Homologué depuis 3 ans par le Ministère congolais de la santé, Doubase C, médicament à large spectre à base des plantes médicinales ( Uvaria brevistipitata de Wolf et de Harungana sp) que l’on trouve en République démocratique du Congo (RDC). Deux extraits, dérivés de deux plantes dont chacun joue un rôle contre le virus du fait de sa pharmacopée douée de propriétés antirétrovirales. En boîtes de 45 et l’autre plus de 100 comprimés, Doubase C a été présenté au public, le mercredi 30 décembre 2020, lors d’une conférence qui a eu lieu à l’immeuble Cassiopée, commune de Gombe à Kinshasa devant un parterre des journalistes et des scientifiques congolais. La cérémonie a connu la présence des autorités congolaises, parmi lesquelles le Ministre de l’environnement Claude Nyamugabo.

Produit par le laboratoire CREPPAT (Centre de recherche en phytothérapie, pharmacopée africaine et technologie pharmaceutique), autrement CREPPAT Laboratories, il est la résultante des recherches congolaises, menées depuis 33 ans (soit depuis 1987) par plusieurs chercheurs congolais, parmi lesquels, le pharmacien Constantin BASHENGEZI MIHIGO.

Dans son intervention, le professeur BASHENGEZI s’est largement étendu sur les résultats d’études chimiques et pharmacologiques de ce médicament. « Les recherches des molécules qui ont été menées tour à tour au Congo Kinshasa (1987, Zaïre de l’époque), en Afrique du Sud à l’Université du Kwazulu Natal, aux Etats-Unis puis à Kinshasa, a-t-il expliqué.

Anti-VIH, antirétroviral, anti-hépatites viral s, anti-influenzavirus, Doubase C agit en bloquant les antennes enzymes qui permettent au virus, qu’il s’agisse du VIH-SIDA et pour ce qui concerne le Sars-Cov-2, il bloque également l’enzyme qui lui permet de se répliquer, a-t-il explicité.

Poursuivant, il a indiqué que ce groupe de molécules permet aussi de bloquer les effets cytopathiques, les effets cancéreux induisent par le virus, chaque fois qu’ils pénètrent dans la cellule de l’hôte, puisqu’ils provoquent la formation des cellules géantes qui sont de courte durée et qui provoquent des dépressions et la chute du système immunitaire. Doubase C décompose les polyprotéines que sont les protéines qui entrent en collusion avec l’agent récepteur et cela fait qu’il protège aussi bien pour le VIH que pour la Covid-19, le patient atteint de ces virus.

Similitudes VIH/SIDA-COVID-19

Pour le pharmacien BASHENGEZI MIHIGO, les similitudes VIH/SIDA-COVID-19 sont à trois niveaux. Le premier c’est au niveau de la structure. Les deux virus ont une chaîne aérienne qui se réplique. Le deuxième niveau, c’est que ces deux virus ont des poly protéines qui sont des agents anti-géniques, des agents qui rentrent en collusion avec le récepteur de la cellule hôte et provoquent l’effet inflammatoire. Troisièmement enfin, ces virus, par leur mécanisme d’infection, finissent par détruire, pour ce qui est du cas de Sars-Cov-2 et par coloniser, en ce qui concerne le VIH/SIDA, toutes les cellules de manière à déclencher une déficience immunitaire. Voilà qui a motivé CREPPAT à proposer Doubade C à la prise en charge des patients atteints de ces virus.

Déjà des patients guéris

À ce jour, une soixantaine des patients positifs à la Covid-19 ont été guéris par Doubase C. À en croire le professeur Constantin BASHENGEZI, la tenue de cette conférence a été aussi motivée pour présenter les résultats des études cliniques conduite à Kinshasa sur la soixantaine de malades.

S’agissant de la commercialisation de ce médicament, CREPPAT s’est refusé toute commercialisation ordinaire. « Étant donné que nous sommes face à une infection aiguë, nous évitons que les malades manipulent de manière maladroite ce médicament ». C’est pour cette raison que Doubase C est proposé pour le seul usage hospitalier. Le laboratoire a par cette occasion invité les formations médicales et hospitalières qui désirent soigner les malades avec Doubase C, de le contacter.

Cependant, le laboratoire a tenu à préciser qu’avec Doubase C, les symptômes des patients atteints de Covi-19 disparaissent en l’espace de 24 à 48 heures, la guérison elle, intervient dans les 3 à 5 jours. Et le patient revient à ses activités habituelles

De son côté, Claude Nyamuga, ministre congolais de l’environnement a rassuré de relayer à sa hiérarchie la nouvelle de cette production. Il n’a pas hésité de rassurer son soutien à toute initiative congolaise.