À l’issue d’une réunion jeudi 04 février à Kinshasa, entre la délégation de la Banque Mondiale, de l’inspection Générale des Finances, du Ministère des Finances et de la Présidence de la République il a été décidé que les responsables de l’EPST ne seront plus impliqués dans la gestion des fonds alloués par la Banque Mondiale pour soutenir la gratuité de l’enseignement en RDC.

Selon le Président de l’ACAJ, les responsables de l’EPST ont été écartés pour plusieurs raisons, il y a notamment le détournement. Une commission sera bientôt mise en place pour gérer ces fonds précise maître Georges Kapiamba.

« Les assurances ont été fournies par les autorités congolaises. Et la délégation de la Banque Mondiale a pris acte et a même indiqué que les fonds qui dont le déblocage était à un moment donné reporté à une date ultérieure pourront être débloqué rapidement dans les jours à venir afin de permettre au système éducatif de la gratuité de continuer à fonctionner correctement », a confirmé cet acteur de la société civile.

Georges Kapiamba dit avoir noté avec satisfaction du fait que les représentants de l’actuel ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique ont été mis à l’écart car ils sont soupçonnés d’être impliqués dans toute la mafia qui a consisté à élaborer ou fabriquer des fictifs à faire dilapider et détourner les fonds publics alloués à la gratuité de l’enseignement.

Il sied de rappeler que le 21 janvier dernier, le Directeur National du Service de Paie des Enseignants (SECOPE), et de l’inspecteur principal général de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) au parquet général près la cour d’appel de Kinshasa-Gombe. Comme motif, ils seraient impliqués dans le détournement de près de 5 millions USD et favorisés l’existence des faux arrêtés antidatés de recrutement des agents et de créations des écoles, sans compter les fictifs mécanisés au détriment des vrais bénéficiaires