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Plus de 34 cas de la maladie du virus Ebola (EVD) et quatre décès ont été enregistrés dans le Bas-Uele

L’épidémie EVD en République démocratique du Congo notifiée à l’OMS par le ministère de la Santé le 11 mai 2017, fait ses premières victimes. Au 19 mai 2017, 34 cas EVD et quatre décès ont été rapportés. À ce jour, quatre décès ont été signalés, ce qui donne un taux de létalité de 12%.

Les cas déclarés proviennent de cinq zones de santé : Nambwa (12 cas et trois décès), Muma (trois cas et aucun décès), Ngayi (14 cas et un décès), Azande (deux cas et aucun décès) et Ngabatala (trois cas et aucun décès). La plupart des cas présentent une fièvre, des vomissements, une diarrhée sanglante et d’autres symptômes et signes saignants. L’épidémie reste actuellement limitée à la zone de santé de Likati.

Sur les cinq échantillons de sang analysés au laboratoire national de référence, Institut national de recherche biomédicale (INRB) à Kinshasa, deux ont été confirmés par l’ebolavirus du Zaïre. Des échantillons aliquotes ont été envoyés au Centre collaborateur de l’OMS pour les arbovirus et les fièvres hémorragiques virales au Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF), au Gabon, qui a confirmé les deux cas confirmés parmi les cinq échantillons initiaux. L’analyse séquentielle des gènes est en cours.

«Selon les informations disponibles à ce stade, aucun travailleur de la santé n’a été affecté», précise le rapport qui assure que «l’OMS, les agences des Nations unies, les organisations internationales, les organisations non gouvernementales (ONG) et les partenaires continuent d’appuyer le ministère de la Santé en RDC pour enquêter rapidement sur l’apparition de la maladie du virus Ebola (EVD) dans la zone de santé de Likati, Bas Uele située dans le nord-est du pays».

La zone de santé de Likati partage ses frontières avec deux provinces en République démocratique du Congo et avec la République centrafricaine. Les zones touchées sont éloignées et difficiles à atteindre, avec des réseaux de communication et de transport limités

Massacres aux Kasai : Clément Kanku présumé commanditaire

L’ex ministre de la coopération au développement, Clément Kanku serait le commanditaire des massacres dans les kasai. Selon un article publié le samedi 20 mai dans le magazine américain New york times, Zaida Catalan l’un de deux experts de l’ONU assassinés en mars dernier détenait un enregistrement prouvant l’implication du député national dans l’affaire Kawina Nsapu.

Le journal américain affirme que dans documents conservés sur l’ordinateur de Zaida Catalan, se trouve une conversation téléphonique dans laquelle on entend clément Kanku parler d’une possibilité de mettre le feu au village de Tshimbulu et des assassinats ciblés.

D’après le New York Times, Clément Kanku savait que l’experte onusienne possédait cet enregistrement. Celle-ci devait s’entretenir avec lui au retour de son voyage au Kasai, voyage qui lui a couté la vie.

Le député national a promis de s’exprimer ce lundi 22 mai pour donner sa version des faits.

CAF-C1: Mamelodi Sundowns à Kinshasa pour affronter VClub

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La formation de Mamelodi Sundowns de Pretoria (RSA) est à Kinshasa depuis dimanche 21 mai après-midi. Elle va s’affronter le mercredi avec l’AS V Club dans le cadre de la 2e journée de la Ligue des champions de la CAF.
La délégation sud-africaine est composée de quarante-deux personnes, dont une vingtaine des joueurs.

Les détenteurs de la Ligue des champions de la CAF vont s’entrainer lundi matin sur la pelouse du stade des Martyrs.
Et mardi, les «Brésiliens d’Afrique» tâteront de nouveau la pelouse du stade, mais à l’heure du match (15h30) comme le prévoit le règlement.

Par contre, les joueurs de l’AS V Club s’entraineront lundi après-midi et mardi matin dans le même stade.
AS VClub-Mamelodi s’affronteront le mercredi 24 mai dans le cadre de la 2e journée de la Ligue des champions de la CAF.

Lors de leur première sortie, l’AS V Club s’était inclinée face à l’Espérance de Tunis (1-3). Tandis que Mamelodi avait été contraint au nul (0-0) par Saint George d’Ethiopie.

Chantal Safu tient à redynamiser le domaine du Genre, de l’enfant et de la famille

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Il est des faits qui ne peuvent être passés inaperçus, l’élévation d’un ancien membre d’une rédaction comme membre d’un gouvernement, peu importe le pays, méritant des écrits pour plus d’une raison dont l’exhortation pour plus d’honneur à faire à la corporation journalistique. Ecrits, oui !, surtout qu’elle était, et est encore, de la presse écrite connue pour sa spécificité.

Nommée ministre du Genre, Enfant et Famille du gouvernement Bruno Tshibala, Mme Chantal Safu a déclaré ce qui nous paraît comme l’une des preuves de ses convictions d’excellence.En effet, elle a saisi l’opportunité lui offerte par la cérémonie de remise et reprise intervenue le 18 mai 2017 au cabinet du Ministère du Genre, Enfant et Famille à Kinshasa/Gombe pour signifier d’abord sa reconnaissance envers le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange pour la confiance placée en sa personne, elle qui a eu à œuvrer au sein de la Présidence de la République de la République démocratique du Congo(RDC), et pour indiquer ensuite qu’elle tiendra, a-t-on compris de ses propos, à booster ce secteur par des actions d’envergure qui requalifient davantage la femme, l’enfant et la famille en RDC.

De son ancienne appartenance à la rédaction du Journal Demain le Congo (DLC) du feu ambassadeur honoraire de la RDC en Belgique, Monsieur Albert-Rachel Kisonga Mazakala (décédé le 2 novembre 2016 à Kinshasa), nous voulons témoigner, en se rappelant de ses qualités socioprofessionnelles, qu’elle a des facultés pour mener à bon port ce navire qu’est le portefeuille du Genre,Enfant et Famille. Devoir de conjugaison d’efforts, nous suggérons à l’heureuse promue, particulièrement en ce qui concerne l’enfant congolais, la création de Centres Nationaux de l’Enfance Congolaise (C.N.E.C) qui doivent servir de cadres où se traiteront toutes les questions relatives à l’enfance en RDC. Chacune de nos provinces ayant son C.N.E.C, nous pensons œuvre utile qu’une telle initiative ait une place de choix sur la table des questions discutables de ce Ministère à vite revaloriser.Chantal Safu tient effectivement à redynamiser le domaine du Genre, de l’enfant et dela famille. Nous en avons eu la nette impression, mieux le sentiment, lors de ses quelques mots de circonstance de la remise et reprise.

L’Angola renforce sa présence militaire à la frontière avec la RDC

L’armée angolaise a renforcée depuis dimanche 21 mai, sa présence militaire à la frontière avec la République Démocratique du Congo(RDC) afin de contrer l’entrée des réfugiés fuyant les violences dans les provinces du grand Kasaï, sur le sol angolais.

Au moins 30 000 Congolais ont déjà traversé la frontière angolaise. Ce qui a amené et obligé les autorités angolaises à prendre des dispositions pour faire face à cette situation qui pourrait selon elles, avoir une incidence sur les provinces angolaises.

Selon le ministre des Affaires étrangères, Léonard She Okintundu qui était récemment en visite à Luanda, les violences qu’ont subies certaines réfugiées seraient à la base du déploiement des troupes angolaises à la frontière.

Notons que, ce déploiement intervient au moment où les Etats unies ont autorisés le ministère américain de la défense à vendre les armes à l’Angola.

La justice militaire congolaise promet de retrouver la tête de Catalan

Dans un échange avec la presse le 20 mai 2017, le Colonel Odon Makutu de l’auditorat général militaire a livré à l’opinion publique les résultats préliminaires de l’enquête sur les tueries perpétrées dans le Grand Kasai.

Le Colonel Odon a indiqué que la justice militaire a pu remonter la piste jusqu’à retrouver la personne qui détiendrait la tête décapitée de Zaida Catalan, experte onusienne assassinée avec son coéquipier, Michael Sharp, par des présumés miliciens Kamuina Sapu.

Des audiences seront bientôt programmées pour définitivement établir les responsabilités et condamner les coupables, a souligné le Colonel Odon.

Pour rappel, le gouvernement avait montré à la presse une vidéo montrant l’assassinat de deux experts de l’ONU envoyés au Kasai pour faire la lumière sur les fosses communes et la violence qui prévaut dans le Grand Kasai. La vidéo avait soulevé l’indignation des Nations Unies, regrettant que la diffusion de la vidéo compromettrait l’indépendance de l’enquête.

Tanganyika : une dizaine de détenus s’échappent d’un cachot à Kalemie

Plus de dix prisonniers détenus dans un cachot de la police à Kalemie, chef lieu de la province du Tanganyika ont réussis à s’évaporer après un tour de passe-passe joué sur l’agent de l’ordre commis à la surveillance de la cellule de ce commissariat ce vendredi.

D’après le commissaire provincial de la police, l’officier Jean Yav contacté par Radio okapi, tous les prisonniers détenus jusqu’à ce matin se sont évaporés dans la nature. Les forces de sécurité qui se sont lancé à leur poursuite n’ont pu en retrouver qu’un seul.

Cette nouvelle «évasion» intervient deux jours après la grande évasion du 17 mai dans la prison centrale de Makala à Kinshasa et quelques heures seulement après une nouvelle évasion intervenue à Kasangulu dans la province du Kongo central.

Makala Break : pour des raisons sécuritaires le Gouvernement ne communiquera pas le chiffre exact des évadés

Devant les députés nationaux, le Ministre de la justice et garde des sceaux a avancé des raisons qui ont conduit à la présentation des statistiques «erronées» en ce qui concerne le nombre exact des évadés du centre pénitencier de rééducation de Kinshasa (CPRK, Prison centrale de Makala) le 17 mai dernier.

Pour Alexis Thambwe Mwamba, le gouvernement ne cache pas la vérité mais évite plutôt de créer de la psychose au sein de la population.

«Nous ne cachons pas la vérité, nous ne devons pas non plus créer la panique au sein de la population, ou créer des reflexes d’auto-défense qui feraient que chaque citoyen de Bumbu, Selembao, Camp Luka qui apercevrait un prisonnier appelle pour dire, venez nous allons le lyncher», a dit le ministre de la justice à l’assemblée nationale.

Le garde des sceaux a également mis un mot sur la polémique autour des chiffres qu’il a eu à communiquer dans les premières heures de la propagation de l’information sur l’évasion des détenus à Makala. «Quand j’ai dit qu’une cinquantaine de prisonniers s’étaient évadés, je savais la vérité, ce n’est pas que je n’étais pas au courant, mais c’était une communication à la presse. Il y a certaines communications d’Etat qu’on ne donne pas, qu’on tourne en dérision. C’est pour des raisons de sécurité. C’est également une question de responsabilité».

Alexis Thambwe Mwamba a indiqué qu’il remettra les statistiques exactes concernant les évadés au bureau de la représentation nationale.

Ne Mwanda Nsemi réfugié à l’ambassade de Belgique

Le chef spirituel de Bundu Dia Kondo, BDK, Ne Mwanda Nsemi se serait réfugié avec 2 de ses collaborateurs, à l’ambassade de Belgique à Kinshasa. Selon la RTBF, une demande de protection serait déjà introduite à l’ambassade pour une éventuelle exfiltration vers l’extérieur.

Dans un communiqué publié ce vendredi 19 mai, le parti BDK revendique les évasions de la prison centrale de Makala et de celle de Kasangulu.

« Partout où nos adeptes sont incarcérés, nous les libérerons sans inquiétude et ce n’est que le début pour les prisons. Les prisons de Makala et Kasangulu sont les résultats de notre lutte en ce moment. Nous avons promis de frapper, et c’est le début avec l’ouverture des portes des prisons » peut-on lire dans le communiqué.

D’après ce communiqué, Ne Mwanda Nsemi devrait être assigné à résidence surveillée sur instruction du procureur. La non-exécution de cette décision, serait à l’origine de ces évasions.

Par ailleurs, le BDK annonce que sa prochaine cible, c’est le palais du peuple « où le dispositif sécuritaire est semblable à Makala ».

« Après la date historique du 17 mai : libération des prisonniers, le 30 juin sera la libération de la RDC de la dictature Kabiliste par le grand maitre Ne Muanda Nsemi », conclu le communiqué

La série continue : après Makala, Jean Claude Vuemba confirme d’autres évasions à la prison de Kasangulu

Une septantaine des détenus du centre pénitencier de Kasangulu dans la province de Kongo-central, se sont évadés dans la nuit de jeudi 18 à Vendredi 19 mai.

Selon le député Jean Claude Vuemba, élu de Kasangulu, presque tous les prisonniers se sont échappés à l’exception de six détenus qui n’étaient pas en position de le faire à cause de leur Etat de santé.

A en croire l’élu de Kasangulu, cette évasion est due aux mauvaises conditions de vie auxquelles sont habitués les prisonniers. Ces derniers, n’ont pas accès aux soins médicaux au moment où il faut.

Cette évasion intervient 48 heures après celle de la prison centrale de Makala, attribuée au chef du mouvement politico-religieux, Bundu-Dia Mayala, le député national, Zacharie Badiengela, alias Ne Mwanda Nsemi.

Foot-Transferts : Le Standard lève l’option d’achat de Bolingi, Bope et Luyindama

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Partis en prêt du TP Mazembe vers le Standard de Liège (Belgique) en début d’année, Jonathan Bolingi, Merveille Bope et Christian Luyindama sont conservés par le club de Liège.

Le club belge a annoncé la nouvelle, jeudi 18 mai, sur son site web.

«Christian, Jonathan et Merveille se sont très bien intégrés au sein de notre effectif pro et ont eu l’occasion de montrer leurs qualités tant aux entrainements que lors des rencontres officielles qu’ils ont disputées. Il est donc logique qu’ils aient l’opportunité de poursuivre leur parcours en bord de Meuse. A eux maintenant de nous rendre la confiance que nous leur donnons et de continuer à s’investir et à bosser chaque jour pour mériter leurs futures sélections», a ainsi déclaré Olivier Renard, le directeur sportif du Standard, à propos de trois joueurs.

Selon le site belge dhnet.be, le contrat des trois joueurs congolais coûtera un peu plus de 500.000 euros au Standard.

Jed : Une enquête urgente sur les cas des trois journalistes de Tv5, passés à tabac

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L’Ong « Journalistes en danger » (Jed) appelle le vice-premier et Ministre de l’Intérieur, Emmanuel Shadari à diligenter une enquête urgente sur les actes de violence policière inouïe, dont ont été victimes, le mercredi 17 mai 2017 à la Prison centrale de Makala, trois journalistes correspondants de la télévision française « TV5 ».

Dans une correspondance adressée au Vice-premier et Ministre de l’Intérieur, dont une copie est parvenue à KINSHASATIMES.CD, l’Ong a exprimé sa profonde indignation à la suite des actes inadmissibles, dont ont été victimes ces trois confrères. Elle souligne que ces actes constituent une grave atteinte à la liberté de la presse et que leurs auteurs devront être punis.

Jed a dénoncé les violences policières à répétition contre les professionnels des médias dans l’exercice de leur profession en demandant au ministre de l’Intérieur, dont dépend la Police nationale congolaise, d’user de son autorité pour y mettre fin.

Les trois journalistes, à savoir Francine Mukoko, Blaise Basomboli et Baudry Mata, se trouvaient à la prison centrale de Kinshasa dans le cadre de leur travail à la suite de l’attaque des adèptes de la secte Bundu Dia Kongo pour libérer leur leader, avant d’être repris par un groupe de policiers.
Ils ont été sérieusement passés à tabac par un groupe d’éléments de policiers, qui avait confisqué leurs matériels de travail, puis restitués après, alors qu’ils faisaient leur travail dans les alentours de la prison après que l’accès dans l’enceinte de la prison leur soit refusé.

Une clinique mobile MSF pour les enfants des rues de Goma

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Une clinique mobile en route à Goma dans la  province du  Nord Kivu,  pour soigner les enfants des rues dans la ville. Le projet de l’organisation internationale humanitaire Médecins Sans Frontières, indique un communiqué de presse publié  ce jeudi, garantit l’accès aux soins aux  enfants et jeunes abandonnés et négligés.

Ils n’ont pas d’accès régulier à l’alimentation, à l’eau potable, aux soins de santé, moins encore au logement. Ces enfant sont déscolarisés, ils vivent dans les rues de la ville. Ces enfants sont soit rejetés par leurs familles, ou ont coupé les liens avec ces dernières fuyant les maltraitances familiales ou la violence des groupes armés qui sévissent au Nord Kivu.

Ils sont contraints à une émancipation précoce pour faire face à leurs besoins élémentaires qui passent par la débrouille, la violence, et la vie en groupe, dans le chaos d’une ville en pleine explosion démographique. Les enfants dits de la rue sont le triste résultat d’une région ou la violence du conflit est devenue structurelle. Un phénomène social connu, malheureusement accepté et trop souvent ignoré.

Les conditions de vie de ces enfants desquelles découle un état de santé alarmant, couplé à leur difficulté d’accès aux soins représente un besoin humanitaire évident auquel Médecins Sans Frontières à Goma a voulu apporter une réponse au travers d’un projet de prise en charge médicale, ciblant plus de 2000 enfants livrés à eux-mêmes. Depuis mi-mars, une clinique mobile urbaine MSF circule à travers les rues de la capitale du Nord-Kivu pour garantir des soins de qualité et gratuits à ces enfants, qui sont, sans conteste une des populations les plus vulnérables de la ville et des plus exposées à la violence physique et sociale. En seulement quelques semaines d’activités la clinique a enregistré plus de 1.195 enfants et assuré des consultations. Une vaccination contre le tétanos, la rougeole et l’hépatite B est également faite systématiquement lors des consultations.

« Ces enfants sont exposés à toutes sortes d’intempéries. Ils sont souvent battus et se trouvent parfois grièvement blessés. Ils viennent avec de plaies de toutes sortes. La semaine passée un jeune garçon est arrivé avec un coup de machette au niveau du crâne. Un coup qu’il avait reçu lors d’une altercation avec un commerçant de la ville. Ils passent la nuit dehors dans le froid, et développent de nombreuses infections respiratoires ou encore de la fièvre typhoïde», raconte Calliste Ba Kangi, l’Infirmier MSF à bord de la clinique mobile.

La clinique mobile est installée sur un camion complètement équipé et nommé ”la Bobo Mobile”. L’équipe MSF composée d’un médecin, d’un infirmier, d’un psychologue et d’un éducateur, sillonne la ville tous les jours de la semaine pour se rendre au plus près de ces enfants, dans leurs secteurs[1]. A travers la clinique mobile, l’équipe MSF leur offre des soins de santé mais aussi une écoute. Et lorsque ces derniers en expriment le souhait, un accompagnement vers des structures de protections de l’enfance locales ou une réunification familiale leur sont proposés. Mais le manque de moyens de ces structures ne leur permet, malheureusement, pas de disposer de la capacité de prise en charge nécessaire pour faire face aux besoins médicaux de ces enfants.

« Comme nous le savons bien, ces enfants restent et vivent dans la rue, à la belle étoile. Personne ne s’occupe d’eux, et ce malgré la présence de nombreuse ONG à Goma, aucun programme spécifique n’existe pour ces enfants, à l’exception du centre Don Bosco et d’initiative individuelle citoyenne. Nous avons été profondément touchés par leur situation. Nous allons les chercher dans la rue. Dans ce véhicule, nous avons deux volets de soins : primaires et secondaires. Le volet de soins primaires concerne les différentes maladies que nous soignons sur place à l’intérieur du véhicule. Les soins secondaires concernent les maladies qui nécessitent l’hospitalisation de l’enfant, pour lesquels nous référons les enfants dans des structures hospitalière, tout en prenant en charge leurs coûts », continue Calliste Ba Kangi.

Depuis le début des activités de la ”Bobo Mobile” au mois de mars dernier, MSF a déjà consulté 832 enfants et distribué plus 1.000 kits d’hygiène. L’équipe de MSF a en outre réussi à réintégrer onze enfants dans leurs familles et dans des lieux d’hébergement.

« Ces enfants dorment à même le sol, muni généralement de quelques cartons et de sacs de farine vide, couverts de très peu de vêtements, il sont ainsi dans un mauvais ou très mauvais état d’hygiène. Ils n’ont, de plus, pas accès à de l’eau potable, leur principale source étant le Lac Kivu. On observe alors que les enfants souffrent majoritairement de maladies respiratoires et de douleurs abdominales, en lien direct avec leur mode de vie. On note également dans la grande majorité des cas de retard de croissance notable, en lien avec la sous-alimentation de cette population cible. Par ailleurs, le niveau de violence combiné au mauvais niveau d‘hygiène entrainent de nombreuses surinfections des plaies dues aux blessures issues des violences physiques et des accidents de la route », témoigne Serge Musimwa, Médecin MSF à bord de la clinique mobile.

Prince Yassa

 

Tshibala prend officiellement les rênes de la Primature

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La cérémonie de remise et reprise entre le Premier Ministre sortant, Samy Badibanga, et son remplaçant, Bruno Tshibala s’est déroulée cet après-midi à la primature. Rien n’a filtré de l’échange entre les deux personnalités, échange qui s’est effectué à huis clos, loin des regards de la presse et des centaines de sympathisants du nouveau premier ministre.

A sa sortie de la primature, Bruno Tshibala a juste salué l’assistance avant de s’engouffrer dans son véhicule de fonction sous les cris et applaudissements de ses partisans.

Pour rappel, c’est le 7 avril 2017 que Bruno Tshibala a été désigné premier ministre, à l’expiration de l’ultimatum de 48 heures fixe par le Chef de l’Etat à l’opposition de lui fournir trois candidats premiers ministres. Le gouvernement Tshibala a été investi le mardi 16 mai 2017 devant le congrès de la représentation nationale.

Il est le 32ième occupant de cette haute responsabilité depuis l’accession de la RDC à l’indépendance en 1960.

Evasion à Makala : Des numéros de téléphone pour dénoncer la présence des évadés

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Commissariat provincial de Police de Kinshasa a disponibilisé plusieurs numéros de téléphones et appelle la population congolaise et kinoise en particulier les utiliser afin de dénoncer toute présence des évadés de la Prison centrale de Makala. C’est ce qu’a indiqué le Commissaire provincial ville de Kinshasa, le général Célestin Kanyama, dans un communiqué parvenu à KINSHASATIMES.CD, il y a peu.

Télécharger le communiqué de la Police

Traque des Lra, les Usa poursuivent leur coopération avec les FARDC

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Au cours d’une conférence de presse tenue ce jeudi 18 mai 2017 à Kinshasa, l’attaché de Défense de l’Ambassade des Etats-Unis en République démocratique du Congo, le colonel Allen Pepper a annoncé le début de retrait depuis le 25 avril 2017 des troupes américaines de l’Est de la République Centrafricaine ( RCA) où elles étaient engagées dans les opérations de traque des rebelles de l’Armée de la résistance du Seigneur, conjointement avec les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) des forces armées ougandaises et des forces armées centrafricaines.

A l’en croire, l’Armée de la Résistance du Seigneur (LRA) ne représente plus une menace au niveau de la sous région d’Afrique centrale. « Autrefois, la LRA avait plus de 3000 combattants. Mais à l’heure actuelle ils ne sont plus que entre 100 et 150 éléments rebelles. Aujourd’hui quatre grand s chefs sont aux arrêts. La réussite de ces opérations militaires est surtout due à la franche collaboration entre les armées américaine et les FARDC, aussi avec les Forces ougandaises et centrafricaines. Je dois saluer ici l’engagement efficace des FARDC qui ont mené des opérations très efficaces sur le terrain. Les quelles ont conduit à réduire la capacité de la LRA. Les Etats-Unis ont été impressionnés par l’engagement des unités congolaises parce qu’ils étaient toujours près à aller traquer les rebelles de la LRA quand il était nécessaire. C’est pourquoi les Etats-Unis vont tout faire pour continuer davantage la formation des unités congolaises dans les opérations contre les rebelles de la LRA », a déclaré le colonel Allen Pepper.

L’ attaché de Défense de l’Ambassade des Etats-Unis en République démocratique du Congo a indiqué que la coopération militaire entre les Etats-Unis d’Amérique et les FARDC se base sur quatre axes. A savoir ; La logistique, la justice militaire, les opération civilo militaires et la santé.

Dans le secteur de la justice, l’armée américaine travaille vec les différentes institution.

« Nous aidons les militaires congolais à s’imprégner de la doctrine congolaise. En outre les Etats-Unis organisent des sessions de formation en faveur des magistrats militaires congolais », a-t-il fait savoir.

Concernant les opérations civilo militaires, l’Armée américaine forme les FARDC à intervenir en armée professionnelle et républicaine lors des situation d’insurrection .

« Ces opérations civilo militaire sont très importantes dans la mesure où elle permet de montrer aux militaires comment entretenir de bonnes relations avec la population civile dans une zone, ou une région en insurrection » ; dixit l attaché de Défense de l’Ambassade des Etats-Unis.

Enfin, dans le domaine de la santé, l’Armée américaine s’investit dans le renforcement des capacités du personnel médical des FARDC, avec un appui continu à l’hôpital militaire de la base de Kitona, dans la province du Kongo central.

Répondant à la question de savoir où se trouve actuellement le chef de la LRA, Joseph Kany, l’attaché de Défense de l’Ambassade des Etats-Unis n’y est pas allé par quatre chemins en disant ceci :

«C’est difficile aujourd’hui de dire où se trouve exactement Joseph Kony. Mais il est vrai qu’aujourd’hui Joseph Koby ne représente plus vraiment une menace importante comme par le passé. Je ne suis pas en mesure de dire s’il est mort ou vivant. Cependant la plupart de combattants qu’il a du reste engagé de force ont déserté ce mouvement.»

«Je tiens ici à saluer les autorités de la RDC qui ont accepté d’accueillir en territoire congolais un grand nombre de ces anciens rebelles dans le cadre de leur démobilisation et de leur réinsertion dans leur pays d’origine» , a conclu le colonel Allen Pepper.

Emmanuel Macron : « J’agirai en Afrique en toute transparence, loin des réseaux de connivence»

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Emmanuel Macron, leader du mouvement En Marche!, est arrivé en tête lors du premier tour de l’élection présidentielle française ce dimanche 23 avril, avec 23,75% des voix contre 21,53% pour la présidente du Front National, Marine Le Pen. Le favori à la succession de François Hollande a accordé une interview à Jeune Afrique, une semaine avant ce scrutin.

Sa perception de l’Afrique et la politique qu’il entend mettre en place s’il était élu, la colonisation, l’aide publique au développement, le franc CFA, les relations Algérie-Maroc, la démocratie et les Constitutions, l’immigration, Trump, Poutine…

Avant le premier tour de l’élection présidentielle française, le 23 avril, nous avons interrogé le candidat d’En marche !, Emmanuel Macron, dans un TGV entre Paris et Besançon, où il se rendait en meeting.

Jeune Afrique : En quelques mots, que proposez-vous de nouveau ou de différent aux électeurs français ?

Emmanuel Macron : Je propose un renouvellement profond de la vie politique française et un projet pour la France qui rassemble les Français autour d’objectifs clairs. Le socle de ce projet repose sur 6 chantiers de transformation : l’éducation et la culture, la réforme du marché du travail, la modernisation de l’économie (à travers l’écologie et le numérique, notamment), la sécurité, le fonctionnement plus efficace des institutions et une politique européenne et internationale indépendante et humaniste.

Ce projet s’appuie sur un mouvement d’un dynamisme extraordinaire, En Marche !, porté par des femmes et des hommes engagés sur le terrain, souvent nouveaux venus dans la vie politique, réunis par les valeurs
de la République et du progrès.

La campagne a été plombée par les affaires du Front national et du candidat François Fillon Quel jugement portez-vous sur cette campagne électorale totalement inédite ?

J’aimerais qu’elle se concentre sur les programmes. Elle a été plombée par les affaires du Front national et du candidat François Fillon. Mais je crois que les Françaises et les Français voteront finalement en connaissance de cause. Notre projet est le seul qui soit à la fois réaliste et ambitieux. Il faut convaincre jusqu’au dernier jour,
jusqu’à la dernière minute.

Sur le plan des relations internationales, et en particulier vis-à-vis de l’Afrique, qu’est ce qui changerait avec vous ?

Dans la politique étrangère que je conduirai, je veillerai à défendre partout les intérêts stratégiques de la France, et en priorité la sécurité des Français.

A cet égard, en Afrique, je mènerai une action déterminée, avec nos partenaires africains et internationaux, contre le terrorisme et les trafics qui menacent la stabilité de plusieurs pays.

Nous devons mettre en place un partenariat stratégique entre l’UE et l’UA pour sortir des logiques de charité ou de clientélisme. Mais je souhaite aussi que la France, l’Europe et l’Afrique saisissent ensemble les opportunités de ce continent d’avenir. Nous devons refonder notre relation avec l’Afrique pour créer un nouveau partenariat équilibré, de confiance et de croissance.

Le doublement de la population africaine et l’émergence de plusieurs pays africains dans les 30 prochaines années pourrait en effet s’apparenter à celle des dragons asiatiques au 20e siècle. Mais pour surmonter les éléments de fragilité du développement africain – sécurité, jeunesse peu formée, inégalités, dégradation des sols et réchauffement climatique – nous devons mettre en place un partenariat stratégique entre les Unions (européenne et africaine), qui renouvelle complètement les politiques existantes, pour sortir des logiques de charité ou de clientélisme, et bâtir une relation politique et économique véritablement partenariale.

C’est ainsi que l’Europe et l’Afrique pourront prospérer ensemble, défendre leurs intérêts mutuels et peser sur l’avenir de notre monde, aux côtés des États-Unis, de la Chine et d’autres puissances émergentes.

Dès les premières semaines de mon mandat, j’engagerai une nouvelle politique en direction du continent africain, fondée sur la liberté et la responsabilité, avec des priorités claires : la sécurité, la lutte contre le changement climatique, les droits des femmes, l’éducation et la formation, les infrastructures, notamment pour l’accès à l’énergie et à l’eau, et le développement du secteur privé, notamment des PME africaines qui sont créatrices d’emploi.

Dès le G20 de juillet prochain en Allemagne, je mobiliserai les institutions et nos partenaires internationaux pour faire du développement durable des États et des économies africaines une priorité majeure de l’agenda international.
C’est en assumant la vérité sur notre histoire commune que nous pourrons regarder l’avenir avec confiance

Vous avez fait une déclaration forte sur la colonisation en Algérie, qui a fait polémique. Quel est, en définitive, votre jugement sur ce sujet ?

La colonisation a donné lieu à des violences qui ont nié l’humanité des victimes. Je ne m’inscris pas dans la repentance, mais je ne souhaite pas non plus refouler ce passé, dont la connaissance doit nous aider à construire un avenir apaisé. Apaisé dans notre pays, où les historiens peuvent nous aider à regarder notre histoire en face.
Et apaisé avec nos partenaires du Sud. C’est en assumant la vérité sur notre histoire commune que nous pourrons regarder l’avenir avec confiance.

Comment comptez-vous gérer les relations de la France avec l’Algérie et le Maroc, qui ne s’entendent guère ?

La France a des relations fortes avec l’Algérie, avec le Maroc mais aussi avec la Tunisie, qui sont basées sur des relations humaines et des intérêts communs majeurs. Ce seront des partenaires essentiels dans le cadre de l’initiative en direction de la Méditerranée et de l’Afrique que je souhaite engager dès le début de mon mandat. Je me suis déjà rendu en Algérie et en Tunisie et si je n’ai pas encore pu aller au Maroc, je m’y rendrai très rapidement après mon élection, si les Français m’accordent leur confiance. Je n’ai pas à commenter la nature des relations entre le Maroc et l’Algérie car il s’agit de deux pays souverains. Je crois profondément à l’intérêt des pays du Maghreb à coopérer davantage, à intensifier leurs relations économiques, qui restent faibles, de la même manière qu’ils développent leurs relations avec le reste du continent africain.

Environ 10% de la population française a des origines africaines et 300 000 ressortissants français résident en Afrique. Ces liens humains sont un atout pour la France. Quels sont les pays africains que vous connaissez le mieux ?

J’ai vécu plusieurs mois au Nigeria, ce qui m’a permis de découvrir le pays d’Afrique le plus peuplé du continent et l’une des premières économies africaines, qui fait jeu égal avec l’Afrique du Sud. Cela m’a donné une bonne compréhension des défis auxquels sont confrontés les États africains, et des opportunités d’avenir qu’ils recèlent.

J’ai par ailleurs rencontré de nombreux chefs d’entreprise et responsables politiques africains dans le cadre de mes fonctions de ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, ainsi que les actuels présidents du Nigeria, de l’Afrique du Sud, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal.

Les relations entre chefs d’État sont importantes pour les défis que nous avons à relever ensemble, et je serais heureux d’aller à la rencontre de mes homologues africains rapidement après mon élection. Mais les liens entre l’Afrique et la France dépassent le seul cadre des relations d’État à État. Environ 10% de la population française a
des origines africaines et 300 000 ressortissants français résident en Afrique. Ces liens humains sont un atout pour la France. C’est pourquoi je veux approfondir nos relations au niveau des acteurs de la société civile et des acteurs économiques. C’est vital pour aussi en terminer avec certains réseaux de connivence qui n’ont plus lieu d’être.

Si vous deviez résumer la future politique africaine de la France, relativement absente des débats lors de la campagne, sur quels principes s’appuierait-elle ?

Je veux écrire une nouvelle page dans notre relation avec l’Afrique et pour cela conduire un véritable aggiornamento de notre politique en direction du continent, pour répondre à sa vitalité et contribuer à libérer son potentiel.
Je tiens à agir dans la transparence, loin des réseaux de connivence franco-africains et des influences affairistes encore trop présentes C’est pourquoi, je lancerai une initiative ambitieuse entre la France, l’Europe, le sud de la Méditerranée et l’Afrique, les routes de la liberté et de la responsabilité, pour renforcer nos intérêts mutuels,
dans tous les domaines – sécurité, climat, commerce, emploi, innovation.

Dans le cadre de ce partenariat pour l’avenir, j’apporterai plusieurs inflexions à notre politique africaine.
Tout d’abord, je tiens à agir dans la transparence, loin des réseaux de connivence franco-africains et des influences affairistes dont on a vu que, malheureusement, ils subsistent encore dans le système politique français, en particulier à droite et à l’extrême-droite.

Dans cet esprit, je veux m’appuyer sur les forces vives africaines et françaises : les intellectuels, les ONG, les entreprises françaises et africaines, la diaspora française en Afrique et africaine en France. Je veux aussi que la France accorde plus d’attention et de place à la jeunesse africaine, qui est dynamique et créative, et au développement du secteur privé. Un des grands défis pour nous tous, c’est de créer en Afrique des emplois pour la jeunesse africaine. Il faudra pour cela que chacun prenne sa part, l’aide internationale, les gouvernements
nationaux et les investisseurs privés, nationaux et internationaux, pour financer les infrastructures productives (électricité, eau, communications) et les entreprises, notamment les PME.

Enfin, je veux encourager la francophonie, qui est un atout pour la France dans la mondialisation, et qui sera très africaine, puisque 75% des francophones dans le monde seront africains d’ici à 2040. Nous devons développer ensemble un espace économique et un fonds d’investissement francophones.

Dernier point : je suis conscient des soupçons d’ingérence que notre présence militaire peut susciter. Je veux souligner que ces forces jouent un rôle essentiel aujourd’hui dans la lutte contre le terrorisme et la prévention de crises, pour notre bénéfice collectif. Je souhaite qu’elles travaillent au renforcement des capacités
sécuritaires africaines nationales et régionales.

L’aide publique doit-elle être conditionnée à des critères démocratiques ou de respect des droits de l’homme ?

Notre aide au développement n’est pas suffisante, particulièrement en Afrique. Nous devons l’augmenter pour atteindre, comme nos partenaires européens, l’engagement de 0,7% de la richesse nationale, entre 2017
et 2030, en fonction de nos marges budgétaires. Cette aide au développement renforcée devra se concentrer sur l’Afrique et l’espace francophone, pour appuyer les priorités que j’ai déjà évoquées : lutte contre le dérèglement climatique, droits des femmes, éducation et formation, infrastructures, bonne gouvernance, développement du secteur privé et de l’emploi.

L’aide humanitaire et l’aide directe à des populations en situation difficile doivent évidemment être préservées, particulièrement dans les situations de crise, mais nous devons être prêts à reconsidérer notre soutien aux gouvernements qui bafouent les droits les plus fondamentaux.

Je compte proposer un programme de renforcement des capacités des sociétés civiles dans toutes leurs composantes : fondations locales, organisations de droits de l’Homme ou de protection de l’environnement, médias, partis politiques, syndicats. Je défendrai le respect des principes démocratiques fondamentaux partout en Afrique
Modification des Constitutions pour rester au pouvoir, élections tronquées, régimes autoritaires, justice partiale :

Quel doit être selon vous le rôle pour la France face à ces dérives ?

Les États africains ont adopté une Charte africaine pour la démocratie, les élections et la gouvernance, qui requiert le respect de principes démocratiques fondamentaux. Pouvons-nous nous-mêmes renier les principes que les États africains se sont eux-mêmes donnés ? A l’évidence, non. Si je suis élu, je défendrai le respect des
principes démocratiques fondamentaux partout en Afrique, en lien avec l’Union Africaine et les organisations régionales qui ont un rôle majeur à jouer pour faire respecter ces principes de bonne gouvernance démocratique que les pays d’Afrique ont définis.

Je salue d’ailleurs à ce titre le rôle très important joué par la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dans la résolution de plusieurs conflits notamment au Burkina Faso ou plus récemment en Gambie. Je note que les gouvernements africains restent, avec raison, attachés aux deux espaces monétaires d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale Le Franc CFA, dont la persistance est l’objet d’un vif débat, a-t-il toujours un avenir ?

Je le crois, mais c’est un choix qui appartient d’abord aux Africains eux-mêmes. Je note qu’en général les gouvernements africains restent, avec raison, attachés aux deux espaces monétaires (Afrique centrale et
Afrique de l’Ouest) qui constituent la zone du franc CFA et qui contribuent à la stabilité économique et à l’intégration régionale. Je serai entièrement à l’écoute des souhaits de nos partenaires dans ce domaine de coopération exemplaire.

Le débat sur la laïcité est vif en France. Votre position ? Peut-elle s’accommoder de différences comportementales liées à la religion (menus spéciaux cantines, port du voile) ?

La laïcité est au cœur du pacte national français. C’est un principe de liberté qui permet, dans l’espace public et la fraternité républicaine, de vivre ensemble dans le respect des uns et des autres. La laïcité est une liberté avant d’être un interdit. Elle garantit à chacun la liberté fondamentale de croire et de pratiquer la religion qu’il s’est choisie, comme la liberté fondamentale de ne pas croire. La laïcité protège aussi la République : elle garantit que la loi est commune à tous les citoyens et indépendante des dogmes.

Aujourd’hui, la confusion règne sur le sens de la laïcité et ses limites. Trop de Français confondent la laïcité et l’interdiction des manifestations religieuses – et certains font de cette confusion leur fonds de commerce. La laïcité, nous ne le répéterons jamais assez, est une liberté avant d’être un interdit.

L’interdiction des signes religieux ostensibles à l’école est pleinement justifiée par l’âge des enfants ; elle doit donc être maintenue. Elle ne doit cependant pas être étendue à l’université, où les étudiants sont majeurs et responsables. Les usagers des services publics doivent voir protégée leur liberté d’exprimer leurs convictions religieuses et spirituelles, dans la limite du raisonnable comme des règles de l’ordre public et du bon fonctionnement de ces services. Dans l’espace public (rues, plages), l’expression des convictions religieuses doit bien sûr rester libre à condition de ne pas porter atteinte à l’ordre public.

Immigration concertée, immigration choisie… Quelle est votre position sur cette question sensible ?

La France doit tenir ses engagements en matière d’accueil des réfugiés, tout en se montrant, dans des conditions toujours dignes, inflexible avec les personnes qui ne remplissent pas les conditions de séjour sur notre territoire.
Je veux en France les meilleurs talents du monde entier Mais pour mieux gérer ces flux migratoires, il faut travailler en amont : contre les réseaux criminels des passeurs, dans les pays d’origine et de transit ; contre les causes des migrations, en aidant les pays d’origine des migrants à offrir à leurs habitants un avenir sur place Et je veux m’appuyer sur l’échelon européen, qui est le bon niveau pour agir fortement, en portant le corps européen de police des frontières à 5 000 agents, en renforçant la lutte contre les passeurs dans les pays de transit, et, en traitant, avec l’aide au développement européenne, les causes profondes de l’immigration. L’Europe pourra proposer aux pays africains des accords mutuellement bénéfiques, pour accompagner une politique migratoire maîtrisée et humaine.

Je veux par ailleurs attirer en France les meilleurs talents du monde entier (créateurs d’entreprises, investisseurs, chercheurs ou artistes), et développer les visas de circulation pour les professionnels (entreprises, scientifiques) qui contribuent à notre développement scientifique et économique partagé. Les institutions internationales (Conseil de sécurité, Banque mondiale, FMI) doivent-elles évoluer pour intégrer l’évolution géopolitique du monde ?

Nous continuerons de plaider pour un élargissement du Conseil de sécurité à de nouveaux membres permanents, pour refléter les équilibres de l’ordre mondial. L’Allemagne, le Japon, l’Inde, le Brésil et un pays africain ont vocation à accéder à ce statut, avec les droits et les devoirs qu’il comporte.

Je compte promouvoir, aux côtés des plus de 80 pays favorables à cette initiative, et notamment le Mexique, un encadrement de l’usage du droit de veto par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité
en cas de crimes de masse.

Enfin, il faut également poursuivre le rééquilibrage qui a été engagé à la Banque mondiale et au FMI pour assurer une meilleure représentation de tous les pays, en phase avec les évolutions économiques.

Vladimir Poutine est-il à vos yeux un concurrent, un adversaire ou un partenaire ?

La Russie a un grand peuple, une grande culture et une grande histoire. Nous avons souvent été alliés, y compris du temps de l’URSS. Mais aujourd’hui, il n’y a aucune raison de se soumettre à une quelconque domination russe, de se laisser impressionner ou de laisser les Russes agir au mépris du droit international.

Contrairement à d’autres, je suis en mesure de me faire respecter par Vladimir Poutine car je n’ai pas de dette à l’égard de la Russie.Je dirai à Vladimir Poutine de façon très directe et déterminée que je suis prêt à une relance d’un dialogue exigeant pour régler les crises dans lesquelles la Russie est impliquée (Ukraine, Syrie). Je lui dirai
aussi que je serai vigilant sur la défense de nos principes, sans hostilité mais sans concession.

Contrairement à d’autres, je suis en mesure de me faire respecter car je n’ai pas de dette à l’égard de la Russie dans cette campagne où des interférences inacceptables ont d’ailleurs eu lieu.

Si la Russie respecte ses engagements, alors nous lèverons progressivement les sanctions européennes et nous renforcerons – en lien avec l’Allemagne – le partenariat politique et économique de l’UE avec la Russie. Et Donald Trump ?

La France partage avec les États-Unis plus de deux siècles d’amitié ininterrompue. C’est au nom de cette amitié que je dirai au Président Trump avec franchise les préoccupations que nous inspirent ses annonces politiques (sur le commerce, l’environnement ou la remise en cause de l’OTAN).

Je crois à une politique multilatérale, je crois en l’avenir de l’ONU. Je l’ai dit au sujet de la Syrie.
Je dirai également au président américain ma volonté et mon engagement en faveur d’une Europe forte dans tous les domaines, y compris celui de la Défense ; une Europe qui a toujours été la meilleure alliée des États-Unis, avec qui nous coopérons sur le terrain pour faire avancer nos intérêts, par exemple contre Daech en Irak et en Syrie, ou encore dans le Sahel.

Ocha : Environ 23 700 déplacés fuient les violences dans le Kasai

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23700 habitants de la région du Kasai se sont déplacés la semaine écoulée à cause des violences perpétrées par les miliciens Kamwina Nsapu. C’est ce qu’indique un rapport du Bureau de la Coordination des Actions humanitaires des Nations unies (Oncha) sur la crise complexe dans cette région de la République Démocratique du Congo(RDC).

D’après ce document, six provinces sur les 26 que compte la RDC, sont touchées par ce phénomène, dont la province du Kwilu qui a pour la première fois accueilli une vague de 2200 déplacés en provenance de la province du Kasai.

« Dans la province du Kasaï. Les alertes reçues restent alarmantes, comprenant notamment des allégations de mort de civils à Kamako. De plus, sept femmes et trois enfants fuyant l’insécurité de la localité de Kamonia ont été victimes d’abus de la part d’une dizaine d’hommes munis d’armes de guerre et de machettes aux environs du village de Muyombo (à 25 km de Tshikapa). Cinq d’entre elles auraient été tuées pour avoir refusé de se déshabiller et un enfant aurait été blessé par balle », peut-on lire dans le rapport

Plusieurs dizaines de personnes auraient été tuées le 7 mai dernier dans la province du Kasaï Central lors d’affrontements entre les Forces Armées de (FARDC) et les milices dans le village de Tshisuku (Territoire de Kazumba).

Dans la Province de Lomami, 76 personnes auraient été tuées et 122 maisons incendiées. A Mwene-Ditu, précise le rapport, le conflit interethnique continue entre les groupes d’auto-défense et les communautés non originaires de la zone.

A noter que la région du Kasai est depuis plusieurs mois ravagée par des violences interethniques ainsi que des affrontements entre les forces armées et les miliciens Kamwina Nsapu . Ces violences ont causées un grand nombre des morts et de milliers des déplacés.

Foot: démarrage de la phase de poules de la Coupe du Congo

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La phase de groupes de la 53è édition de la Coupe du Congo de football a démarré, mardi 16 mai, au stade du 30 Juin de Kikwit (Kwilu). L’As Vutuka a dominé FC Renaissance de Kasangulu sur la marque étriquée d’un but à zéro. L’unique réalisation de la partie a été l’œuvre du joueur Makabi, à la 26è minute.

L’entraineur de l’As Vutuka, Mputu Portos se dit satisfait de ce résultat : «Le match n’était pas facile. On a concrétisé une action et on a gagné le match grâce à l’Eternel et au travail des joueurs. On va continuer à travailler et corriger les erreurs pour remporter la deuxième journée et espérer nous qualifier pour la prochaine étape».

De son côté, l’entraineur du FC Renaissance a fustigé le comportement de l’arbitre de cette rencontre.

« L’arbitrage a été en dessous de la moyenne. Si on me demandait de le coter, je lui donnerai 3/10. Il y avait des hors-jeux imaginaires», s’est plaint Baudouin Lofombo.

Ce dernier espère que son équipe va se relancer dans la course lors de la deuxième journée contre Ac Rangers de Kinshasa.
Ce mercredi, AC Rangers jouera DCMP/Bumba tandis que l’As Dragons fera face au RCK. Le même jour au stade de Kolwezi, FC Simba croisera Océan Pacifique de Mbuji-Mayi. Au site de Kindu, les organisateurs disent attendre toujours les clubs qualifiés.

La LINAFOOT a reprogrammé les matches ratés de la phase-aller

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La Ligue nationale de football (LINAFOOT) a reprogrammé, mardi 16 mai à Kinshasa, les matches en retard de la phase-aller des Play-offs. L’As V.Club accueillera CS Don Bosco, vendredi prochain au stade des Martyrs, dans le cadre du match de la 2è journée de la phase des Plays-offs. Cette rencontre initialement prévue le 8 avril dernier avait été reportée après le déplacement du club de Lubumbashi au Maroc sur autorisation de la FECOFA.

Le samedi 27 mai, le stade de la Concorde de Kadutu accueillera le derby sud-kivutien entre OC Muungano et Bukavu Dawa. Les deux clubs ne se sont pas expliqués, le 9 avril dernier, après que Muungano a manqué d’arriver à temps dans la capitale du Sud-Kivu, après son match face à Don Bosco.

Le même samedi au stade des Martyrs de Kinshasa, FC Renaissance offrira son hospitalité à CS Don Bosco dans le cadre de la 6è journée. Les Salésiens avaient sollicité le report de ce match qui était programmé le 5 mai après avoir été bloqués à Bukavu.

Don Bosco va ensuite croiser le DCMP le 29 mai au stade Fréderic Kibassa Maliba de Lubumbashi, dans le cadre de la 3è journée de la phase des Plays offs de la Division I

Collette Braeckman: «Mobutu ne se rendait pas compte de la gravité de la situation»

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Journaliste au quotidien belge « Le Soir », Collette Braeckman connaît bien le Congo (autrefois Zaïre) dont elle couvre l’actualité depuis plusieurs décennies. Elle a notamment interrogé à plusieurs reprises le président Mobutu. Le 16 mai quand ce dernier quitte Kinshasa pour Gbadolité d’où il prendra la direction du Togo puis du Maroc, Collette Braeckman est à Brazzaville où elle était allée suivre les négociations sur l’Outenika. Elle va traverser le fleuve Congo à bord d’un bateau à moteur pour venir vivre les derniers moments du régime Mobutu renversé dès le lendemain par la rébellion de l’AFDL.

La journaliste belge affirme que dans les derniers moments de son régime quand la rébellion de l’AFDL avançait vers Kinshasa, le président Mobutu « ne se rendait pas compte de la gravité de la situation ».

Selon Collette Braeckman, le Maréchal Mobutu a refusé à un moment de quitter le pays. Il y a finalement été forcé. Le 16 mai, le président Mobutu quitte Kinshasa alors que les forces rebelles sont aux portes de la ville.

« A un moment donné, il ne voulait pas partir. Il était malade. Je crois qu’on l’a embarqué dans son avion avec sa voiture. Direction : Gdadolité. Il était vraiment temps de partir. L’avion est parti en dernière minute, en catastrophe. Il s’est posé à Gbadolité. A Gbadolité, il y avait des troupes qui étaient mutinées parce qu’elles n’étaient pas payées. L’avion n’a pas pu rester longtemps à Gbadolité et il est parti au Togo », relate la journaliste.

Pour éviter que les affrontements entre les rebelles de l’AFDL de Laurent Désiré Kabila et l’armée zaïroise dans une capitale de plusieurs millions de personnes, le général Mahele, chef d’Etat-major de l’armée, va négocier secrètement avec la rébellion.

« Ce que Mobutu ne savait pas ce que le général Mahele avait secrètement négocié avec l’AFDL probablement sous l’égide des Américains pour éviter qu’on se batte à Kinshasa et pour éviter que la guerre n’entre dans la ville. Ce qui aurait fait beaucoup de victimes civiles. Le général Mahele a plaidé pour une entrée pacifique parce que de toute façon la situation était irréversible », renseigne Colette Braeckman.

« Il y avait un mélange de peur et de soulagement parce que l’affrontement n’avait pas eu lieu. Mais aussi de crainte et d’incertitude par rapport à l’avenir », se souvient Colette Braeckman.

Mahele traitre ?

Le général Mahele a été assassiné dans la nuit du vendredi au samedi 17 mai 1997. Une partie de l’entourage de Mobutu l’accusait d’avoir trahi le président Mobutu en négociant avec les rebelles. «Pour épargner la population civile, [le général Mahele] prit contact avec l’AFLD et se rendit [vendredi] tard le soirée dans le camp Tshatshi, où les derniers fidèles de Mobutu s’étaient retranchés.

Parmi eux, se trouvait Kongolo, le fils cadet de Mobutu, dont la cruauté légendaire lui avait valu le surnom de « Saddam Hussein ». Mahele essaya de les convaincre de renoncer au pillage mais, à leurs yeux, cet officier s’était rendu coupable de haute trahison. Dans la nuit du vendredi au samedi, il fut assassiné », écrit David Van Reybrouck dans son ouvrage « Congo, une histoire ».

PNC : Plusieurs prisonniers dangereux dans la nature

Dans un communiqué parvenu à la rédaction de KINSHASATIMES.CD, le Porte-Parole de la Police Nationale Congolaise (PNC), le colonel Pierrot Mwanamputu fait le point sur l’évasion massive de la prison de Makala ce matin.

Le communiqué attribue l’entière responsabilité de l’évasion aux adeptes et insurgés du mouvement politico-religieux Bundu dia Mayala.

« La police nationale congolaise porte à la connaissance de la population kinoise qu’aux environs de 4hrs30′ de ce mercredi 17 mai 2017, les adeptes et insurgés du mouvement politico-religieux Bundu dia Mayala ont attaqué le centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa, d’où ils ont organisé l’évasion de Mr Zacharie Badiengila dit Ne Muanda N’Semi , à sa suite plusieurs prisonniers dangereux et auteurs de crimes crapuleux se sont volatilisés dans la nature », peut-on lire dans le communiqué.

La PNC en appelle à la population kinoise de faire preuve de civisme en dénonçant les évadés qui chercheraient refuge dans certains quartiers de la capitale.

« A cet effet, un appel à collaboration est lancé à l’endroit des valeureux kinois et kinoises pour dénoncer tous ces criminels et évadés qui se cacheraient dans les différents quartiers de la ville Province de Kinshasa et à signaler de leur présence aux forces de l’ordre et de sécurité. » ajoute le communiqué.

En ce qui concerne le bilan de l’évasion, le Colonel Mwanamputu indique qu’il revient au Ministère de Justice et Garde de Sceaux, ayant la gestion des prisons sous ses attributions, de fournir les détails précis sur le nombre des évadés.

« Quant au bilan de ces événements, la gestion de l’ex-prison centrale de Makala étant de la compétence du Ministère de Justice et Garde de Sceaux, nous avons la nette assurance qu’une communication en termes de bilan partiel sera donnée. »

Entretemps, certains quartiers de la capitale font l’objet de bouclage et ratissage par la PNC en vue de l’arrestation des évadés sur lesquels les agents de l’ordre mettraient la main.

20 ans après la révolution Afdl, Augustin Kikukama déplore la résurgence des antivaleurs

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20 ans après la révolution menée par Mzee Laurent-Désiré Kabila, le président de M17, Augustin Kikukama déplore la resurgence des antivaleurs. Il s’exprimait à l’occasion du 20è anniversaire de l’entrée de l’Alliance des Forces démocratiques pour la libération (Afdl), qui a marché sur le régime de Mobutu à Kinshasa.

« Je crois que le 17 mai 1997 est une date historique qui a généré de l’espoir de tout un peuple. Nous avions réalisé quelques chose de formidable. C’est-à-dire, Chasser Mobutu et son système. Le peuple avait réalisé une fois réuni, tout est possible. Alors, avons-nous avancé ou avons reculé… Je pense que ce qu’il faut noter est que toute révolution au monde, il y a toujours eu les vrais révolutionnaires et les contre-révolutionnaires. Ce qui est arrivé le 16 janvier 2001 est le fait de la contre-révolution. Je pense que la gouvernance actuelle a trouvé mieux de s’accomoder avec l’ancienne gouvernance , d’avant la révolution, la résurgence des anti-valeurs longtemps décriées sous Mobutu. Voilà, pourquoi je parle de la contre-révolution qui est arrivé pour le 16 janvier 2001 », a indiqué cet acteur sur les ondes de la Radio Okapi.

Enfin, le président de M17 précise que lorsque Mzee a parlé d’un Conglomerat d’aventuriers et des opportunistes, le Soldat du peuple était seulement surpris de voir que les gens qui se considéraient comme Congolais soient partis ensemble avec l’armée rwandaise.. . « Cependant, Mzee est resté constant en créant le Comité populaire pour le Peuple (Cpp), ensemble avec les gens qui sont restés à la patrie. D’où, l’hyme des opprimés qu’ils ont chanté ».

17 mai 1997-17 mai 2017 : T. Mugalu appelle à la révolution des cœurs

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20 ans après la Révolution menée par Mzee Laurent-Désiré Kabila, le chef de la Maison civile du Chef de l’Etat garde encore tout frais les souvenirs de cette révolution, à laquelle il estime qu’il est capital d’ajouter « la révolution des cœurs ».

« Mzee a mené la révolution agraire, de la constitution et des institutions démocratiques mises en place. A ces acquis doit s’ajouter la révolution des cœurs. Les Congolais se laissent conquérir par la Parole de Dieu », a indiqué Théodore Mugaluar lors d’un entretien eu en cette date, qui rappelle l’entrée de l’Alliance des Forces démoncratiques pour la libération (Afdl) à Kinshasa.

Et pour ça, il pense que c’est de la responsabilité de l’Eglise et des serviteurs de Dieu, qui doivent travailler à la conversion de l’espace politique au travers le souverain primaire à qui il faut apprendre comment voter et pour qui voter.

« Si le cœur est tortueux, quoique l’on fasse, l’on ne pourra jamais atteindre les objectifs. Les desseins de Dieu sont pervertis par le cœur tortueux. Et les pasteurs doivent évangéliser pour que le pays honore Dieu selon Osée 8, 4 », a-t-il ajouté.

Pour le pasteur Théodore Mugalu :

« la révolution de Mzee n’était pas celle des gens de l’Orient contre ceux de l’Occident. Sinon, il n’y aurait pas adhésion massive de la jeunesse congolaise tout le long du parcours de l’Est à l’Ouest ; sinon le Congo ne serait pas conquis en 7 mois ; il y aurait eu résistance des gens de l’Ouest. Cela veut dire que les idées n’étaient pas de Laurent-Désiré Kabila C’était la révolution des pères de l’indépendance ressuscitée par Laurent-Désiré Kabila ».

Dans sa révolution, souligne le chef de la Maison civile du Chef de l’Etat, Mzee a mis un point d’honneur sur l’agriculture (Service national). « Cette révolution devait se remettre les villageois au travail afin que les villages approvisionnent les villes et autres centres urbains et que l’argent circule dans les villages, qu’ils soient bancarisés et que l’assiette fiscale soit élargie jusqu’au village ».

Un évadé intercepté par la police et transféré au parquet dans la commune de N’djili

Pendant qu’il célébrait sa «libération» avec des connaissances, famille et curieux venus à sa rencontre, un prisonnier évadé dans le lot des ceux qui ont échappé au contrôle de la garde du Centre pénitencier et de rééducation de Kinshasa (CPRK) ce 17 mai dans la matinée a été arrêté de nouveau par les forces de l’ordre.

«Il était 9 heures quand des gens sont venus nombreux voir cet évadé au cimetière désaffecté de N’djili quartier 13. Quelques minutes plus tard nous avons aperçu des polices qui l’ont embarqué pour le commissariat en suite transféré au parquet», témoigne un habitant de ce coin de la capitale.

Ils sont nombreux à avoir recouvré leur liberté depuis les petites heures de la matinée dont le chef de la secte politico mystique Bundu dia Mayala, Ne Muanda Nsemi. Plusieurs courent encore les rues de Kinshasa, mais pour combien de temps?