Contrairement à l’annonce du gouvernement, confirmant la suppression de quelques éléments pour assouplir la structure des prix, le patronat congolais estime que la prétendue suppression constitue ipso facto des réelles charges d’exploitation. La Fédération congolaise des entreprises (FEC), l’a affirmé dans une correspondance adressée au ministre national de l’Économie, en début de week-end dernier, soit le vendredi 25 juin.

Dans son document, dont copies ont été réservées au président de la République et au Premier ministre, la FEC a fustigé ce qu’elle appelle « imposition unique des prix » des biens massivement consommés par la population congolaise. Pour le patronat de la République démocratique du Congo, le Ministre de l’Économie nationale n’a pas pris en compte de la réalité d’exploitation et du contexte de l’environnement des affaires actuellement au pays.

Tel que l’on vient de l’évoquer ci-haut, les romains s’empoignent réellement entre la FEC et le gouvernement congolais. Nombreux sont ceux qui souhaitent voir les deux parties se mettre d’accord autour de cette question. Car il en va de l’intérêt de tous, et surtout celui du peuple congolais.