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Le gouvernement accueille le calendrier électoral à bras ouverts

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Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a tenu une conférence de presse ce mercredi 8 novembre 2017 au cours de laquelle il a laissé entendre que la publication du calendrier électoral est « une étape décisive pour la CENI vers les élections tant attendues par le peuple congolais ».

Poursuivant son allocution, Lambert Mende a soutenu que « ce calendrier a vocation de rencontrer les attentes du peuple congolais. » Il bénéficie pour ce faire «  sans faille du soutien du gouvernement congolais ».

Comme d’aucuns ne pouvaient s’y attendre il a fustigé du Rassemblement, de l’UNC, MLC et des autres sans les citer mais les a quand-même qualifié d’ « opposition radicale » pour avoir réclamé « à cor et à cri, ce calendrier, mais le rejettent aussitôt publié, sans pour autant l’examiner. C’est la manifestation d’un certain désarroi », a interprété le porte-parole du gouvernement.

Lambert Mende enfonce Norbert Basengezi dans son impartialité

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Au cours de sa conférence de presse  de ce 08 novembre, le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende s’est aussi baigné dans le fleuve de polémiques sur la présence du vice-président de la CENI, Norbert Basengezi à la réunion  stratégique du PPRD sur les élections, mardi 07 novembre à Kingakati.

« Ce n’est pas interdit de continuer d’appartenir à sa formation politique alors qu’on est membre de la Ceni », a-t-il répondu à un journaliste qui voulait recueillir l’avis du gouvernement sur ce sujet.

Selon le ministre de la Communication, les personnes désignées dans les institutions d’appui à la démocratie (Ceni, Csac, Cnsa, Cndh, etc.), continuent d’appartenir à leurs formations politiques et il ne leur est pas interdit d’être convié à une réflexion des partis politiques dont ils sont issus pour donner un point de vue, l’information. « C’est aussi un de leurs rôles… » a conclu Lambert Mende.

Pourtant, les articles 20 et 22 de la loi organique de la CENI parlent juste du contraire de ce qu’a soutenu Lambert Mende.

 

 

Le Rassemblement, l’UNC et le MLC toujours divisés sur l’idée d’une transition sans Joseph Kabila

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Derrière la convergence des points de vue de ces structures politiques rendus publics dans la soirée du 07 novembre 2017, sur le calendrier électoral, se cache en réalité la grosse divergence qui les a divisée dès leur première rencontre le 06 de ce même moi :  » la transition sans Joseph Kabila »

En effet, les anciens alliés devenus adversaires, ont montré à nouveau leur rapprochement pour unir leurs forces afin de venir à bout du régime de Joseph Kabila et ont même annoncé une conférence de presse commune pour réagir à chaud au calendrier électoral.

La presse venue lundi couvrir l’événement a été priée de rebrousser chemin parce que les acteurs politiques de l’opposition « étaient encore en train d’harmoniser les vues. » C’est sur l’idée d’une transition sans Joseph Kabila portée par le Rassemblement et désapprouvée par les partis de Jean-Pierre Bemba et de Vital Kamerhe qu’est née la divergence qui peut-être compromis cette nouvelle alliance.

La conférence de presse s’est transformée en déclarations séparées mais portant sur le même message qui font des rappels, énoncent des principes sans toute fois fixer l’opinion sur l’action de l’opposition pour protester contre ce calendrier électoral qu’elle rejette.

Ni le Rassemblemt ni l’UNC encore moins le MLC ne reviennent sur cette paume de discorde, « la transition sans Joseph Kabila. » Elle est occulté sans doute, pour dissimuler l’échec jusqu’ici de l’opposition congolaise à s’entendre une énième fois.

Les étincelles de ce nouveau échec nous viennent aussi de @VitalKamerhe1 qui a écrit : « Nous nous réjouissons de la réaction identique de l’ensemble de l’opposition face au calendrier électoral. Mais ç’aurait été mieux la signature conjointe. »

En participant à la réunion stratégique du PPRD, Norbert Basengezi enfreint à la loi organique de la CENI

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La Commission électorale nationale indépendante souffre déjà d’une carence aiguë de crédibilité dans l’opinion publique et auprès de l’opposition congolaise surtout. Le vice-président de la CENI Norbert Basengezi a enfoncé davantage son institution dans sa pathologie en participant à la réunion stratégique du PPRD sur la préparation des élections après la publication du calendrier électoral.

Cette participation est en contradiction avec le serment prêté par ce dernier avant d’entrée en fonction, tel que repris à l’article 21 de la loi organique de la CENI :  » Je prends l’engagement solennel de n’exercer aucune activité susceptible de nuire à l’indépendance, à la neutralité, à la transparence et à l’impartialité de la CENI. »

L’impartialité de la CENI a sans doute était entachée hier à Kingakati. Mais il n’y a pas seulement ça. Joseph Kabila a mobilisé les hauts cadres du PPRD, Norbert Basengezi y compris, à aller gagner les élections sensées organiser par la CENI dont Norbert est vice-président.

« Dans l’accomplissement de leurs missions, les membres de la CENI, ne sollicitent ni reçoivent d’instructions d’aucune autorité extérieure et jouissent de la totale indépendance par rapport aux forces qui les ont désignés, » stipule l’alinéa 1 et 2 de l’article 22 de la loi organique régissant la CENI.

Quelle instruction observera le vice-président de la CENI dans l’exercice de ses fonctions ? Depuis 2006, 2011 et ce jour, la structure d’appuis à la démocratie, CENI, est constamment accusé d’être à la solde du pouvoir en place.

Calendrier électoral : « C’est le résultat du consensus de la tripartite CNSA, Gouvernement et CENI, » revèle le CNSA

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Le Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre et du processus électoral s’est réuni pour évaluer le calendrier électoral rendu public par la CENI. Après avoir parcouru ce document de bout en bout, il a été noté que « le report des élections au 23 décembre 2017 est normal, » d’autant plus que l’accord prévoit cela. »

« Cette date est le résultat du consensus intervenu entre le CNSA, le Gouvernement et la CENI lors de la tripartite tenue au palais du peuple du 14 u 18 octobre 2017 ainsi que du souhait des différents acteurs politiques et sociaux, » indique la déclaration finale de ces assisses.

Dans la même déclaration, « le CNSA invite l’ensemble du peuple congolais à s’approprier du calendrier électoral et à se mobiliser comme un seul homme dans l’intérêt de notre pays pour l’organisation effective des élections libres, transparentes et démocratiques dans la paix. »

Le parlement pour sa part est appelé à adopter les lois essentielles relatives au processus électoral, le gouvernement à disponibiliser en temps opportun les moyens financiers et logistiques. Les partenaires internationaux de leur côté doivent apporter à la CENI le soutien et les moyens promis pour l’aboutissement du processus électoral.

RDC: Freddy Matungulu préconise 3 solutions pour un aboutissement heureux du processus électoral

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Contestations, suggestions et solutions alternatives affluent dans l’opinion nationale depuis la publication par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de la République démocratique du Congo, le 5 novembre dernier d’un énième calendrier électoral. 

Pour sa part, le président du parti politique de l’opposition Congo Na Biso (CNB), Freddy Matungulu Ilankir, au regard de ce calendrier qu’il qualifie «d’attelage à cohérence et agencement d’ensemble flous», propose des pistes de solution pour une issue heureuse des scrutins attendus prochainement en RD Congo. Ces solutions, ils les résument en trois points d’ordres: sécuritaire, financier et institutionnel.

M. Matungulu lance un appel au déploiement d’un contingent des forces de sécurité euro-américain, comme en 2006 avec l’EUFOR, pour la sécurisation du processus électoral. Cela sera d’après lui un signe de l’implication « plus déterminée » de la communauté internationale dans la crise actuelle en RDC. «Il faut tout mettre en œuvre pour que ce pays ne devienne un espace totalement hors-la loi, un autre nid de terroristes internationaux.»

«Pour faciliter la mobilisation des ressources nécessaires au financement des élections, la RDC doit rapidement mettre en place les conditions d’une coopération conséquente avec ses partenaires bilatéraux et multilatéraux, propose t-il en réponse aux contraintes financières posées par la CENI, avant d’ajouter que, l’étroit accompagnement international du processus électoral est aujourd’hui question de vie ou de mort pour le pays.»

Quant aux animateurs de la Commission électorale, Freddy Matungulu pense que,  son président Corneille Nangaa et son adjoint, N. Basengezi devraient être si pas remplacés, placés sous la supervision d’une personnalité nationale consensuelle «de très grande confiance», et les pouvoirs de l’expertise internationale à la disposition de la CENI renforcés.

Calendrier électoral : « S’abstenir de tout faire pour que les scrutins prévus soient organisés dans les conditions requises, » recommande l’UA

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Les partenaires internationaux de la RDC continuent à réagir à donner leurs points de vues sur le calendrier électoral publié par la CENI le 05 novembre 2017.

L’Union africaine salue l’avènement de ce calendrier tout en apportant quelques conseils pratiques aux acteurs politiques, de la société civile et religieux. Ils doivent « faire preuve d’esprit de responsabilité, et s’abstenir de tout faire pour que les scrutins prévus soient organisés dans les conditions requises de transparence, de crédibilité et de régularité, conformément aux instruments pertinents de l’Union africaine, » écrit le préésident de la Commission de l’UA Moussa Faki.

En terme d’engagement pour accompagné le processus électoral en cours en RDC, Moussa Faki rassure que l’Union africaine travaillera en « étroite collaboration avec les organisations régionales compétentes, les Nations-Unies et d’autres partenaires, à accompagner et à soutenir le processus électoral en République démocratique du Congo. »

Le point commun des déclarations des USA, de la France et de l’Union africaine est qu’elles prennent tel quel le calendrier publié par la CENI. Les tractations en interne se multiple du côté de l’opposition et des mouvement citoyens et vont jusque là dans le sens de boycotter ce dit calendrier.

L’aile dissidente de l’UNAFEC en dissidence : Marcel Ilunga Leu poussé à la démission

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Elle ressemblait à une rumeur mais l’information vient tout juste d’être confirmée à Kinshasa times par l’ancienne ministre du genre et ancienne vice-gouverneur de la province du Katanga, Bijou Mushitu Kat : l’actuel ministre de l’industrie Marcel Ilunga Leu est indésirable à la tête de l’UNAFEC/MP pour s’être accaparé du parti et favorisé constamment la corruption, le clientélisme, le tribalisme.

Maitre Jean-Pierre, Haut cadre l’Union national des fédéralistes du Congo, Marcel Ilunga Leu est président du parti depuis une année mais il l’a déjà transformé en une affaire familiale !

« Dans le gouvernement de Pande Kappopo, il vient de reconduire sa fille or sa fille vient de la Chine. Dans son cabinet, il a placé ses enfants ! Dans le gouvernement de Haut-Lomami, il a mis son frère qui est ministre ! Or nous nous servons le parti. Le parti n’est pas une affaire familiale ! » s’exclame-t-il

Il doit soit, respecter les textes du parti, soit démissionner, exigent le bureau de l’UNAFEC au nom duquel Bijou Mishiku Kat et Maitre Jean-Pierre se sont exprimés.

Élections RDC: la France appelle les acteurs à rejeter tout recours à la violence et insiste sur la mise en œuvre « urgente » de mesures de décrispation

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La République française a réagi après publication du calendrier électoral par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de la République démocratique du Congo le 5 novembre dernier.

Elle rappelle «l’importance que l’actuel processus électoral soit mené dans le respect de l’esprit de consensus qui avait prévalu lors de la signature l’accord politique du 31 décembre».

Par ailleurs la France invite les acteurs politique congolais à l’ouverture, au dialogue et à éviter tout recours à la violence.

La mise en œuvre « urgente et complète » de l’accord de la Saint sylvestre, plus particulièrement, des mesures de décrispation, figure notamment parmi les recommandations de la France.

Processus électoral: Kyungu exige la création d’une « structure tampon » entre les acteurs politiques

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Le président de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC), Gabriel Kyungu Wa Kumwanza plaide pour la libération des prisonniers politiques avant la tenue des élections et la mise en place d’une structure devant s’interposer entre les acteurs politiques de l’opposition et du pouvoir.

Le Rassemblement des forces acquises au changement dans le Grand Katanga appelle par le biais de son président, à la mise en place d’une «structure tampon» qui devra s’interposer entre les acteurs politiques.

Selon son initiateur de cette proposition, cette structure devra être composée essentiellement de partenaires de la communauté internationale et le gouvernement congolais. Sa mission serait de faciliter l’organisation des élections et la libération des prisonniers politiques.

«Nous faisons appel à la communauté internationale pour qu’une structure tampon soit mise en place. Elle va s’interposer entre l’opposition et le pouvoir, comme la communauté internationale vient d’arracher la date plus au moins connue de tous pour la tenue des élections. Cette structure va nous permettre d’appliquer les mesures de décrispation conformément à l’accord de la saint sylvestre, la libération des prisonniers politique notamment le retour de Moïse Katumbi car la chance doit être donnée à tout le monde pour s’adresser à la population», a déclaré Gabriel Kyungu.

Georges Kapiamba réclame la délivrance de son passeport biométrique « confisqué sur ordre de l’ANR »

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Dans une lettre adressée au Ministre des affaires étrangères, le Président national de l’ONG Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) Georges Kapiamba invite le numéro un de la diplomatie congolaise d’intervenir afin qu’il obtienne son passeport biométrique. 

«Je vous prie de bien vouloir intervenir, auprès de votre service de délivrance de passeport, pour me faire remettre le mien imprimé depuis vendredi 03 novembre 2017, mais confisqué sur ordre de l’Agence National de Renseignement (ANR)», indique la correspondance.

Notifié qu’il «figure sur une liste noire», M. Kapiamba rappelle au Vice-Premier ministre chargé des affaires étrangères Léonard She Okitundu, que lors de son passage à la chambre basse du parlement pour répondre à la représentation nationale au sujet de l’invalidation des passeports semi-biométriques, il avait assuré que cette mesure ne viserait pas à limiter les déplacements des acteurs de la société civile, «voilà que j’en suis victime».

«Le Gouvernement devra prendre des dispositions pour prévenir ces genres d’abus», recommande t-il.

 

 

 

Trois villes de l’ex Bandundu seront bientôt éclairées d’ici 2018

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Les villes de Kwiti, Idiofa et Gungu seront bientôt alimentées en électricité les travaux de la centrale hydro-électrique de kakobola étant déjà réalisé à 98%, une affirmation faite le lundi 06 octobre 2017 par le ministre de l’énergie à l’assemblée nationale.

Les villes de Kikwit, Idiofa, Gungu seront éclairées d’ici 2018, c’est la réplique du ministre de l’énergie Ingele Ifoto aux députés nationaux sur le retard accumulé par les travaux et le coût exorbitant par rapport à la qualité et la puissance réelle du nouveau barrage d’électricité Kakobola dans la province de l’ex Bandundu.

Dans sa conclusion, le député Florent Gabuba l’auteur de la question orale a recommandé une mise en place des mécanismes urgents qui prendront en compte et rendre disponible les 40 millions de dollar pour finaliser les travaux et alimenter les villes de Kikwit, Idiofa et Gungu en électricité d’ici 2018.

Cette recommandation a été approuvée par le ministre Ingele Ifoto.

« Le volet hydrologique de ces études a permis de dimensionner la centrale sur base d’un débit moyen de la rivière Lufuku 150 mètres cube par seconde un débit qui garantit le fonctionnement optimal de la centrale même pendant les périodes d’étiage » a avancé Ingele Ifoto.

Le ministre a conclu en disant que les travaux de construction sont déjà finis depuis septembre 2016. Les taux de réalisation sont arrêtés à 98% pour la simple raison que la réception des ouvrages attend encore les essaies en charge qui ne pourront se faire qu’après le raccordement de la centrale au réseau de distribution. Ce petit bijou fait parti de la gamme de centrale ultramoderne de la génération.

Le Congrès International Congolais organisera un colloque sur la paix en RDC

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Un colloque sur la paix sera organisé par le Congrès international congolais (CIC) à l’intension des jeunes congolais ce samedi 11 novembre 2017 au CEPAS avec pour thème « L’implication des jeunes pour la consolidation de la paix en République Démocratique du Congo « .

Ce colloque a pour but d’offrir aux jeunes congolais un cadre de réflexion, de partage de douleurs et d’expériences afin que ceux qui la vivent déjà apprennent comment la résorber en peu de temps, avant qu’elle n’affecte plusieurs personnes et n’embrase plusieurs régions. Et aussi de permettre à que ceux qui n’ont pas encore été victimes de l’insécurité prennent les dispositions pour éviter.

Il sera aussi question, de permettre aux jeunes de déceler les origines des conflits, d’épingler l’impact des élections libres et transparentes dans la prévention des conflits et de décourager la violence, en imprégnant aux jeunes les méthodes non-violentes comme moyen de revendication des droits.

L’occasion sera aussi propice pour apprendre aux jeunes les techniques de la prévention, de la gestion et de résolution des conflits armés et des conflits communautaires, d’aider les jeunes à devenir des artisans de paix et des bâtisseurs d’amour par la promotion du dialogue franc et sincère.

Au cours de ce moment de partage, différents thèmes seront exploités afin de mieux éclairer la lanterne des participants sur la paix et les moyens de la préserver. « Origines, causes et remèdes des conflits armés et des conflits en R.D.Congo, cas de l’Ituri, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de la Tanganyika, du Kasaï-Central, du Kongo-central  » sera le sujet de l’exposé présenté par le Professeur à l’Université de Kinshasa Arsène Mwaka.

Autre intervenant, Francine MUYUMBA, Présidente de l’Union Panafricaine de la Jeunesse, s’entretiendra avec les jeunes sur « les responsabilités des jeunes dans le processus de prévention, de gestion et résolution des conflits en R.D.Congo ».

L’aspect religion fera aussi de la partie avec le chargé de l’animation socioculturelle et politique au Centre d’Etudes pour l’Action Sociale le Père Emmanuel Bueya, qui abordera le thème  » Contribution des confessions religieuses dans le processus de consolidation de la paix « .

Au total, plus ou moins 225 jeunes sont attendus pour participer à cet atelier.

Les filières agricoles congolaises sont appelées à se regrouper en coopératives

Un séminaire-atelier de restitution des résultats de l’étude sur les filières agricoles maïs, riz, banane plantain et pêche a été organisé par le ministère de l’agriculture en collaboration avec la fondation Konrad Adenauer du 2 au 4 novembre 2017  en République Démocratique du Congo.

Un atelier de trois jours sur la restitution des résultats de l’étude sur les filières agricoles a été organisé par la fondation Konrad Adenauer en collaboration avec le ministère de l’agriculture dans les provinces de la Tshopo, d’Ituri, du Sud-Kivu, du Haut-Katanga, du Lualaba et du Tanganyika.

C’est à la clôture de cet atelier que  les participants ont formulé plusieurs recommandations concernant leurs filières respectives.

Pour la filière maïs, les participants ont demandé la mise  en place une stratégie pour le développement de la filière ; d’allouer les moyens conséquents ; de doter l’INERA ; de renforcer la recherche et la vulgarisation.

Le renforcement des capacités des acteurs dans la filière ; l’accroissement du budget du secteur agricole, l’amélioration des infrastructures intégrées sont les différentes recommandations de la filière riz.

En ce qui concerne la filière banane plantain, les producteurs ont été  appelés à s’organiser en coopératives, à renforcer le système national de vulgarisation ; à vulgariser les bonnes pratiques agricoles et de fertilisation ; de renforcer l’organisation des producteurs ; de former les producteurs et faciliter leur accès au financement.

Pour conclure, les participants de la filière pêche ont recommandé d’organiser les activités de repeuplement de certains plans d’eau pour les espèces en voie de disparition ; de règlementer l’accès à la pêche ; d’organiser des campagnes de sensibilisation de tous les acteurs de pêche et de la communauté, à travers les médias et affiches ; de réduire les points d’embarquement dans les sites de pêche ; de mettre en place des services de collecte, de traitement et de publication des statistiques de pêche ; d’élaborer un plan d’aménagement des pêcheries.

Pour le Secrétaire général ad intérim à l’Agriculture qui a clôturé ces assises, cette étude fournit aux acteurs du secteur agricole et pêche ; aux décideurs politiques, aux scientifiques et aux agents de développement des informations récoltées sur terrain, des repères pour la compréhension des dynamiques locales dans le domaine agricole. C’est aussi un moyen de débouchage à un repérage des principales contraintes dans lesdites filières pour lesquelles des recommandations ont été formulées.

Il a par ailleurs réitérer le vœu de voir se développer un partenariat franc entre le Secrétariat général à l’Agriculture, Pêche et Elevage et la Fondation Konrad Adenauer. Afin de  non seulement matérialiser lesdites recommandations mais aussi pour d’autres actions capables de contribuer au développement du secteur agricole congolais.

De son côté, le représentant de la Fondation Konrad Adenauer, Cette étude s’inscrit dans le cadre des activités du projet « Un seul monde sans faim ».

« J’espère vivement que nous allons tous tirer le meilleur de cette étude pour nous munir des armes nécessaires dans notre combat contre la faim » a souligné le représentant de Konrad Adenauer.

Investiture du nouveau gouvernement dans le Haut-Katanga

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L’Investiture du nouveau gouvernement provincial du Haut-Katanga a effectif le lundi 06 novembre 2017 par l’assemblée provinciale.

Cette cérémonie est intervenue après le vote à la majorité absolue du programme d’action du gouvernement présenté par le gouverneur Pande Kappopo.

Sur trente députés que compte l’assemblée provinciale du Haut-Katanga, 24 députés présents dans la salle ont voté à l’unanimité le programme d’action du gouvernement présenté par le gouverneur Kappopo.

Bien avant l’élection, le gouverneur a eu à répondre aux différentes préoccupations des députés formulées en questions groupes parlementaires que compte cette assemblée provinciale.

C’est dans cette même occasion, que le rapporteur de l’assemblée provinciale du Haut-Katanga a fait la lecture du nouvel arrêté du 4 novembre 2017 modifiant et complétant l’arrêté provincial du 29 octobre 2017 portant nomination des membres du gouvernement de cette province.

C’est ainsi  le ministre des mines, affaires frontières, énergies, hydrocarbure et environnement s’occupera désormais des infrastructures, urbanisme, habitat et aménagement du territoire le ministre des mines est cédé à Alain Ilunga Kasongo qui était aux infrastructures.

Félix Tshisekedi absent, la conférence de presse de « l’opposition unifiée » reportée sine die

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Le Rassemblement de l’opposition, le MLC et l’UNC devait tenir une conférence de presse ce lundi 6 novembre pour fixer l’opinion sur le calendrier électoral publié par la CENI. A la place, c’est une déclaration à la presse qu’a faite le porte-parole de l’UDPS Augustin Kabuya qui a annoncé le report sine die de cette conférence. La raison, l’harmonisation du texte mais aussi, l’absence de Félix Tshisekedi.

« Le président du Rassemblement est à Bruxelles. Ici, nous n’avons que le président du Conseil des sages du Rassemblement. Ils sont en discussion pour organiser le texte. Nous reviendrons vers vous pour préciser l’heure de la déclaration. Hier, nous avons quitté la salle à 1heure du matin, c’était lié au problème de communication », a déclaré Augustin Kabuya.

« L’opposition unifiée » jusque là reflète une convergence des forces de trois structures : Le Rassemblement de l’opposition, le MLC et l’UNC, et chacune d’elles semble garder son autonomie.

Article 64 : L’opposition et les mouvements citoyens se renvoient la balle

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Avant et après les dialogues du 18 octobre, du 31 décembre 2016 et le calendrier électoral du 05 novembre 2017, l’article 64 reste brandit par les opposants et les mouvements citoyens comme l’arme idéale pour se débarrasser du régime de Joseph Kabila. Quand vient l’heure de sa mise en application, ces deux entités se renvoient la balle, à l’image de cette altercation entre le secrétaire général du MLC, Ève Bazaiba et le mouvement citoyen Lucha sur la place publique :

« Nangaa, vous et vos maîtres vous jouez avec le feu ! Vos enfants auront du mal à porter vos noms vous avez défié les congolais ? » interroge Ève Bazaiba en protestation au calendrier électoral publié hier dimanche.

« Il est de votre responsabilité, acteurs politiques, de vous montrer fermes, résolus, cohérents pour conduire la révolution, » lui répond le mouvement citoyen Lutte pour le changement, non plus d’accord avec ce calendrier qui fixe les élections sensées se tenir en décembre 2017, au 23 décembre 2018, une année de plus!

« @Luchardc, l’article 64 de la constitution appelle chaque congolais individuellement, sommes tous appelés et non une catégorie des congolais, » réplique @EveBazaiba.

Le mandat de Joseph Kabila est déjà expiré mais son départ s’éloigne de plus en plus. Les mouvements citoyens reprochent aux opposants d’inertie quand il s’agit de l’usage de leur droit constitutionnel de barrer la route à tout individu ou un groupe d’individus cherchant à monopoliser le pouvoir par des moyens extra constitutionnels.

Dans cette perspective, la Lucha a lancé des journées ville-morte pour donner le ton.

Le délai des élections devait être inférieur au délai de la transition, selon l’abbé Donatien Nshole

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Le secrétaire général de Conférence épiscopale nationale du Congo, Abbé Donatien N’shole n’est pas d’accord avec le délai des élections fixé par le calendrier électoral publié par la CENI dans la soirée de dimanche 05 novembre.

« Le délai est égal au délai prévu (par l’accord de la Saint Sylvestre), donc presqu’une année en plus. Le délai du parachèvement de l’accord ne peut être égal au délai qui était prévu, » a-t-il contesté.

Réagissant à titre individuel sur RFI, Abbé Donatien Nshole a promis la déclaration de la CENCO sur le calendrier électoral à l’issue de l’Assemblée générale plénière de cette structure ecclésiastique qui se tiendra du 22 au 24 novembre.

Avant la publication du calendrier électoral, les évêques ont souhaité que ce dernier fixe les élections au plus tard en juin 2018 pour que le délai de la prolongation de la transition, soit inférieur à celui de la transition même qui est d’un an.

Calendrier électoral : « L’opposition unifiée » promet une contre-attaque ce lundi

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Malgré des multiples réactions des acteurs politiques de l’opposition enregistrées depuis la publication du calendrier électoral, l’opposition promet de se prononcer d’une seule voix au cours d’une conférence de presse ce lundi 06 novembre.

Plusieurs acteurs de l’opposition congolaise, nous confie une source proche du Rassemblement, se sont retrouvés dans la soirée pour peaufiner leurs stratégies afin de faire face à ce calendrier qu’ils appellent un coup d’État, de violation de l’accord de la Saint sylvestre ou encore d’un schéma qui vise à éterniser Joseph Kabila au pouvoir.

Après leurs échanges les opposants parlent d’ores et déjà de l' »opposition unifiée. » Ce nouveau concept vient-il faire table rase de toutes les plateformes politiques qui existaient déjà ? rien de précis jusque là. Seule précision, l’opposition a décidé de mener le même combat ensemble, en tenant sans doute compte du double jeu de certains opposants.

Abbas Kayonga: un converti reconverti

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Ancien officier des Forces républicaines fédéralistes (FRF) de Michel Rukunda, il s’agit ici d’un ex-rebelle Banyamulege. Après sa reddition il est nommé au poste de coordonnateur anti-fraude minière dans le Sud-Kivu par Marcellin Cishambo, gouverneur de province à l’époque. Il profite de ce poste pour faire le trafic de munitions et mines.

Le mercredi 1er novembre dernier, celui qui est censé lutter contre la fraude minière en province a été prit avec une quantité considérable des tourmalines à la frontière entre le Sud-Kivu et le Rwanda où étaient destinés ces minerais. Il avait eu un échange sulfureux avec les agents de la DGDA et avait promis de frapper. Chose promise, chose faite.

Aussi, il s’est à mainte reprise illustré dans la répression de l’importation frauduleuse de la bière Amstel en provenance du Burundi.

Suite à cette saisine, le gouverneur de province dans une décision rendue publique à la Radiotélévision nationale congolaise, jeudi 2 novembre 2017 accuse Abbas Kayonga de «manquement grave dans l’exercice de ses fonctions » sans plus de précision, il est suspendu.

La prétendue crainte d’Abbas pour sa sécurité n’a aucun rapport avec ses fonctions mais plutôt son passé criminel dans cette ville de Bukavu: invasion Nkunda- mutebusi, massacres des officiers congolais à l’aéroport Kavumu, City 2, enlèvements… Pour ainsi dire, le passé le rattrape. Pour l’heure il se trouve entre les mains de la Monusco.

Ancien rebelle, Abbas Kayonga s’était converti en civil pour ainsi mener une vie au service de la nation. Visiblement, l’esprit rebelle ne l’aurait pas quitté, il s’est donc reconverti en rebelle.

Plusieurs voix s’élèvent déjà pour réclamer à ce qu’il soit remit aux autorités provinciales pour répondre des faits lui reprochés.

Sans surprise, le calendrier électoral divise la classe politique congolaise

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Le calendrier électoral est diversement accueilli par les politiciens congolais.

Du côté de la Majorité présidentielle, c’est son secrétaire général, Aubin Minaku qui l’a accueilli à bras ouverts : « Le calendrier électoral est là : le décor est planté. Vivement les élections ! » a tweeté le président de l’Assemblée nationale.

A la société civile, on veut avec ce calendrier éviter « de la poudre aux yeux quand on sait que la CENI ne respecte jamais de délai ». Le président national de l’ASADHO, Jean-Claude Katende se demande  » de quel droit la CENI peut violer l’accord du 31 décembre 2016 et prolonger encore d’une année le mandat de Joseph Kabila ? Les contraintes identifiées par la CENI, montrent qu’elle entend se dédouaner dans le cas où les délais ne seront pas tenus, » écrit Jean-Claude Katende dans une série de twitts.

C’est le sourire par ailleurs du côté du Conseil national pour le suivi de l’accord et le processus électoral. Le président Joseph Olenghakoy se « félicite de la publication du calendrier consensuel et réaliste par la CENI pour les élections présidentielle et législatives en 2018, » en s’appuyant sur une vieille photo de lui et d’Étienne Tshisekedi qui devait occupait le poste qu’il occupe.

La réaction du Rassemblement avait même précédée la publication dudit calendrier. Le président du Rassemblement Félix Tshisekedi a prédit que le calendrier de la CENI « sonnera le glas de ce régime malfaisant » et qu’il fallait les congolais se préparent car « l’heure est arrivée de chasser Joseph Kabila, »

Les partenaires internationaux de la RDC au processus électoral devront sans doute réagir incessamment.

Face à la pression, Nangaa recule : présidentielle, législatives et provinciales en décembre 2018

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Ce ne sera plus en avril 2019 compte tenu des «contraintes techniques», les élections présidentielle, législatives et provinciales se tiendront en une seule séquence, en décembre 2018, a annoncé le président de la CENI Corneille Nangaa, au cours de la plénière de ce dimanche 05 novembre.

La pression interne et externe a sans doute joué un rôle dans cette décision. Le président de la centrale électorale qui demandait 504 jours après les opérations de révision du fichier électoral a dû réculer  son chronogramme de 4 mois pratiquement.

Les Etats-Unis, avait insisté : «pas fin 2018». La Majorité avait répliqué : «c’est du ressort de la CENI.» Le Rassemblement avait fixé : «juin 2018», une transition sans Joseph Kabila. Les réactions sont attendues.

Calendrier électoral : Félix Tshisekedi accentue la pression sur la CENI

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Presque concomitamment avec l’ouverture de la deuxième plénière de la CENI devant déboucher probablement sur la publication du calendrier électoral, le président du Rassemblement Félix Tshisekedi a une fois de plus secoué le spectre de la rue pour presser davantage la CENI.

« Peu importe la CENI. Son calendrier sonnera le glas de ce régime malfaisant, » a-t-il déclaré sur son compte twitter. Mais si seulement la CENI publie un tel calendrier, elle doit s’attendre à la grogne populaire laisse-t-il sous entendre : « Préparez vous, congolais, l’heure est arrivée de chasse Joseph Kabila, » écrit-il.

La tension monte d’un cran à quelques heures de la publication du calendrier électoral par la CENI sur laquelle se déversent les pressions constantes. Nikki Haley, elle, avait averti Corneille que le Congo devrait oublier l’aide américaine si les élections vont au-delà de 2018.

« Kabundisation négative » : Sylvain Mutombo crache sur Jean-Marc Kabund et l’accuse de freiner le congrès de l’UDPS

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Maître Sylvain Mutombo, ancien conseiller en matière de la jeunesse d’Étienne Tshisekedi, actuellement à la tête de la Synergie des Mouvements, Associations et Cercle de Réflexion de l’UDPS (SYMAC/UDPS), exige la convocation du congrès extraordinaire de l’UDPS, le premier décembre au plus tard, pour trouver un successeur à Étienne Tshisekedi à la tête du parti.

Au cours d’une conférence de presse tenue ce 04 novembre à Kinshasa, il a soutenue que ce congrès devient une priorité pour doter l’UDPS de son candidat à la prochaine présidentielle, de la commission électorale interne, des secrétaires fédéraux et régler le problème de dédoublement au sein des fédérations.

Selon lui, l’exécutif du parti étouffe la démocratie interne (à l’UDPS). Il s’est installé au sein du parti d’Étienne Tshisekedi, une école de « tshisekedisme inversé qu’on appelle le kabundisation négative ou le kabundi négatif, les gens qui vient au pouvoir pour jouer le rôle des ânes négatifs, » a-t-il pointé du doigt le secrétaire général Jean-Marc Kabund sans le citer clairement.

Parmi les raisons qu’évoque la hiérarchie de l’UDPS pour justifier le retard de la convocation de ce congrès extraordinaire, figure la mise en terre de la dépouille d’Étienne Tshisekedi bloquée à Bruxelles depuis le 1 février, suite aux mésententes entre le gouvernement et les familles politiques et biologiques au sujet de ses obsèques.

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« Nous venons vous annoncer que la publication officielle interviendra demain dimanche 05 novembre 2017, dans l’après-midi, dans la même salle, » a déclaré le rapporteur de la CENI Jean-Pierre Kalamba, à la presse venue attendre la publication du calendrier ce 04 novembre.

Les échanges sont à la fois ardus et contradictoires selon lui : « Ce n’est pas une messe au cours de laquelle le pasteur prêche et on dit : « amen ». chacun amène les idées, les résultats de consultation et tout ce qu’il y a comme interférences, on arrivera à vous donner le calendrier électoral demain au-lieu de vous faire attendre jusque tard, » a-t-il tenté d’atenuer les journalistes.

Les interférences, c’est comme cette convocation de Corneille Nangaa à la présidence, qui serai même à la base de ce report selon une source proche de la  CENI