Les constructions illégales des stations d’essence en République démocratique du Congo (RDC), particulièrement dans sa capitale Kinshasa et la ville de Lubumbashi, représentent un grand danger pour la vie humaine, selon l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ).

Au lendemain d’un gros incendie d’un dépôt de carburants au quartier Debonhomme dans la commune de Matete à Kinshasa, ACAJ a interpellé à nouveau le Gouvernement provincial, pour l’arrêt de la délivrance des permis de construction des stations d’essence dans les zones d’habitation.

À en croire l’ACAJ, la majeure partie de constructions des stations d’essence à Kinshasa, sont en violation de toute réglementation en vigueur, et ce, même aux côtés des bâtiments publics comme le cas de l’immeuble du gouvernement.

« Une nouvelle station d’essence vient d’être mise en service sur l’avenue de la justice, derrière l’Hotel du Gouvernement à Gombe », a alerté Georges Kapiamba coordonnateur de l’ACAJ.

Pour cette association de la société civile, ceci est un danger qui guète la population congolaise, et les conséquences risquent d’être plus graves comparativement aux dégâts qui ont été causés après l’incendie d’un dépôt des carburants la soirée du mercredi 16 mars.

Au-delà de cette problématique, cette association a également indiqué que tous les espaces verts sont entrain d’être détruits à cause de ce fléau.

Un autre danger qui selon Georges Kapiamba, est à la cause d’un bouleversement du climat en République démocratique du Congo.