Le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso a déclaré dans son discours à la plénière de ce jeudi 20 avril, que la responsabilité revient aux députés nationaux de discuter et décider une fois que la loi sur la congolité sera alignée.

« Pour qu’une proposition de loi passe, elle va d’abord au bureau d’étude. Quand le bureau d’étude rejette on ne peut rien. Cette proposition avait déjà été rejetée et on avait signifié à l’auteur que votre proposition énerve la Constitution. Mais si un député s’entête à déposer encore sa proposition ça n’engage aucun membre du bureau, ça n’engage que lui », a expliqué le speaker de la chambre basse du parlement.

Il a aussi évoqué le dernier ballet diplomatique à son bureau en rapport avec cette initiative parlementaire.

« Les ambassadeurs sont venus voir les membres du bureau pour s’imprégner de ça, il s’agit de quoi? L’ancienne proposition vous l’avez rejetée, il s’agit de quoi, nous voulons des explications », a-t-il relaté.

Ainsi, il a affirmé que Nsingu Pululu a déjà été signifié une fois que sa proposition de loi énervait la constitution, « mais si un député s’entête à déposer, à corriger sa proposition, ça n’engage pas le bureau », dit-il.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker