‘’Un trophée de bravoure’’. C’est ça qui vient d’être décerné à Marie Olive Lembe Kabila, ancienne première dame de la RDC, par les Femmes francophones d’Afrique. Ce, en collaboration avec l’AGOA, une Ong de droit américain, présente dans plus de 100 pays du monde. La cérémonie de remise de ce prix a eu lieu samedi 15 août à Kinshasa, ont indiqué plusieurs médias.

Émue de cette reconnaissance, l’ancienne première dame n’a pas tari des mots. « Si demain ou après demain, il arriverait qu’une situation beaucoup plus grave viendrait déranger la survie de l’être humain sur la terre de Dieu. (…) c’est pourquoi nous vous exhortons tous de vous impliquer même en petits espaces, même derrière la maison, faites des petits potagers pour prévenir la famine », a-t-elle déclaré. Elle a par la même occasion affirmé s’inscrire également dans l’élevage et la pêche et a invité ses concitoyens à emboîter les pas. « Et à tous ceux qui ont assez de moyens, pour tout le reste, investissons tous dans l’agriculture, la pêche et l’élevage, de façon à ce que, s’il arrivait quelque chose demain, serions-nous bien préparés. Moi je me suis déjà mise et je ne me décourage pas, je ne me découragerai. Nous allons continuer à travailler dans ce domaine là, pour que la République démocratique du Congo soit servie », a-t-elle conclu. Elle a dit toute sa gratitude à l’organisation des Femmes francophones et à l’Agoa pour cette reconnaissance.

Il sied de rappeler que ce prix ne tombe pas ex nihilo. Il s’agit du fruit d’un travail consenti par cette femme paysanne. Très engagée dans l’agriculture, l’épouse de Joseph Kabila, ancien président congolais s’est distinguée depuis la crise sanitaire due à la Covid-19, qui frappe la République démocratique du Congo depuis le mois de mars dernier. Olive Lembe affectueusement appelée « Mama wa Roho » par ses administrateurs a été à l’affiche dans la fourniture des produits agricoles sur les marchés congolais. De Goma à Kinshasa en passant par Lubumbashi, la deuxième ville du Congo, les produits sortis de ses champs ont inondé les marchés et nourri les congolais.