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La CENI au labo pour publier le calendrier électoral ce samedi

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Comme annoncé, la Commission électorale nationale indépendante s’est réuni ce samedi 04 novembre en plénière pour délibérer et publier le calendrier électoral.

Les échanges en ce moment tournent autour des différentes propositions qui sont évaluées l’une après l’autre par les membres de la plénière.

Le président de la CENI, Corneille Nangaa avait annoncé à la veille que ce calendrier ne pourra être disponible qu’à l’issue de cette délibération.

Calendrier électoral : Les confessions religieuses jouent le jeu de la CENI

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C’est un communiqué plutôt déséquilibré qui a sanctionné les échanges de huit confessions religieuses tenus du 03 au 04 avril sur la publication du calendrier électoral à laquelle est suspendue la classe politique congolaise, la société civile les partenaires internationaux et même la population congolaise.

De bout en bout de ce document de deux pages, l’Eglise du Christ au Congo, l’Eglise Kimbaguiste, la Communauté islamique en République démocratique du Congo, l’Eglise orthodoxe, l’Eglise du Réveil du Congo, l’Union des Eglises Indépendantes du Congo et l’Armée du Salut demandent en un mot aux partis politiques, à la société civile comme à la population congolaise, d’accepter le calendrier électoral que publiera la CENI « tel quel. »

« Les chefs des confessions religieuses exhortent les parties prenantes à considérer le calendrier électoral avec responsabilité et s’abstenir de prendre des initiatives de nature à freiner encore l’élan ou à ralentir la marche vers le scrutin, » lit-on dans le communiqué.

La Commission d’intégrité et de médiation électorales fait mieux de souligner que « la CENI a pris la décision de fixer la nation sur le chronogramme pour l’organisation des élections ; saluer les efforts de la Commission électorale nationale indépendante, » comme les statistiques sur la révision du fichier électoral.

Cependant, elle ne fait pas mieux en n’adressant aucune recommandation à la CENI sur laquelle pleuvent des reproches de vouloir éloigner davantage le processus électoral, surtout depuis « l’affaire 504 jours. » Les acteurs sociaux directement ou indirectement impliqués dans le processus électoral en RDC ne demandent pas seulement la publication d’un calendrier électoral mais celle d’un calendrier électoral qui fixe les élections dans un court délai, le processus électoral s’étant déjà considérablement étendu au-delà du délai constitutionnel.

Se limitant à considérer qu’avec cette publication du calendrier électoral « pour la première fois, depuis 2011, notre pays se trouve plus proche de l’organisation des scrutins tant attendus, » la CIME semble avoir perdu de vue que jeudi 12 février 2015, la même Commission électorale nationale indépendante, CENI, a publié un calendrier électoral pour ces mêmes élections qui par la suite a été jugé « non consensuel, irréaliste et incohérent ». Ce calendrier a du reste jeter les bases du « glissement » dans lequel se trouve actuellement la RDC.

Derrière tout ce scénario semble se cacher une sorte de « main noire » qui téléguide à distance les acteurs. « La stratégie du guide » ne devrait pas être très différente de celle de la trilogie belge à l’époque colonial : « Les religieux pour amadouer les congolais, les forces de l’ordre et de défense pour réprimer et les commerçants pour évacuer les richesses de la RDC. »

CENI : L’UDA Originelle promet de rejeter tout calendrier électoral non consensuel

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Dans l’attente du calendrier électoral, le parti de Claudel Lubaya, l’Union Démocrate Africaine Originelle met la pression sur la Commission électorale nationale indépendante en exigeant le consensus autour de ce calendrier, au risque qu’elle soit rejeté après sa publication.

« Tout calendrier non consensuel sera conflictuel. Son rejet pur et simple sera la conséquence logique et voie du salut pour la Nation, » a déclaré Claudel Lubaya.

Selon le président de la CENI, la plénière sur ce calendrier se tiendra ce samedi 04 novembre au siège de la centrale électorale. Ce n’est qu’à l’issue de ces assises que le calendrier sera rendu public.

Dans l’entre temps, Corneille Nangaa multiplie les consultations à la quête du consensus « essentiel » à ce calendrier. Il a échangé tour à tour avec le président de la commission de l’Union africaine Moussa Faki, les confessions religieuses avant de rencontrer le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku ce vendredi 03 août.

Défis de la mise en œuvre du Plan de rattrapage VIH Marc Saba juge opportun le Forum de Dakar

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Le Directeur-Pays du Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) en République démocratique du Congo, salue l’opportunité de la tenue du Forum des médias  sur l’information concernant le « Plan de rattrapage du VIH/SIDA » et les objectifs de développement Durable (ODD) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, à Dakar au Sénégal.

Cet atelier de deux jours, qui réunit une trentaine de participants, a pour objectif de renforcer les capacités des professionnels des médias pour plaider et promouvoir le Plan de rattrapage VIH/SIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, et l’initiative « Deux millions de
travailleurs communautaires de la santé ».

Pour  le Directeur-Pays de l’ONUSIDA, Marc Saba,  la formation des journalistes est vraiment capitale. Car, elle fait partie du quatrième pilier ou axe du Plan de rattrapage VIH, qui est le plaidoyer et la communication, à côté duquel, l’on trouve le leadership  politique,
la prestation des services, et le financement.

«Il est extrêmement important que les hommes et les femmes  des médias comprennent  pourquoi ce Plan a été formulé, mais également comprendre les dimensions liées au fait que ces régions africaines doivent rattraper les retard dans la lutte contre le VIH/SIDA.
L’engagement a été pris pour que le traitement  soit triplé au bout de trois ans.  C’est un atelier qui va permettre aux journalistes de comprendre le contenu de ce plan, les résultats attendus et sa mise en œuvre et bien sûr,  les principaux acteurs  impliqués qui doivent être mobilisés  pour que la mise en œuvre de ce plan soit un succès »,a indiqué Marc Saba lors d’un entretien.

Aussi, souligne-t-il, l’atelier vise à impliquer les  médias dans leur rôle d’accompagnement, de plaidoyer et de communication pour qu’il y ait une certaine visibilité  au tour de ce Plan, et en même temps, il y a un besoin de communication autour des acquis en termes des
résultats sur le terrain qui doit être fait.

«C’est tout un accompagnement qui doit être fait tout au long de la mise en œuvre de ce Plan, et nous estimons que les journalistes doivent être bien outillés pour une communication adéquate autour de ce plan et aussi à nous rappeler le rôle de chaque acteur. Car il y a des responsabilités et chacun devra jouer  sa partition pour que la
mise en œuvre  de ce plan soit un succès », a renchéri ce haut fonctionnaire des Nations unies.

Globalement, Marc Saba estime que la mise en œuvre du Plan de rattrapage se déroule assez bien, même s’il y a des spécificités d’un pays à l’autre. Il y a des pays qui sont en avance et d’autres en retard malheureusement pour ce qui concerne la couverture de
traitement antirétroviral, alors que l’idéal pour les Nations unies, est justement de rattraper, de combler ce retard dans les pays prioritaires, à savoir : la République démocratique du Congo, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, la RCA, le Libéria, la Sierra Léone, la Guinée et le Benin, pour arriver à une couverture équilibrée
et équitable.

«Nous avons des couvertures qui  sont autour de 30, 32% alors qu’en Afrique du sud, on a des couvertures qui  atteignent 60, voire 70%,…Donc, il y a un sursaut que nous devrons avoir au niveau de la région de l’Afrique du Centre et de l’Ouest pour justement trouver les
meilleurs stratégies opérationnelles pour  rattraper ce retard. Voilà, ce qui motive  la formulation du Plan de rattrapage », conclut le Directeur-Pays de l’ONUSIDA en RDC.

Yassa/ Depuis Dakar

Gabriel Mokia annonce la naissance d’une nouvelle plateforme d’opposition

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L’opposant Gabriel Mokia  a annoncé ce jeudi 2 novembre 2017 la sortie dans les prochains jours  d’une plateforme politique «l’Union de l’opposition congolaise» qui va réunir d’après lui un nombre important d’opposants.

Pour  son fondateur, l’Union de l’opposition congolaise aura pour objet de se démarquer des autres plateformes.

«L’Union de l’opposition congolaise ne sera pas constituée des opposants de la haine et orgueilleux, qui manquent de vérité et d’objectivité, mais qui, du reste traitent avec le pouvoir en place, juste pour leur profit au détriment des intérêts du peuple congolais. Nous sommes disposés à faire voir les réalités à notre peuple», promet Gabriel Mokia.

Le président du Mouvement des démocrates congolais (MDC), Gabriel Mokia qui n’est pas à sa première tentative s’est associé en fin de l’année 2016 au MLC, à l’UNC, à l’Ecidé, au Fonus, à l’Envol, au CDER et à l’ATD dans la plateforme politique Dynamique de l’opposition.

Le président du MDC et les partis qui constituaient la Dynamique de l’opposition avaient la détermination de faire échec à toute tentative de « glissement » du dernier mandat de Joseph Kabila.  Un peu plus tard, Gabriel Mokia s’est retrouvé aux côtés de Lisanga Bonganga pour une union qui, qui n’a pas  fait long feu suite aux «agendas cachés» des principaux animateurs de ce regroupement d’une dizaine des partis politiques et personnalités.

Gabriel Mokia a pris l’initiative de créer  sa propre plateforme, structure à laquelle vont adhérer d’autres opposants.

Les gouvernants de la Lomami en quête de solution pour le maintient de la paix

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Les dirigeants de la province de la Lomami ont salué les efforts fournis par le Chef de la République Joseph Kabila à travers le vice-premier ministre en charge de l’intérieur et de la sécurité Emmanuel Ramazani Shadary, pour avoir pacifié cette province, victime des violences de l’ex milice Kamwena Nsapu.

En séjour dans la ville province de Kinshasa, les gouvernants de cette province se sont entretenus avec le vice-premier ministre Emmanuel Shadary. Le président de l’Assemblée provinciale  accompagné du gouverneur et du vice-gouverneur de la Lomami sur la problématique de la gestion de la province  pour  pérenniser la paix retrouvée.

Le Vice Premier Ministre Emmanuel Ramazani Shadary a donné des orientations précises pour le développement de cette nouvelle province issue du démembrement de l’ancienne province du Kasaï Oriental.

Selon Patrick Baluba,  gouverneur de cette province, le maintien de la paix dans cette province ne sera effectif qu’en initiant des actions pour lutter contre l’oisiveté au sein de la population.

« Au sortir de cette audience, nous nous sommes entendus d’initier des actions à impact rapide pour éviter l’oisiveté au sein de la population, afin qu’elle ne puisse pas être victime des propositions des forces négatives. En plus de ces actions, nous devons travailler d’arrache pieds pour gagner la confiance de la population », a souligné Patrick Baluba.

Climat : La Cop23 s’ouvre sous la menace des États-Unis du retrait de l’accord de Paris

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C’est sous la présidence des îles Fidji, en collaboration avec le gouvernement allemand et le secrétariat de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, CCNUCC, que la conférence des Nations Unies sur le changement climatique, COP23, va s’ouvrir dans la ville fédérale allemande, Bonn , du 6 au 17 novembre 2017. Les pays se retrouveront pour débattre de l’avancement des objectifs et des ambitions de L’accord de Paris et avancer sur les lignes directrices de sa mise en œuvre.

La CCNUCC compte sur la collaboration des pays membres pour la réussie de ces assises. « Grâce à la coopération, cette COP23 est possible, A recommandé la secrétaire exécutive Patricia Espinosa aux ambassades à Berlinn, le 27 juillet. Elle a dans son même discours invité aussi à prendre conscience de la vulnérabilité des îles et de tous les peuples et ouvrir la porte à davantage d’accompagnement et de soutien aux collectivités résilientes pour une transition rapide vers un avenir alimenté par les énergies propres ».

Le soutien et la collaboration, c’est de ça que va souffrir l’accord de Paris si finalement les États-Unis d’Amérique se retirent comme Annoncé le premier juin 2017. En effet, les USA sont considérés l’un de pays le plus pollueurs de la planète qui doivent contribuer plus pour la matérialisation de cet accord. Son départ pourrai aussi entraîner celui d’un autre pollueurs, la Chine et compromettre l’application de ce premier accord sur le climat.

Cependant, l’un de poumons de lutte contre le réchauffement climatique, la RDC, a déjà parcouru le trois quarts du chemin d’adhésion à l’accord de Paris. Après l’Assemblée Nationale le 15 octobre, le Sénat de la RDC a ratifié, mardi 31 octobre, cet accord sur le climat. Il ne reste plus qu’au président de la République de promulguer cette loi afin que la RDC espère bénéficier des fonds dans le cadre de la protection de l’environnement.

Des confessions religieuses s’engagent à soutenir le calendrier électoral que publiera la CENI

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Après Paris, Bruxelles et Addis Addis-Abeba, le président de la centrale électorale, Corneille Nangaa, a également consulté la Commission d’intégrité et médiation électorales, CIME, sur la publication avenir du calendrier électoral.

Au cours de ces échanges les chefs des confessions religieuses ont pris la responsabilité d’envoyer  » un message fort à toutes les confessions religieuses de manière à soutenir le calendrier électoral que la CENI publiera. »

Cette structure qui est un cadre d’échange d’informations électorales et de dialogues permanents, vise à gérer par la médiation les tensions électorales, avant, pendant et après les élections.

Elle est composée de 8 confessions religieuses, à savoir, l’Eglise du christ au Congo, ECC, la Communauté Islamique en République Démocratique du Congo, COMICO, l’Eglise Kimbanguiste, l’Eglise orthodoxe, l’Eglise du Réveil du Congo, l’Union des Eglises Indépendantes du Congo et l’Armée du Salut. L’Eglise et d’autres Eglises du Réveil du Congo ne font pas partis de la CIME.

Lutte contre VIH/SIDA: la problématique du financement de plus en plus évoquée

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La problématique du financement de la lutte contre le VIH/SIDA est de plus en plus évoquée. Ce qui doit interpeller les Chef d’Etats et Gouvernements africains à exploiter plus des fonds domestiques afin de contribuer à l’élimination de cette pandémie. Ce, conformément à l’engagement pris lors du 29ème sommet de l’Union africaine.

«Nos chefs d’Etats ont signé des engagements au niveau de l’Union africaine. C’est la feuille de route  pour la solidarité mondiale et la responsabilité partagée.  L’Afrique est actuellement vécue comme l’un des continents d’avenir, où il y a énormément des ressources  et on ne  pas comprendre que l’on soit encore en train de mettre en œuvre tous les programmes à 80 et 90% sur l’aide extérieure», a indiqué Clémence  Baré, chef régionale et conseillère en charge l’investissement durable de l’ONUSIDA, lors du  Forum des Médias sur l’information concernant le « Plan de rattrapage du VIH/SIDA » et les objectifs de développement Durable (ODD) pour l’Afrique de l’Ouest, tenu à Dakar au Sénégal.

D’après elle, la roue ne sera pas réinventée. Cependant, l’Afrique devra s’assumer, et les médias ainsi que la société civile devront accompagner cette vision d’aujourd’hui afin de parvenir à un changement. Car, les bailleurs ne sont pas toujours disponibles à débloquer des fonds. Et donc, pour ce faire,préconise-t-elle, seul le respect des engagements pris à ce sommet africain suffit pour booster les choses. Ce qui permettre à bon nombre de pays africains de financer eux-mêmes la lutte contre le VIH/SIDA, le Tuberculose et le paludisme.

Outre le recours aux fonds domestiques, Clémence Baré évoque l’idée des prêts qu’exploitent déjà certains pays africains afin de financer au niveau interne la lutte. C’est le cas du Niger, qui arrive à financer la lutte contre le VIH/SIDA jusqu’à la hauteur de 40% des fonds nécessaires, même s’il y a des pays qui vont même un peu plus haut.
A l’en croire, la Banque africaine de développement (BAD) est également prête à accompagner ce processus de manière transitoire. Parce que ce, souligne-t-elle ; «  ce que l’on doit préparer, c’est la sortie de financement des grands bailleurs, parce qu’en même temps qu’on les pousse, qu’on mène le plaidoyer pour qu’ils  restent dans
les dépenses, liées à ces trois maladies, il faut qu’on en finisse en dépit de tous les défis qu’on a sur la santé en général ».

Utilisation des fonds, la RDC parmi les exemplaires

S’attardant sur cette problématique, Clémence Bare a mis en exergue l’importance de la compétence du personnel au niveau du pays. Un critère très capital pour les bailleurs. «  Il faut recruter des personnes compétentes, qui seront payées à la hauteur du travail
accompli….Tout ça, c’est des critères  de performance des programmes pour les bailleurs.  Il y a des pays, où il y a des faiblesses de système de santé,  de faiblesse des structures de tous les systèmes.

On sait qu’il y a des pays qui ont  été en crise,  des pays qui ont des problèmes des ressources humaines, ce qui retentit malheureusement sur la gestion des programmes et sur la  consommation des financements »,a fait savoir le chef régionale et conseillère en charge l’investissement durable.

Elle déplore le fait que plusieurs financements sont retournés au Fonds mondial, parce que les pays bénéficiaires ne les ont pas consommés. Ces financements ne sont pas que des fonds liés au VIH/SIDA au contraire.

«Ce que je  dirai est que dans les derniers mois de cette année, comme on nous a prévenus que ces financements  ne seraient plus réallouer aux pays pour la phase de financement suivant , donc on ne peut plus prolonger la date d’utilisation, depuis deux mois, nous travaillons avec les pays pour faire des nouvelles priorités pour prendre en compte les aspects qui sont dans le plan d’urgence et faire des reprogrammations. Si au départ ce n’était pas prévu comme cela, maintenant que nous avons cette vision du Plan d’urgence, on  a demandé aux pays de retravailler. Le Fonds mondial a été ouvert», a-t-elle assuré.

Mme. Bare affirme que des reprogrammations ont été faites avec beaucoup de financements.  Et cela a permis à des pays comme la République démocratique du Congo, où l’on était, il y a même pas un an, à peu près à  40% du taux d’exécution des programmes performance, aujourd’hui on est à 95%.

«Ceci parce qu’il y a eu un effort, tout le monde s’est mis au tour de la table pour faire en sorte que ces financement ne soient pas perdus. Et malheureusement, il y a des pays, où le processus est beaucoup  très  lent et c’est là où il faut que les Gouvernement
sachent qu’il faut mettre vraiment des équipes de combats à la tête de ce programme d’urgence, des équipes de combats, des staffs qu’il faut, mais payés par les nationaux, parce que les bailleurs ne veulent plus financer les salaires », a fait savoir le chef régionale et conseillère en charge l’investissement durable de l’ONUSIDA.

Yassa, depuis Dakar

RDC : La récente série de journées ville-morte est un succès selon la Lucha

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Le mouvement citoyen, Lutte pour le changement, Lucha, se félicite des journées ville-morte qu’elle a lacée depuis le 30 octobre et les qualifie de « message sans équivoque envoyé à ceux qui sous-estime la capacité et la détermination des congolais à unir leurs forces pour se lever et en finir avec le régime illégitime de Joseph Kabila qui n’a que trop abusé de leur patience, » indique son communiqué de ce 02 novembre.

Les militants Jatome (11 ans), Gustave Kambale (20 ans), Jean-Louis Kikandi (19 ans), Rémy Muluana ( 19 ans), Obedi Mumbere (20 ans ) et le policier Lambert Munganga Kapalata sont morts regrette la Lucha, mais leurs « sang comme celui des autres martyrs du Congo, arrose le courage, la détermination et l’espoir de notre peuple pour que bientôt fleurissent la liberté, la justice et la dignité, » considère-t-elle.

Le 30 octobre, Goma, Mbadaka, Kisangani MbujiMayi, Beni et Butembo ont été « paralysées » lit-on dans le communiqué, avant que Bukavu et plusieurs cités du Sud-Kivu n’emboîtent les pas le premier novembre, selon les initiateurs de cette désobéissance civile. Mais « l’assaut de la libération » du peuple congolais débutera dans les prochaines semaines pour ne se terminer qu’à la chute du pouvoir actuel, promet la Lucha.

Corneille Nangaa à Moussa Faki : « Nous allons publier dans les prochaines heures le calendrier électoral »

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Le Président de la Commission de l’Union Africaine, M. Moussa Faki Mahamat, a reçu le Président de la CENI, Corneille NANGAA, mercredi 1er novembre avec qui il a discuté de la publication du calendrier électoral et de l’évolution du processus électoral en général, notamment la poursuite de l’opération de la révision du fichier électoral.

Corneille Nangaa a rassuré à Moussa Faki la publication très prochaine du calendrier électoral.  » Je lui ai fait savoir que dans le cadre de mes consultations, que nous allons publier dans les prochaines heures le calendrier électoral, il fallait ces consultations, » a-t-il déclaré.

Le président de la CENI a en même temps rappelé que dans ce même cadre des consultations sur la publication du calendrier électoral et du global processus électoral, il est passé par Paris, Bruxelles, avant d’atterrir à Addis-Abeba.

Nikki Haley, l’émissaire de Donald Trump en Afrique, n’a pas mâché sa langue lors de son passage à Kinshasa sur cette équation que la CENI n’ a pas jusqu’ici résolu. En présence de Corneille Nangaa, elle a exigé la publication incessante du calendrier électoral et l’organisation des élections en 2018.

  1. Comme elle, les partis politiques de l’opposition, les mouvements citoyens accentuent la pression pour la publication de ce calendrier. La Majorité présidentielle dénie cependant à ceux-ci, cette qualité de limiter dans le temps la publication du calendrier électoral, qui est de l’exclusivité de la CENI.

121 cas d’attaques contre les médias enregistrés cette année en RDC (JED)

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Dans son rapport annuel sur l’état de la liberté de presse et d’expression rendu public ce jeudi 2 novembre, l’ ONG Journaliste en danger indique que cent vingt et un cas d’attaques contre les médias ont été enregistré en 2017 en République démocratique du Congo.

Publié à l’ occasion de la journée internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes, ce rapport ce rapport souligne que les journalistes qui ont couverts des manifestations de contestation initiées par l’opposition ou les mouvements citoyens pour réclamer la tenue des élections ont été souvent « interpelés, passés à tabac ou ont vu leurs matériels de travail détruits ».

Outre ces violences physiques, Jed déplore des cas de censures contre des médias nationaux et internationaux dont les signaux de certains ont été coupés et d’ autres coupés. A cela s’ ajoute la coupure des réseaux sociaux ou d’Internet.

Ces violences ainsi que l’ impunité des personnes qui les commentent font partie selon Jed d’un système de répression mis en place par les autorités congolaises qui visent à empêcher aux journalistes d’ être des témoins gênants de la dérive autoritaire qui s’ installe petit à petit dans le pays.

RDC : L’Union africaine veut également la « publication rapide d’un calendrier électoral »

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Le président de la commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahammat s’est entretenu avec le président de la CENI, Corneille sur la publication du calendrier électoral attendue dans quelques jours selon les promesses de la centrale électorale.

L’Union africaine veut que la publication d’un tel calendrier soit rapide, à en croire Moussa Faki qui depuis l’Ethiopie a tweeter sur les échanges qui se sont déroulés entre lui et Corneille Naanga.

La publication imminente du calendrier électoral est l’un des impératifs des États-Unis aux autorités congolaise comme l’a fait savoir l’émissaire de Donald Trump en Afrique, Nikki Haley, lors de sa première visite ne RDC. Le CNSA, la CENI et le Gouvernement congolais sont déjà en consultation pour régler cette question qui a tant durée.

Bukavu: l’appel à la journée ville morte suivi par la population

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La ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu a vécu à un rythme peu ordinaire ce mercredi 1 novembre, suite à l’appel de la société civile et de l’opposition à observer une journée ville-morte.

Plusieurs établissement commerciaux sont restés fermés pendant la journée, les établissements scolaires également. Les mouvements syndicalistes des enseignants ont suivi le mot d’ordre donné tel que promis la veille, à l’appel de cette journée ville-morte.

Les initiateurs de cette journée ville-morte ont indiqué dans leur communiqué que cet appel s’inscrit dans le cadre de pour réclamer la tenue effective des élections la fin de l’année en cours, conformément à l’accord de la Saint-sylvestre.

RDC: le Sénat valide la ratification de l’accord de Paris

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La chambre haute du parlement congolais a voté le projet de loi permettant la ratification en République démocratique du Congo de l’accord de Paris sur le réchauffement climatique.

Par ce geste la RD Congo s’engage à mettre en oeuvre cet accord issu du sommet de Paris sur le climat (Cop 21) pour participer à l’action consistant en la réponse des pays des Nations Unies en vue de réduire le gaz à effet de serre.

Les sénateurs congolais ont insisté sur la dotation rapide de l’appui financier ainsi que d’autres inscrits dans le cadre du Fonds vert pour le climat (mécanisme financier de l’Onu rattaché à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) aux pays en développement pour une action « renforcée » à l’horizon 2020.

 

 

RDC: ce que révèle le mémo de l’opposition remis à Nikki Haley

Le président du Conseil de sages du Rassemblement Pierre Lumbi a révélé que dans le mémo de l’opposition remis à l’émissaire de Donald Trump en RDC exige  des garanties à la communauté internationale et des signaux forts sur la tenue effective des élections d’ici le 31 décembre 2017.

Cette transition sans Joseph Kabila prônée par le Rassemblement de l’opposition principalement n’a pas pourtant été soutenue par les USA à travers Nikki Haley, qui a exigé la tenue des élections pas au-delà de 2018, tout en laissant sous-entendre la présence de Joseph Kabila à la tête de la RDC.

«Madame Haley a exprimé la position du gouvernement américain», selon Pierre Lumbi. Celle du Rassemblement est que «si d’ici le 31 décembre 2017 nous n’avons pas des signaux forts, nous n’avons pas des garanties internationales que nous irons aux élections dans le meilleur délai, et bien nous irons aux élections sans le président Joseph Kabila», a-t-il répété avant de qualifier Corneille Nangaa «d’aventurier», étant donné que la CENI a-t-il justifié, a disposé de six ans pour organiser les élections sans parvenir à les organiser.

Congo Airways connait une hausse de plus de 40 millions de dollars de capital social

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Les indicateurs de la compagnie aérienne congolaise Congo Airways sont au vert. Son directeur général, Désire Balazire a indiqué le week-end dernier à Kinshasa lors de la célébration de ses deux ans d’existence que l’entreprise est passée de 75 millions de dollars de capital social à sa création, à 117 millions USD à ce jour soit deux ans après sa création. 

«La société Congo Airways a enregistré des progrès en 2016.  Elle a transporté près de 203.000 passagers et compte d’ici la fin de l’année en cours transporter 266.000 passagers. Nous desservons actuellement 12 destinations en RDC et comptons ouvrir les vols internationaux commerciaux dès 2018 avec une phase pilote à destination d’Afrique du Sud et Dubaï», a déclaré le numéro un de Congo Airways.

Congo Airways a démarré ses activités en 2015 avec deux appareils Air bus 320. La compagnie compte à ce jour est de cinq aéronefs dont deux Air bus et deux Bombardiers acquis sur propre du gouvernement, ainsi qu’un Boeing acquis grâce à un crédit du géant africain du transport aérien Ethiopian Airline.

 

3 morts signalés dans les manifestations ce lundi à Goma

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3 morts signalés dans les manifestations ce lundi à GomaL’appel à la journée ville morte lancée par le mouvement citoyen Lucha ce lundi 30 octobre a déjà causé 3 mors selon des sources sur place à Goma dans le Nord-Kivu. La ville s’est réveillée sous des tirs dans plusieurs quartiers.

Les habitants de la capitale du Nord Kivu qui ont suivi le mot d’ordre lancé par le mouvement citoyen Lutte pour le changement( Lucha) pour exiger le départ du président Joseph Kabila avant le 31 décembre 2017, ont érigé des barricades dans certains coins et brûlés des pneus.

L’intervention des éléments de la police a occasionné des échauffourées. Deux policiers ont été lapidés au quartier Katoyi. Un motard serait abattu au quartier Majengo. La situation reste confuse. Les écoles sont restées fermées.

C’est certain! Les USA ont suspendu l’épée de Damoclès sur la tête de Kabila

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C’était jusque là deux heures d’échange à huis clos entre le président de la RDC Joseph Kabila et l’émission de Trump, Nikki Haley, pour un silence radio qui a plongé tout un peuple et les observateurs dans l’angoisse.

Le Mystère qui enveloppait cette rencontre vient de tomber avec ce tweet de Nikki Haley qui semble avoir administré la même dose à Joseph Kabila que celle injectée au président de la CENI, Corneille Nangaa :

« Ce n’est pas une démocratie à moins que la voix du peuple soit entendue. Nous n’allons plus tolérer que les élections soient retardées davantage. C’est ce que j’ai dit à Kabila, » a écrit la diplomate américaine sur compte Twitter.

L’administration Trump assez absente sur le continent africain depuis son installation donne d’ores et déjà des couleurs de la politique africaine du nouveau président américain avec la tournée de Nikki Haley. Après les déclarations de Nikki sur le Soudan du sud et la RDC, Donald Trump semble avoir opté pour la méthode forte.

Michel Bongongo donne le go pour la mise en retraite des agents et cadres du ministère de la santé

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Le ministre de la Fonction publique Michel Bongongo a lancé ce samedi 28 octobre, le processus de mise en retraite des agents et cadres du ministère de la santé, éligibles à la pension. Les Secrétaires généraux aux ministères de la Santé et Fonction publique, les membres de la commission conjointe de mise en retraite ainsi que les syndicalistes présents à cette cérémonie officielle ont été instruits de mener à bien cette initiative du gouvernement congolais appuyé par la Banque Mondiale à travers le Projet de réforme et rajeunissement de l’administration publique (PRRAP).

«Du point de vue de la taille du personnel œuvrant dans ce secteur, le ministère de la santé est un méga-ministère. Nous avons dégagé provisoirement plus de 7000 cadres et agents éligibles à la retraite», a indiqué le ministre de la fonction publique prévenant les membres de la commission conjointe de recensement et harmonisation des listes des agents valides pour le départ à la retraite que la tâche qui leur attend ne sera pas de tout repos.

Faisant mention des mises à la retraite dans les ministères et régies financières pilotes, le numéro un de la fonction publique a tenu informer ses collaborateurs du souci de l’Etat congolais de les voir conduire ce processus avec méthode, rigueur morale, dignité et technique éprouvée, sans règlement de comptes, ni coups bas.

«Il faut faire ce travail avec transparence de manière à ce que le personnel de l’Etat partant à la retraite puissent être satisfaits de ce service», a exhorté le ministre.

Des équipes de la commission interministérielle Santé -Fonction Publique chargées du processus de la mise à la retraite des agents de l’administration de la santé seront déployés dès lundi 30 Octobre 2017 à travers l’administration du secteur de la santé à Kinshasa. Elle auront pour mission entre autres de sensibiliser agents sur le processus de mise en retraite, identifier les agents visés par la retraite, examiner leurs réclamations, calculer leurs indemnités, préparer l’ordonnance et décret de mise en retraite, élaborer le rapport final pour le début de mise en œuvre effective en retraite de ces agents.

Ces travaux s’effectueront sous la supervision du ministre de la Fonction publique Michel Bongongo ainsi que son homologue de la Santé, le Dr. Oly Ilunga.

Grand Katanga: OCHA relève trois facteurs à la base de l’insécurité

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Le bureau de la coordination des affaires humanitaires des nations unies (OCHA) a relevé trois facteurs à la base de l’insécurité dans le territoire de Pweto dans le grand Katanga.

Ces trois facteurs causant l’insécurité dans le territoire de Pweto ont été rendus publics dans un communiqué de l’agence de l’Onu sur la dernière mission qu’elle a effectué du 04 au 18 octobre 2017.

Il s’agit des conflits inter communautaires entre Tua et Zela, des attaques de la milice Bantoue communément nommée « les éléments » en provenance du territoire de Moba ainsi que les opérations de ratissages lancées par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo contre cette milice.

Ces facteurs expliquent ainsi le déplacement des populations dont une partie se réfugie en Zambie.

Selon cette communication de Ocha, 11 villages sur les 25 situés sur l’axe Pweto-Kinpeto sont vidés de leur population; 85% des habitants ont fui leur milieu d’origine pour se réfugier en Zambie fuyant les conflits communautaires entre les Luba et Tua.

Beni: Ralentissement des activités après des combats entre FARDC et ADF

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Les activités tournent au ralenti depuis la fin des affrontements entre les assaillants ADF et les FARDC, jeudi 26 octobre 2017 dans les quartiers Boyikend et Mayangose dans la commune de Ruwenzori à Beni.

La plupart des habitants qui ont fui  ces quartiers en direction du centre ville hésitent encore à regagner leurs domiciles malgré  une forte présence des forces de l’ordre et des éléments de la Monusco dans ces quartiers.

Certaines personnes trouvées sur le lieu, parlent d’une situation inquiétante. Ils disent avoir entendu des crépitements des balles ce matin vers Ngolobo , une agglomération située à environ deux kilomètres du quartier Boyikend.

«Pour l’instant, la situation est catastrophique, la population n’a pas encore repris son train train quotidien à cause de la peur. Nous demandons à l’armée et la Monusco de  sécuriser le lieu», a déclaré un habitant sur place.

Dans le reste de la ville, les affaires tournent au ralenties. Les boutiques et magasins sont fermés. Les élèves qui se sont rendus le matin à l’école sont rentrés plus tôt que d’habitude.

Jusqu’à présent aucun bilan n’a été établi sur l’attaque du quartier Boyikend.

Kasaï : Une soixantaine de personnes tuées en avril selon le BCNUDH

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Au moins 64 personnes ont été tuées au mois d’avril dernier à Kamonia dans la province du Kasaï selon un rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme(BCNUDH) sur les violations de droits de l’hommes en République démocratique du Congo publié le 24 octobre.

Ce document indique que des exactions auraient été commises par des membres de milices Bana Mura et des militaires congolais dans le cadre d’opérations de traque des miliciens Kamuina Nsapu et d’une campagne de représailles contre les communautés Lulua et Luba.

Pendant la période allant du 14 au 26 avril, souligne le rapport, les miliciens Bana Mura ont exécuté au moins 64 personnes et violé au moins 41 femmes et 2 enfants.

Les militaires sont quant-à eux accusés d’être directement responsables de l’exécution extrajudiciaire d’au moins 17 civils, dont un enfant.

RDC: pas d’élections en 2018, pas de soutien des Etats-unis

L’ambassadrice américaine aux Nations Unies, Nikki Haley s’est entretenue ce Vendredi 27 octobre 2017 dans la matinée avec le président de la Commission électorale nationales indépendante(CENI, Corneille Nangaa sur l’organisation des élections en République démocratique du Congo.

Au sortir de cette rencontre, l’ambassadrice américaine a déclaré à la presse que son pays invite la Ceni à organiser les élections en 2018 pour mettre fin aux conflits politiques. «La RDC ne pourra pas compter sur l’appui de la communauté internationale et les États- Unis , si les élections ne sont pas
organisées en 2018», a affirmé Nikki Haley.

Dans la suite de ses demandes, elle a aussi déclaré que la Ceni devra publier le calendrier électoral qui doit tenir compte des avis et considération de toutes les parties prenantes au processus électoral.
Au courant de cette même journée, Nikki Haley devra rencontrer le président Joseph Kabila, le chef de fil du Rassemblement de l’opposition ainsi que la société civile.

Rappelons que Nikki Haley est arrivée en RDC le mercredi 25 octobre 2017 pour un séjour de trois jours.