« Nous préparons déjà la rentrée parlementaire de la session ordinaire le 15 septembre 2021, mais aussi vous savez que l’Assemblée nationale a en charge, l’épineux dossier de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), or, le temps presse. Le temps n’est pas avec nous. Nous avons passé en revue la situation, le président, cher aîné président de l’Assemblée nationale m’a tenu au courant de l’évolution des travaux au niveau de la commission paritaire. Les travaux se déroulent très bien et nous pensons que bientôt, ils vont déposer leur rapport au bureau de l’Assemblée national ».

Tels sont les propos de Modeste Bahati Lukuwebo, président du Sénat, à l’issue des échanges avec Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale, le jeudi 26 août dernier.

S’agissant de la Ceni, il est important de rappeler que jusqu’à ce jour, les confessions ne s’entendent sur le choix du successeur de Corneille Nangaa. Dans ce contexte, six confessions religieuses ont choisi leurs candidats au poste de la présidence et de la plénière de la Commission électorale nationale indépendante. Un choix opéré sans les plus importantes églises catholique et protestante qui, elles recusent le candidat choisi par les six autres confessions religieuses. Face à cette situation, les catholiques et les protestants ont saisi le chef de l’Etat pour un éventuel arbitrage.