendue par des miliciens de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) dans la nuit de lundi à mardi 14 novembre à Singo, une localité située à plus de 50 km au sud de Bunia dans la chefferie des Walendu Bindi en Ituri.

Cet incident est survenu vers 17h, heure locale lorsque ce militaire du 3101è régiment basé à Marabo est tombé dans une embuscade des miliciens de la FRPI à Singo dans le groupement Baviba.

Selon des témoins, la victime était en route pour regagner sa position. Ces miliciens lui ont d’abord demandé de s’arrêter en tirant des des tirs de sommation. Face au refus du militaire, un échange des tirs s’est en suivi entre lui et les miliciens.

Ces échanges n’ont duré que quelques minutes avant qu’il ne soit tué. Son arme a été récupérée par ses meurtriers qui se sont ensuite retranchés dans la brousse.

Le Porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo en Ituri, le capitaine Carlos Kalombo, confirme cette information et parle de neuf militaires tués par des miliciens dans des circonstances similaires en l’espace d’un mois au sud d’Irumu.

Il condamne cet assassinat de plus de militaires de l’armée loyale. Il signale que des miliciens se cachent dans des maisons de certains habitants qui n’ont pas le courage de les dénoncer auprès de l’armée.

Pour cette dernière, il est clair que ses éléments sont la cible des miliciens. Plusieurs initiatives locales sont en cours pour tenter de résoudre pacifiquement les conflits armés dans la collectivité de Walendu Bindi. Mais jusque là aucune d’entre elles n’a produit des résultats patents.

Une session spéciale pour la tenue de l’ENAFEP et de L’Exetat au Kasaï

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Lancement depuis le lundi 13 novembre 2017 au Kasaï de la session spéciale de l’Examen National de Fin d’Etudes Primaires ENAFEP et de l’Examen d’Etat édition 2016-2017 dans la sous division Tshikapa I.

C’est le gouverneur de la province Marc Manyanga qui a procédé au lancement des épreuves organisées dans la sous division de Tshikapa I, des zones affectées autre fois par le phénomène kanuina nsapu.

Ces épreuves se déroulent durant deux jours, le lundi 13 et le mardi 14 novembre 2017 pour les finalistes du primaire et du 20 au 23 novembre 2017 pour ceux du secondaire.

« Nonante deux centres d’examen d’état ont été ouverts pour accueillir 16500 élèves finalistes du primaire et 12 centres pour les secondaires pour 3600 candidats à l’épreuve d’examen d’état » rapporte la directrice provincial de l’EPSP au Kasaï Wivine Mudekoko.

Cette dernière déplore les difficultés rencontrées dans l’organisation matérielle de ces épreuves. Wivine Mudekoko appelle à l’implication de toutes les couches du Kasaï pour leur réussite.

Lors du lancement de cette session spéciale, le gouverneur du Kasaï a décidé de payer les frais de participation des tous les finalistes du primaire. Selon lui, ce geste permet d’alléger la souffrance qu’on subit les parents de sa province pendant les événements liés au phénomène kamuina nsapu.

La monusco n’est pas restée inactive. Elle a appuyé cette organisation en assurant le transport de copies des épreuves à Tshikapa.

Lualaba: le bilan de l’accident ferroviaire à Buyofwe revu à la hausse

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Le bilan de l’accident ferroviaire survenu dimanche 12 novembre à Buyofwe dans la province de Lualaba a augmenté de 33 à 39 morts et plusieurs blessés, selon le gouverneur de la province Richard Muyej.

Ce train qui transportait des marchandises et des personnes, en provenance de Lubumbashi, se rendait à Luena n’ a pas pu atteindre sa destination. Il a connu un accident à Buyofwe.

« Il y a plusieurs morts, le lundi 13 novembre 2017 On a enterré 39 personnes aujourd’hui. Il y a deux enfants dont les mères ne sont pas encore retrouvées. Pour les autres malades, la situation semble se stabiliser», déclare le gouverneur.

Il note pourtant que ce bilan est encore provisoire, seul la Société Nationale du Chemin de fer au Congo est capable de fournir un bilan exact.

« Les équipes sont toujours sur place parce qu’on soupçonne qu’il y ait encore quelques corps sous les wagons. On attend que la SNCC redresse ces wagons pour voir si réellement il y a des gens. C’est à ce moment qu’on peut établir un bilan définitif», avance Richard Muyej.

Pour le gouverneur du Lualaba Richard Muyej le problème de freinage est la cause de cet accident. La locomotive s’est emballée car elle roulait sur une pente et sur cet endroit on a enregistré beaucoup accidents. Ce dernier précise que c’est la SNCC qui pourrait donner la véritable cause de l’accident. Il écarte aussi l’hypothèse d’un accident dû à la vétusté parce que «les locomotives qui ont été acquises il n’y a pas longtemps».

Vote de la loi sur l’agriculture à la chambre haute du parlement

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La proposition de loi sur la réforme de la loi portant principes fondamentaux relatifs à l’Agriculture promulguée depuis 2011 initiée par le rapporteur du sénat l’ingénieur civil Flore Musendu Flungu a été votée en unanimité par les sénateurs le lundi 13 novembre 2017.

Le vote de cette loi a rendu son initiateur l’Ingénieur civil Flore Musendu Flungu, Rapporteur du Sénat, l’homme le plus heureux. Car sa proposition vient sauver le secteur agricole bloqué pendant longtemps par sa non-application.

Cette loi montre que la terre doit être utilisée pour l’agriculture sans discrimination par les nationaux et les étrangers. Elle fixe la catégorisation d’exploitations agricoles en commençant par le type familial jusqu’aux PME. La loi Musendu vient combler l’absence du cadre légal en cette matière. Elle vient surtout donner une réponse aux multiples pesanteurs qui ont jonché la route de l’application de cette loi de 2011 portant principes fondamentaux relatifs à l’Agriculture. La proposition de loi fixe aussi un délai transitoire de six mois au gouvernement pour la prise des actes juridiques de sa mise en œuvre.

Il sera créé un Fonds pour la relance agricole dont les expatriés sont exclus car ils appontent des capitaux frais lorsqu’ils viennent comme opérateurs agricoles. L’impôt sur le bénéfice de l’exploitation agricole est de 20%. Les exploitations familiales ne sont pas concernées par cette mesure.

Etant donné que la proposition de loi a été votée par la Chambre haute du parlement, elle sera envoyée à la chambre basse pour sa deuxième lecture. Rappelons que cette loi a été proposée depuis 2017. La cause de son blocage serait les actes portant exécution qui n’ont jamais été pris par le Gouvernement. Ce qui fait qu’elle est tombée en désuétude en seulement six ans après sa promulgation par le président de la République. Par conséquent, la loi était devenue caduque en seulement six ans après sa promulgation par le chef de l’Etat.

Difficile de contourner cette réforme qui supprime plusieurs articles et en introduit d’autres pour l’application de cette loi qu’attendent ardemment tous les opérateurs de la terre, de l’industriel à l’agriculture familiale.

Les jours avenirs apporteront des éclaircissements sur la mise en exécution de cette loi comme prévu par les arrêtés ministériels par le gouvernement pendant les six mois.

La MONUSCO approuve les manifestations des mouvements citoyens et de l’oppositions

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La police nationale congolaise a désapprouvé les marches « pacifiques » de ceux qu’elle a qualifié de « semeurs de trouble » mais dans un communiqué du 14 novembre, la Monusco a rappelé qu’il est constitutionnel de manifester. « Au moment où plusieurs organisations politiques et de la société civile appellent à des manifestations sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo à partir de 15 novembre, la Mission de de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) réitère son attachement au respect des droits de l’homme et à l’expression pacifique des opinions« , lit-on dans le communiqué.

La MONUSCO exhorte par ailleurs « les autorités congolaises à respecter les libertés fondamentales telles que stipulées dans la Constitution congolaise, dont la liberté de réunion et de manifestation, et à instruire les forces de défense et de sécurité à respecter les principes de nécessité, proportionnalité et légalité, conformément aux normes internationales ».

Aux organisateurs des marches de protestation au calendrier électoral, la mission onusienne en RDC rappelle que « le droit de manifester implique de s’abstenir de recourir à la violence sous toutes ses formes« .

Dans une vidéo, le numéro 1 de la police du Nord-Kivu appelle les policiers à arrêter tous les manifestants demain 15 octobre, pour « trouble à l’ordre public« . Le mouvement citoyen, Lutte pour le changement, LUCHA a appelé les congolais à manifester pour protester contre le calendrier électoral.

Violences électorales : Quelles sanctions pour les commissions électorales africaines ?

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Après la publication du calendrier électoral en République démocratique du Congo, le décor pour des « probables confrontations » entre forces de l’ordre et manifestants est presque planté. Les mouvements citoyens et les leaders de l’opposition qui tiennent mordicus à ce que les élections soient ramenées à la moitié de l’année 2018 et non en fin d’année, préparent des marches « pacifiques » dans des villes de la RDC où les autorités publiques interdisent de manifester. Jusqu’où pourront mener ces contestations?

Tout de même, après 2006 et 2011, les congolais savent évidemment que « élections » en RDC riment avec « violence« . Même si la RDC sait pertinemment quelque chose de ces violences électorales, l’exemple le plus parlant, celui du Kenya, montre que les troubles électoraux peuvent conduire jusqu’au crime de guerre ou au crime contre l’humanité pour lequel la CPI a poursuivi pendant un moment l’actuel président Uhuru Kenyatta.

Cet exemple sert aussi d’exemple en ce qui concerne la responsabilité de la commission électorale kényane dans le massacre de plus ou moins 1 300 kényans et 600 mille déplacés en 2007. En effet, n’eût été un processus électoral entaché d’irrégularités, qui sait si les kényans ne se retrouveraient « jamais » dans la rue ces jours là pour «s’entretuer».

Mais alors, la liste des 6 présumés responsables des violences post électorales au Kenya dressée par le procureur Moreno Ocampo, n’a repris aucun nom des membres de la Commission électorale kenyanne. Cela, en dépit de l’aveu de l’ancien président de cette Commission, Samuel Kivuitu, qui déclara «avoir subi des pressions» et ne pas être sûr de la victoire du président sortant, Mwai Kibaki.

La responsabilité intellectuelle

A la Cour pénale internationale l’implication d’une personnalité, seigneur de guerre soit-elle, dans un crime de guerre, crime contre l’humanité commis lors des troubles quelconques, ne se résume plus à la simple présence de ce dernier sur la scène de crime, depuis la condamnation du congolais Jean-Pierre Bemba Gombo à 18 ans de prison, parce qu’il «savait que [ses] troupes commettaient ou allaient commettre ces crimes », avait argumenté la juge principale de la chambre de première instance III, Sylvia Steiner, pour justifier la sentence de la Cour.

Jean-Pierre Bemba, condamné à 18 ans de prison en tant qu'auteur intellectuel des crimes de guerre en Centrafrique
Jean-Pierre Bemba, condamné à 18 ans de prison en tant qu’auteur intellectuel des crimes de guerre en Centrafrique

Les commissions électorales savent qu’en organisant un processus électoral alambiqué, en favorisant un camp au détriment de l’autre qui a quasiment accès aux mêmes (vrais) résultats des urnes grâce aux témoins, elles ouvrent une porte aux contestations, aux manifestations qui se soldent par des morts. Comment alors le moment venu ne s’attaquer qu’aux causes, (les affrontements entre acteurs politiques) en laissant de côté la racine du mal, qu’est l’organe technique de l’organisation des élections?

L’indépendance, l’expertise puis la partialité !

Point n’est utile de rappeler ici que les commissions électorales ont été imaginées comme des structures apolitiques devant jouir d’une certaine indépendance afin d’être à l’abri des manipulations politiciennes dans l’arbitrage des ambitions des uns et des autres. Hélas ! cette indépendance les dote d’une liberté de marcher parfois sur les constitutions de leurs pays respectifs, ou encore sur les conventions des décideurs politiques.

Illustration de la Commission électorale de la RDC
Illustration de la Commission électorale de la RDC

Cette indépendance enfoui dans la « carapace d’expert technicien des élections » produit une sorte de labyrinthe dans lequel même l’expertise du concepteur ne semble l’aider à se retrouver. Il se dégage qu’au nom de son indépendance, la commission électorale est intouchable. Par son « expertise, » elle développe une position ascendante de telle sorte que personne ne peut inférer sur ses dires, ses prévisions. En réalité, « indépendance » et « expertise » sont des concepts utilisés par les présidents des commissions électorales pour en réalité «dissimuler leur partialité après avoir choisi leur camp».

La contrainte

Au Kénya, la récente annulation de l’élection présidentielle par la Cour suprême a démontré l’indifférence de l' »IEBC » à corriger les erreurs du passé. Dans sa peau «d’homme libre» et « d’expert électoral”, le président de la centrale électorale kenyane, Wafula Chebukati, a fait la sourde oreille aux revendications de l’opposant Raïla Odinga pour réorganiser une élection qu’a remporté le seul candidat, Uhuru Kenyata, à plus de 98%.

En RDC, lorsque la CENI parle, l’opposition et la société civile crient souvent au scandale. Dans le sens contraire, le camp présidentiel évoque l’indépendance et l’expertise de cette dernière. Au bout du compte, rien, personne, ne semble l’arrêter.

L’accord du 31 décembre 2016 avait prévu la tenue des élections au plus tard, en décembre 2017, donnant par ailleurs la possibilité à la tripartite Gouvernement, CENI, CNSA de revenvoyer au-delà de cette échéance ces élections si nécessaire. Surprenant, le président de la Commission électorale nationale indépendante, Corneille Nangaa a devancé tout le monde en évoquant le délai de 504 jours après toutes les opérations d’enrôlement des électeurs pour organiser les élections. Il a suffit que les USA tapent du point sur la table pour qu’il fasse le rétropédalage.

Nikki Haley, l'émissaire de Donald Trump en RDC exigeant à la CENI l'organisation des élections en 2018.
Nikki Haley, l’émissaire de Donald Trump en RDC exigeant à la CENI d’organiser les élections en 2018.

Cette contrainte de circonstance à laquelle a été soumise la CENI pour publier le calendrier électoral tout en réduisant le délai de 504 jours doit être permanente pour limiter les violences post électorales. Comme elle cible et averti les chefs de guerre, la CPI devrait en faire autant avec les présidents des commissions électorales africaines, en raison de leur planification des violences en décrédibilisant le processus électoral. Ils sont souvent ces « responsables intellectuels » des confrontations pré et post électorales entre les acteurs politiques et leurs partisans.

ISTA/KINSHASA: la hausse des frais académiques révolte les étudiants

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Des affrontements en cours opposent les forces de l’ordre aux étudiants de l’Institut supérieur des techniques appliqués (ISTA). A la base de ces échauffourées la protestation des étudiants contre la hausse des frais académiques. Des tirs gaz lacrymogènes ont été lancé pour disperser les protestataires. La suite des événements dans les heures qui suivent.

Calendrier électoral : Sa non application « pourrait aboutir à une explosion, » observe l’envoyé spécial de l’OIF

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L’envoyé spécial de l’Organisation internationale de la Francophonie, Pascal Couchepin a clôturé sa mission de 4 jours en RDC en perspective de ce qui adviendrait si le calendrier électoral n’était pas appliqué tel que publié.

La publication de ce calendrier selon lui, donne une « lueur positive. » Mais si ce calendrier n’est pas mis en oeuvre, cela « pourrait aboutir à une explosion » due à « l’exaspération » croissante en RDC. « Si avec ce calendrier, le peuple voit qu’on l’a trompé, il y aura des conséquences dramatiques, » analyse Pascal Couchepin.

Pour assurer entre autre, la concrétisation de ce calendrier électoral, un groupe d’experts internationaux sera créé d’ici peu. Ce groupe « ne serait pas une sorte d’autorité contre les activités de la CENI. Ce serait contraire à la souveraineté de la RD Congo et tout le monde veut que de élections aient lieu, elles soient le fait de la volonté des autorités congolaises et du peuple congolais, » a-t-il rassuré.

Ceci pour garantir les bailleurs de fond qui ne « vont pas lâcher leur argent avant d’avoir des garanties que les élections se tiendront, » a renseigné l’envoyé du secrétaire général de l’OIF.

Lualaba : Le déraillement d’un train cause « des dégâts énormes, » témoigne le gouverneur Muyej

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Le déraillement du train qui s’est produit dans la province de Lualaba ce 12 Novembre a causé au moins 30 morts dénombrés jusqu’ici sans compter des dizaines des blessés. Il y a également des disparus enfuis dans les décombres.

Le gouverneur de la province Richard Muyej a précisé que cet accident s’est produit aux premières heures, dimanche 12 novembre à Buyofwe, une gare située à 25 kilomètres de la cité de Lubudi, vers Luena. «  Les dégâts sont énormes. Il y a jusque là une trentaine de corps, 26 blessés qui ont été acheminés à l’hôpital de Lubudi. Les recherches se sont poursuivies jusque tard le soir. C’est un accident grave, » a-t-il accentué.

Ce bilan encore provisoire, pourrait s’alourdir dans les heures qui suivent. Le train de marchandise à bord duquel les passagers ont pris place, « transportait des citernes de carburant, essence et mazout. Cela a provoqué un grave incendie, » a témoigné le Gouverneur.

Les experts de la société nationale de chemin de fer du Congo, SNCC, déjà sur place, tentent de déterminer les causes de l’accident.

Sud-Kivu: Ouverture du procès sur le viol de masse sur mineures

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Début le jeudi 09 novembre 2017 à Kavumu situé à 25 kilomètres au nord de Bukavu dans le territoire Kabare  dans la province du Sud-Kivu du procès sur le cas de viol de masse commis par les membres d’une milice sur une cinquantaine de filles de  moins de dix ans.

La cour militaire de Bukavu siégeant en chambre foraine reçoit 18 prévenus ainsi que la partie civile constituée par une cinquantaine d’enfants victimes de viol.

Le prévenu principal dans cette affaire c’est le député Frederick Batumike, ce dernier est poursuivi pour avoir organisé un mouvement insurrectionnel à Kavumu, l’association de malfrats, crime contre humanité par viol, meurtre et détention des minutions et d’armes de guerre.

En plus de viol de masse sur une cinquantaine de mineures entre 2013 et 2016, cette milice est tenue également pour responsable de l’assassinat d’un sujet allemand et d’un activisme de droits humains Evariste Kasali en 2016.

Cette association de criminels a fait de Kavumu un centre des pires atrocités.

La société civile de Kavumu salue l’ouverture de ce procès. Elle  espère que les responsables de cet acte auront la pièce de leur monnaie.

« Nous espérons que le procès se déroulera dans les bonnes conditions et que la justice congolaise punira avec fermeté les acteurs de cet acte » déclarent les responsables des ONG et la société civile.

 

L’OIF pour la ténue rapide des élections afin de respecter l’accord de la Saint Sylvestre

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Pour respecter l’accord du 31 décembre 2016, l’émissaire de la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie(OIF), Michaëlle Jean, Pascal Couchepin, estime que les élections doivent se tenir le plus rapidement que possible.

C’était à l’issue d’un entretien jeudi 9 novembre avec le premier ministre Bruno Tshibala.

« La RDC est un partenaire important de l’organisation qui partage les valeurs communes de la déclaration de Bamako qui sont des valeurs démocratiques et de respect des droits de l’homme », a souligné Pascal Couchepin.

L’envoyé Spécial de Michaël Jean a aussi rassuré que l’Oif est prête à aider à la réalisation des élections compréhensibles, démocratiques, complètes et qui permettent de dégager un consensus national.

Pour sa part, Bruno Tshibala a fait part de sa volonté de respecter le délai fixé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à travers le calendrier publié le 5 novembre dernier.

Tshopo : Kisangani dans le noir depuis 24 heures

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Suite à l’’ inondation survenu à la centrale hydroélectrique de la Tshopo, la ville de Kinsangani se retrouve sans électricité depuis 24 heures, selon un communiqué de la Société nationale d’électricité (SNEL).

La crue du fleuve Congo en cette période pluvieuse a entrainé un flux important des eaux du fleuve Congo dans la rivière Tshopo et donc dans la centrale hydroélectrique de la Tshopo.

Dans son communiqué, la Snel rassure que l’ensemble d’équipements électromécaniques de la centrale se trouvent sous eau depuis le début de l’incident et les ingénieurs et techniciens sur place à Kisangani sont à pied d’œuvre pour rétablir le courant électrique.

Transition sans Joseph Kabila : Les USA expliquent pourquoi c’est impossible

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Le chef ad intérim du Bureau des affaires africaines au département d’État américain, Donald Yamamoto, a été l’un des invités du comité des affaires étrangères de la chambre des représentants américaine pour expliquer la politique de gestion de la crise en RDC que développe la Maison Blanche.

La question de la transition sans Joseph Kabila après le 31 décembre 2017 à laquelle Nikki Haley a presque répondu implicitement lors de son passage à Kinshasa a encore fait surface.

« Nous avons déjà expliqué à l’opposition qu’une transition sans Kabila n’était pas constitutionnelle, » a répondu Donald Yamamoto aux représentants américains, tout en promettant que l’administration de Donald Trump fera tout pour faire respecter le calendrier électoral.

Les opposants congolais pour leur part estime toujours que Joseph Kabila hors mandat mandat depuis fin 2016 a épuisé la prolongation que lui accorde l’accord de la Saint-Sylvestre sans organiser les élections pour lesquelles elle avait comme finalité. Elle exige son départ le 31 décembre 2017.

L’UE et le Canada approuvent le calendrier électoral avec un « mais »

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Dans sa déclaration, l’Union européenne accueille favorablement le calendrier électoral qui selon elle « ouvre le cycle des élections en République démocratique du Congo qui doit amener à une transition démocratique. »

« Mais » pour réunir les conditions d’élections et inclusives, « il est primordial de mettre en oeuvre les mesures de décrispation politique nécessaires, dans le respect de la constitution et de l’accord du 31 décembre 2016, » insiste le communiqué.

L’Union européenne appelle également « les autorités congolaises les institutions en charge de leur organisation sont désormais responsables de la mise en oeuvre effective de ce calendrier, à travers un processus légitime et consensuel impliquant tous les acteurs politiques et civils. »

Le Canada pour sa part « prend acte de la publication du calendrier en République démocratique du Congo, annonçant la tenue d’élections générales en décembre 2018. »

Mais, il interpelle aussi la RDC, dans sa qualité de « membre du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies, les autorités congolaises doivent d’autant plus démontrer l’importance qu’elles accordent aux droits de la personne et à l’ouverture de l’espace démocratique. »

RDC: Un(e) Kabila successeur de Joseph Kabila pour la présidentielle de 2018?

La question vaut à présent le détour. Avec la publication du nouveau calendrier électoral par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dimanche 5 novembre dernier, les états majors des partis politiques se réunissent, certains pour protester, d’autres pour protester et faire des contre-propositions, d’autres encore pour affûter leurs armes en perspective des prochaines élections.

Le parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) lui s’est rassemblé autour de son initiateur, Joseph Kabila dans sa ferme se trouvant à la périphérie de Kinshasa, deux jours après l’annonce de tenue de la prochaine élection présidentielle au mois de décembre 2018. Une question alimente depuis les conversations: qui pour porter les couleurs du parti de l’actuel chef de l’Etat au futur scrutin présidentiel?

Si le parti au pouvoir clame se préparer pour remporter les scrutins «de la base au sommet», nul n’ignore que le sommet relégué en apparence au second plan reste la pièce maîtresse que le PPRD voudrait garder. C’est le scrutin. Celui de tous les enjeux et de tous les dangers. Ce qui est tout à fait légitime pour tout politique au nom de la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir. Mais cela devient une équation pour le cas présent où le grand Congo espère vivre pour une [toute première] fois le départ civilisé d’un président  de la République après ses deux mandats constitutionnels.

Démocratie à l’africaine

Le modèle démocratique occidental -sur lequel celui de la RD Congo se calque presque- voudrait que le candidat sortant joue un rôle visible au microscope dans la détermination de celui ou celle qui portera les couleurs du parti dans un scrutin où il sera spectateur. Mais le jeu démocratique «à l’africaine» s’est de plus en plus taillé au fil des ans sur mesure, « selon nos valeurs,  reconnaissant une certaine toute puissance du chef», à entendre ses défenseurs qui ne jure qu’au «NON au néocolonialisme».

Cela donne éventuellement pour le cas de la République démocratique du Congo à Joseph Kabila président sortant, une «largesse» quant au choix de son dauphin. «Le chef de l’Etat ne choisira pas de dauphin. Ce n’est pas son genre. C’est aux prétendants à la magistrature suprême de concourir ou de dégager entre eux le consensus autour d’un nom», avançait il y a peu Jean-Marie Kasamba, responsable d’un média proche du pouvoir de Kinshasa. Cette position  jette un doute lorsqu’on se rappelle des «échos de Kingakati» selon lesquels en 2015 l’absence de consensus autour de ce «nom» aurait conduit à la dissidence du G7. Pour Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique de Joseph Kabila par contre, ce dernier -choisira- bel et bien son dauphin, mais, «à la dernière minute».

Quid de Matata et Minaku?

L’actuel président de l’assemblée nationale, Aubin Minaku et de l’ancien premier ministre Augustin Matata ont à un certain moment été cités comme challengers à la succession du Raïs. Des camps se seraient même constitués en faveur de l’un ou de l’autre, prêts à en découdre le moment des «primaires» venu. Des camps à l’image des guerres intestines propres aux familles politiques, mais aussi «une situation qui ne pourrait permettre à la Majorité présidentielle de ménager sa monture pour aller loin», observe un analyste proche de la MP.

Face aux noms des acteurs politiques de premier plan cités au sein de la Majorité, la carte d’un nom issu de la famille biologique du président, un ou une Kabila se jouerait, et pas à la légère. Les bruits de couloir veulent que ce soit la sœur jumelle du président sortant, la députée nationale  Jaynet Kabila, la «Dada» [l’aînée, ndlr] comme les désignent affectueusement les apparatchiks du cercle présidentiel.

Learning by doing

Des garanties, la sécurité [de ses biens ?] et de sa famille… sont ces too much de préalables avancés par ses défenseurs pour convaincre Joseph Kabila de passer la main en douceur après les élections. «La première condition est la loyauté. Cela ne veut pas dire l’imiter. Mais le protéger, lui et sa famille.» prévenait Barnabé Kikaya au journal LeMonde.  Mais qui pour faire mieux -le job- qu’un (e) autre Kabila. «Qui mieux que celle avec qui il a partagé le placenta?», répondraient même ceux qui craignent dans le cas contraire, une première alternance congolaise au bistouri. Le cas libérien devrait d’ores et déjà servir d’école pour la RDC.

La question d’expérience de la députée nationale dans la gestion de la res publica sera sans nul doute posée. Mais dans une RD Congo où le cursus honorum a fait place à l’ascension spontanée à coup de reconnaissance de louangeurs, radins de leurs positions, le meilleur chuchoteur à l’oreille du «Raïs» ne fera pas plus excellente proposition.

Avec une opposition congolaise, taupe d’elle-même, qui se cherche depuis des années lumière, le (la) Kabila (ou tout autre candidat) sur qui l’actuelle Majorité misera pourrait à plate couture la battre, et tenir les rênes pour le prochain quinquennat. A-t-il (elle) l’étoffe? Le temps fera l’affaire. Il (elle) apprendra sur le tas. Le «Learning by doing» [l’Apprentissage par la pratique, ndlr] a bien fait ses preuves sur la rive gauche du fleuve Congo depuis ce mois de janvier de l’année  2001.

La CPI autorise l’ouverture d’une enquête au Burundi qui s’est retiré du statut de Rome

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La Chambre préliminaire III de la Cour pénale internationale a autorisée le Procureur Fatou Ben Souda à « ouvrir une enquête sur des crimes relevant de la compétence de la Cour qui auraient été commis au Burundi ou par des ressortissants burundais à l’extérieur de leur pays depuis le 26 avril 2015 jusqu’au 26 octobre 2017.

Le pays a quitté la Cour le 27 octobre 2017 mais il est resté pays membre de la CPI dès l’entrée en vigueur du statut de Rome le premier décembre 2004, jusqu’à ce retrait indique le communiqué de la Cour.

L’enquête portera sur le meurtre et tentative de meurtre, l’emprisonnement ou la privation de liberté, la torture le viol et autres faits occasionné par le troisième mandat du président Pierre Nkunrunziza.

Pour avoir transmis 163 millions de dollars à la CENI, Samy Badibanga exige les élections

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L’ancien premier ministre Samy Badibanga semble remettre en cause les « contraintes financières » évoquées par la CENI qui l’empêcherait d’organiser les élections.

A l’en croire lors de son passage à la primature, son gouvernement a déboursé « 152 milliards qui équivaut à 163 millions de dollars américains en 4 mois à la CENI en 2017, » pour permettre à la CENI d’organiser les élections.

D’ailleurs, son prédécesseur, Augustin Matata Ponyo en a déboursé autant

La chambre des représentants des USA gardent un œil sur Joseph Kabila pour qu’il quitte le pouvoir

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Le président du comité des affaires étrangères de la chambre des représentants des Etats Unis, Ed Royce sollicite un œil attentif des Etats unis sur le président Joseph qui a selon lui, « présenté des raisons apparemment interminables de retarder l’élection pour choisir son successeur ».

Il l’a déclaré à l’issue d’une rencontre avec l’ambassadrice des Etats Unis à l’ONU, Nikki Haley. Une rencontre centré sur le voyage de celle-ci en République démocratique du Congo(RDC).

« Le calendrier électoral qui a été publié après que vous ayez précisé que ce vote doit avoir lieu l’année prochaine était une étape positive. Cependant, nous devons garder un œil attentif sur Kabila, qui doit partir », a souligné dit Ed Royce dans un communiqué publié à l’issue de cette rencontre.

Cependant, le président du comité des affaires étrangères de la chambre des représentants des Etats Unis a salué le « solide leadership » et le « franc-parler » de Nikki Haley lors de sa mission en RDC.

Par ailleurs, Ed Royce, a appelé le Président et le Secrétaire d’Etat américains à accentuer la pression pour obtenir le départ du président Joseph Kabila du pouvoir.

Meurtre des experts de l’ONU, Antonio Guterres Nomme un procureur pour aider la justice congolaise

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Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a nommé le procureur canadien Robert Petit et d’autres experts pour aider la justice militaire congolaise dans l’enquête du meurtre de Zaida Catalan et Michael Sharp, deux experts des Nations unies assassinés au mois de mars 2017 dans le Kasaï.

Robert petit aura pour mission, écrit Antonio Guterres au Conseil de sécurité, « d’appuyer l’enquête nationale » alors que le procès est déjà en cours depuis le mois de juin dernier. Il sera Assisté par quatre experts techniques et un personnel d’appui. Ce sont ces derniers qui se rendront sur terrain, à Kananga au Kasaï Central.

Le procureur canadien quant-à lui se rendra en RDC, « régulièrement et à chaque fois que ce sera nécessaire ».

Par ailleurs, le Conseil de sécurité des Nations unies demande à Kinshasa de collaborer avec cette équipe afin que les auteurs de ces crimes soient traduits en justice.

Le centre ville de Lubumbashi secoué ce matin en protestation contre le calendrier électoral

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Des casses, des véhicules brûlés, le centre ville de la ville de Lubumbashi s’est réveillée en feu et fumée ce 09 novembre 2017. Selon les premières témoignages recueillis, des mouvements d’agitations ont précédé ces incidents.

« Leurs auteurs disaient protester contre le calendrier électoral, » nous a confié une source depuis la commune de Lubumbashi. Elle a par contre soutenu que c’est calme dans la commune de Lubumbashi. « La circulation est normal chez nous, » atteste notre témoins.

Les détails dans nos prochaines publications.

Depuis Bruxelles, Félix Tshisekedi appelle à l’ « unité » pour « chasser Joseph Kabila »

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Le président du Rassemblement Félix Tshisekedi s’est adressé à la diaspora congolaise mercredi après-midi, dans une salle du quartier africain de Bruxelles, appelé « Matonge », pour l’appeler à l’unité afin d’obtenir le départ du président Joseph Kabila  » avant le 31 décembre. »

Le calendrier électoral rendu public le 5 novembre ne sert qu’à « lâcher du lest pour desserrer la pression » de la communauté internationale. « Et vous avez vu que ça marche, les États-Unis l’ont félicité », a-t-il argumenté.

Joseph Kabila a profité du décès d’Etienne Tshisekedi pour « bazarder l’Accord » l’accord du 31 décembre a-t-il soutenu. La situation au Congo est « bien pire que ce qui circule sur les réseaux sociaux, » a expliqué le président du Rassemblement. Au Katanga où il s’est journée, et dans les autres provinces, « loin des journalistes et consulats étrangers », « on tue parce qu’il n’y a pas de témoins étrangers ».

Selon lui Joseph Kabila destine depuis à l’achat « d’armes et matériel répressif, l’argent budgétisé chaque année pour les élections qu’il n’a pas l’intention d’organiser ».

Le pays est « en danger, » a avancé Félix Tshisekedi. « Je vous demande de mettre nos querelles de côté et de nous mettre tous ensemble ». Par conséquent, Félix Tshisekedi a appelé la diaspora congolaise à organiser, là où elle se trouve, des protestations « pacifiques », à « utiliser ses contacts pour attirer l’attention sur ce qui se passe au Congo. »

Il convient aussi d’après le président du Rassemblement, que la diaspora « téléphone au pays pour inciter nos connaissances à soutenir » les marches organisées contre Joseph Kabila. Celle du 15 novembre, organisée par le mouvement citoyen Lucha, et celle du 28 novembre, que prépare l’opposition politique.

L’enjeu ce de « ne pas laisser passer le cap du 31 décembre, » car si Joseph Kabila n’est pas parti à cette date, « la communauté internationale, qui choisit toujours la facilité, viendra avec une série de mesures qu’on nous obligera à accepter et à garder Kabila en échange de nouvelles promesses – auxquelles nous ne croyons plus. »

Le Ministre britannique pour l’Afrique en tournée en RDC

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Le ministre britannique pour l’Afrique, Rory Stewart, a entamé une visite de trois jours en RDC à partir du 8 novembre 2017. C’est ce qui ressort d’un communiqué de l’ambassade britannique parvenu à la rédaction de KINSHASATIMES.CD.

D’après le communiqué, il s’agit de la toute première visite pour le ministre Stewart en RDC, visite qui conduira le patron de la diplomatie africaine du Royaume Uni à Goma, Kananga et Kinshasa. Notons que la RDC a déjà reçu deux autres visites ministérielles britanniques cette au cours des douze mois derniers.

À Goma, renseigne le communiqué, le ministre Stewart va s’enquérir sur les défis auxquels fait face le Parc National des Virunga ainsi que sur le soutien apporté par le gouvernement britannique. Il visitera également les programmes mis en œuvre par le Royaume-Uni en faveur des communautés locales en vue de promouvoir la paix et la stabilité dans l’est de la RDC.

A l’étape de Kananga il saisira cette opportunité pour discuter avec les parties prenantes concernées, y compris les autorités locales, les membres des communautés et des acteurs humanitaires afin d’avoir une meilleure visibilité de la situation humanitaire qui prévaut dans le Kasaï. La violence et l’insécurité croissantes forcent des millions de personnes à fuir leurs foyers, ce qui entraîne une malnutrition généralisée, la maladie et la souffrance.

A Kinshasa, il aura des rencontres avec les membres du gouvernement, les principales parties prenantes politiques, les représentants de la Conférence épiscopale catholique ainsi qu’avec le président Kabila pour discuter de la situation politique et en particulier de la tenue des élections.

Rappelons que le Royaume-Uni est un acteur majeur de développement en RDC avec un budget estimé à 150 millions de livres sterling (£) par an au cours des cinq dernières années et 175 millions de livres sterling (£) à titre d’aide humanitaire d’urgence pour les cinq prochaines années.

Bas-Uele : Plus de 200 maisons inondées à Aketi

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Près de  deux cent quarante maisons sont inondées depuis quatre jours dans la cité d’Aketi dans la province du  Bas-Uele. Selon l’administrateur du territoire, Faustin Drakana, cette inondation est causée par  de pluies diluviennes qui s’abattent de façon fréquente dans la region.

Les quartiers Azande, Itimbiri, Mambinza, Mobati sont les plus touchés par cette catastrophe. Les habitants ont trouvé refuge dans d’autres quartiers, abandonnant ainsi leurs maisons.

Les établissements sont inaccessibles. Les élèves sont obligés d’attendre jusqu’à ce que l’eau baisse pour reprendre le chemin de l’école.

L’administrateur du territoire dit finaliser son rapport avant de le transmettre à sa hiérarchie en vue de solliciter une éventuelle assistance en faveur des sinistrés.