Il y a certainement des conséquences dans l’économie nationale dès lors que la présidence continue à dépasser les prévisions budgétaires prévues, prévient le chercheur en administration des affaires et cadre à l’Office Congolais de Contrôle, Serge Kadima Luabeya.

Dans une sortie médiatique, ce responsable de l’OCC a d’emblée mis en garde le gouvernement quant aux risquent pouvant entraîner des déficits publics à l’avenir, avec toutes les conséquences qui pourront découler à l’allure de cette navigation dans les dépassements budgétaires.

Parmi les conséquences que courent l’État, figure selon lui, l’inflation de dollars américains, la perte du pouvoir d’achat ainsi que la dépréciation de la monnaie congolaise.

 » Un bon gestionnaire ne peut pas prévoir de manière continue des augmentations des dépenses car il creusera des déficits publics avec tout ce que ça comporte comme conséquence par la suite, notamment, l’inflation, la perte de pouvoir d’achat et la dépréciation de la monnaie « , a relevé Serge Kadima.

Ce dernier a proposé le renforcement des mécanismes de collecte à travers notamment les réformes fiscales pour maintenir l’élan de la mobilisation des recettes.

Il convient de signaler que, la Direction générale des politiques et programmation budgétaire, structure du Ministère du Budget, a évalué le dépassement budgétaire de la présidence à 270,799 millions USD sur un plafond de 266, 421 887 pour les 10 premiers mois de l’année 2021. Un dépassement de 107 % au cours de mois d’octobre.

Quant aux rémunérations du personnel de la plus haute institution de la République, elles sont évaluées à 156 206 168 355 CDF (76, 534 millions USD) sur des prévisions linéaires de 145 667 044 560 (71, 370 millions USD), soit un taux d’exécution de 106% ou un taux de dépassement de 6% selon la même source.