La crise politique qui sévit en République démocratique du Congo (RDC) a été au cœur des échanges ce lundi 14 décembre entre Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint de l’ONU , Fayulu et Muzito, deux leaders de la coalition LAMUKA.

S’adressant au SGA de l’ONU, les leaders de l’opposition congolaise ont affirmé: « qu’il y a crise politique en République démocratique du Congo. Il est impérieux de trouver un cadre pour des discussions en vue des réformes dont le pays a besoin d’ici les prochaines élections ».

Pour eux, l’Union sacrée que tente de mettre en place Tshisekedi n’en est pas un. « L’Union sucrée comme structure partisane, dépendante de Monsieur Tshisekedi égale au FCC – CACH. Voilà pourquoi nous LAMUKA, demandons à ce que l’on trouve un espace neutre, paritaire où nous décidons consensuellement en faveur de tout le peuple afin que les prochaines élections offrent des garanties de transparence et que la volonté du peuple soit respectée », a soutenu Adolphe Muzito au sortir de leurs échanges.

Ces deux personnalités de Lamu estiment également que le parlement actuel n’est pas non plus le mieux indiqué pour opérer lesdites réformes, singulières celles électorales. « Faute de légitimité de ce parlement qui se dispute la majorité aujourd’hui entre monsieur Tshisekedi et monsieur Kabila, il faut un cadre neutre », souligne Muzito.

À en croire ces deux personnalités, le SGA de l’Onu en charge de maintien de la paix partage leur inquiétude à ce sujet et juge important les réformes électorales. Rappelons que l’émissaire onusien séjourne en RDC depuis le dimanche 13 décembre et doit aller à l’est du pays. Il est également prévue une rencontre avec le président Tshisekedi et les opérateurs de la société civile.